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You • Couldn't • Ever • Fall • Lower


 
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 I wanna break this spell you've created [PV]

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Tsukiyo

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MessageSujet: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeVen 18 Jan - 21:36

HJ - Finalement, le titre (a)...
Mais bon la chanson n'est pas celle dont sont tirées les paroles, tu la mettras si tu veux =).
A la base, ca devait "You can stay under my umbrella", breffeuh, ta réponse donc. Jeux thème


[ IL TE RESTERA TOUJOURS TES REVES POUR RÉINVENTER LE MONDE QUE L'ON T'A CONFISQUÉ ]

Que de rencontre singulière ! Enfin, plutôt, il n’y en avait qu’une. Mais quelle rencontre vraiment ! C’était… Bien. Et non Tsukiyo n’allait pas rajouter plein d’adjectifs tels que « super ! Formidable ! Inoubliable » pour l’égo de belle-gueule beau-cul qui était déjà assez gonflé, n’est-ce pas ? Tsukiyo, suite à cette rencontre, s’en était allé, telle une belle princesse sur son beau destrier : des talons aiguilles. Elle était allait dans sa chambre, avait décrété que ce soir elle ne bosserait pas et passa sa nuit à observer le petit mot dans le creux de sa main. Mais non, Tsukiyo n’avait pas appelé, elle avait froissé le papier et l’avait jeté très loin par la fenêtre.

End – « Moi, je préfère parler au gens en vrai. »

Mais cela n’avait pas empêché la brune d’entrer le numéro dans son LG sous le nom de « Emo-Boy/BCBG »*. Puis elle s’était finalement endormie, portable en main, espérant que le bellâtre l’appelle, bien qu’elle savait pertinemment qu’elle ne lui avait pas refilé son numéro de téléphone et que cela était donc impossible. Le lendemain matin, elle se leva, enfila une robe-pull noire, un jean slim de couleur bleu délavé et une ceinture blanche. Elle s’assit devant sa coiffe, sortit son précieux maquillage et entrepris la minutieuse action de se « rendre » belle. Un rapide coup de brosse et de parfum et elle était prête. Elle se regarda longuement dans la glace.

(*BCBG : Beau-cul/Belle-gueule)

Son reflet lui donna une gifle. Cette tunique la grossissait. Son maquillage masquait des cernes pourtant encore visibles… Ce matin, pas de petit déjeuner. A midi, un bout de pain et de l’eau chaude. Oui c’était très bien. Elle prit son sac et parti dans la rue.

Dans cette ville délabrée, où un nuage de pollution ne cessait de flotter sans cesse, Tsukiyo déambulait gaiement, a la recherche d’un appartement. Et oui, car Tsukiyo était une reine de ressource. Et donc, elle avait soudoyé le barmaid (une nuit ne sa compagnie) pour obtenir l’adresse du brun. Tout ça pour revoir Splinter Cell… Finalement elle avait trouvé Aoyama.

Elle s’arrêta devant la porte de l’immense immeuble. A gauche : des gosses fumant quelque chose de plus nocif qu’une clope. A droite ? Des futurs violeurs la regardant avidement. Quelle joie ! Ce quartier. Elle soupira Et s’approcha du grand bâtiment. Sombre, comme la personne qui habitait, la personne qu’elle venait chercher, du moins. Elle hurla, comme un cochon qu’on égorge.


End – « EMO BOYYYYYY ARE YOU THERE ? ! »

N’est-ce pas la manière la plus délicate d’appeler une personne qu’on considère comme un ami, et surtout la manière la plus discrète ? Si, bien sûr, c’est incontestable. Parce que Tsukiyo, la discrétion, elle s’y connaissait, et même beaucoup. Ca se voyait au premier coup d’œil. Dire à Tsuki « chut, je suis espion, il ne faut pas le dire » reviendrai a retrouver sa profession dans le journal du soir, et en première page des magazines people. Faîtes donc attention mesdames mesdemoiselles messieurs à ce que vous pouvez dire en sa présence.
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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeDim 20 Jan - 14:38



C'était l'exact lendemain de son entrevue avec Satsuki. Le jeune homme, dès qu'il était sorti de la Mafia, avait reçu un appel désespéré de l'une de ses clientes habituées qui se plaignit de manquer de lui, exaspérant l'adolescent. Il ne dormirait pas cette nuit non plus; pourtant, il répondit qu'il arrivait, et, nonchalamment, se dirigea vers le quartier où habitait la belle, et chez qui il était resté jusqu'au matin.

La fille, avachie sur le matelas, poussa un gémissement contrarié. Non seulement le soleil pâle, alors qu'elle était à peine réveillée, l'éblouissait de ses rayons, mais en plus, le corps qui était encore allongé près d'elle il y avait peu de temps de cela et qui la réchauffait s'était levé, la laissant seule dans ses draps de satin. Après la nuit qu'elle avait passée avec lui, elle se serait attendue à un réveil plus agréable que cela. Avec une moue frustrée, elle attrapa la hanche de l'adolescent qui se rhabillait, et gémit, d'une voix exténuée:


" Oùùù tuuu vassss?? Reste encore un peu avec moi... Qu'est-ce que ça te coûte... "

L'Emo-Boy la toisa avec ce regard plein de dédain qui lui était si particulier, et, en décrochant la main de celle-ci d'un geste las, il répondit, d'une voix rauque, en remettant son tee-shirt sans manches noir griffé d'un D aussi rouge que ses pupilles:

" Désolé, mais je n'ai pas que ça à faire, Hana. Tu n'es pas ma seule cliente. "

Il saisit son portable, qui vibrait frileusement dans sa poche depuis une bonne minute, et tandis que la jeune femme, frustrée, se blottissait entre ses draps pour tenter de récupérer un peu de la chaleur qu'il y restait, il entendit la voix de Hitsugi à l'autre bout du combiné qui lui criait de se dépêcher d'aller tuer untel patron richissime, comme on le lui avait demandé. Alors, jetant un dernier regard à la fille qui se prélassait dans le lit et qu'il enviait, il remit sa veste en cuir, son sabre dans sa ceinture, qu'il avait récupéré la veille à la Mafia, et s'en alla comme il était venu, dans sa parure rouge et noir.

Par chance, ce n'était pas loin de chez lui, dans le même quartier. Avec un peu de chance, il pourrait courir dans son appartement prendre une douche brûlante (ce n'était pas un bain, mais c'était toujours ça), pressé de se débarrasser de cette sensation de dégoût qu'il retrouvait après chaque nuit passée avec une cliente. Il lui tardait déjà de sentir l'eau sur sa peau, de se purifier le corps et l'esprit, de pouvoir souffler un bon coup tant cela était relaxant pour lui, et de pouvoir après cela se jeter dans son lit et ne plus en sortir jusqu'au lendemain, bien qu'il fût à peine levé. Oui, et si l'on y ajoutait un steak et une cigarette, il pourrait mourir heureux, comme il le disait souvent.

En refermant l'appareil noir dans lequel avait vibré la voix de la terrible marraine, l'adolescent, soudain contrarié de ce qu'il venait de voir sur l'écran doubla le pas. Cela faisait, ce jour là exactement, 10 ans pile. 10 ans que son frère avant massacré le clan. Il avait fallu que ce fût ce jour là. Kurogane, en regardant le ciel d'un gris pâle, temps qui donnait envie de rester blotti dans son lit pesta, en repensant au meurtrier qui courait toujours. Il rangea son portable, et, hors de lui, saisit machinalement la poignée de son sabre tandis qu'il marchait, comme s'il attendait de rencontrer celui-ci à la première ruelle. Et puis, se trouvant bête lorsqu'il se rendit compte de ce réflexe qu'il avait eu, il lâcha l'arme et courut jusqu'à l'entreprise, le sang bouillant dans ses veines. Peut être que ce meurtre le calmerait. Mais il savait bien que non. A chaque fois qu'il repensait à son frère et que la haine déferlait en lui, rien au monde ne pouvait le calmer. Et il n'aimait pas tuer au point que cela le calmât.

Il lui sembla que le puissant homme d'affaires, lorsqu'il passa de vie à trépas dans son bureau poussa exactement le même gémissement plaintif que la jeune femme avait eu ce matin là lorsque l'adolescent l'avait laissée seule dans ses draps. Kurogane, en jetant exactement le même regard au cadavre sanglant sur le sol essuya la lame de son sabre avec minutie: il ne s'agissait pas qu'elle fut souillée par un sang pareil. Enfin, sa besogne achevée, tandis qu'il sortait de là, de ce liquide aussi écarlate que ses pupilles plein les mains, il appela son maître, et, d'une voix lasse, déclara qu'il avait accompli sa mission. Et maintenant, il prendrait sa journée.

Se sentant dans un état d'une impureté peu commune, il fonça à son appartement et se précipita sous l'eau, avide de sortir de cette peau chargée de vices. Enfin il poussa un soupir de soulagement. C'était fini, il ne lui restait plus à présent oublier l'horreur des deux pires métiers qu'il existait en ce bas monde; Il sortir de la salle de bains accompagné d'un nuage de vapeur et tellement relaxé qu'il crut qu'il allait s'endormir; mais bien qu'il fut exténué d'avoir passé plus de 24 heures sans avoir joui d'une minute de sommeil (car chez lui dormir était si rare qu'il en tirait presque du plaisir), il se changea et sortit de chez lui. Il avait maintenant besoin de s'oxygéner, de dégager les idées morbides qui hantaient son esprit; lorsqu'il sortit de l'immeuble, il était si perdu dans ses pensées qu'il ne fit pas attention à là où il marchait, et se prit un corps de plein fouet. Un corps de jeune fille.

Un peu sonné, il pesta, et regarda un peu plus attentivement l'intéressée. Il n'en croyait pas ses yeux. Devant lui se tenait la fille d'il y avait deux soirs, celle aux yeux verts semblables à deux émeraudes, l'inimitable Tsukiyo. L'adolescent, surpris, sourit pour la première fois de la journée. Satisfait qu'elle se fut trouvée sur son chemin quand il en avait besoin, et avec ce même sourire aux lèvres, il dit, se délectant de chaque mot:


" Tiens, mais qui voilà... C'est ma voleuse de verre.... Celle qui m'a snobé l'autre soir.... Je peux faire quelque chose pour toi peut être? "

Elle ne pouvait pas tomber mieux. L'adolescent, tout propre et bien au chaud dans sa veste en cuir n'avait plus qu'à profiter de sa journée. Et finalement, elle ne semblait pas aussi horrible qu'elle avait commencé.
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Tsukiyo

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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeDim 27 Jan - 23:12

HJ - Tu remarqueras que je te répond de plus en plus vite, Darling, et c'est la tête qui tourne a cause de la clope d ema mère que je te ponds cette réponse. Espérant que ca te plaira.


Tsukiyo, l’inimitable et l’incontournable se faisait une joie de la journée qui arrivait. Bien évidemment, le temps grisâtre excluait son programme A : aller à Neo Gyoen draguer les futurs clients de Sir Lawrence premier du nom. Mais ce n’était pas grave, il y avait toujours le plan B, Le plan C et dans le cas extrême le Plan Alphabet. Vous ne suivez pas la logique de Tsukiyo et cette phrase vous est incompréhensible, ce n’est pas grave, vous n’êtes pas le premier. Continuons donc les aventures de Tsuki Au pays des Merveilles (où des sales ordures, tout dépend du point de vue de la personne).

Donc, elle s’était retrouvée devant l’immeuble de Saint Kurogane Déchu (vous pensez réellement que ce type à un rapport avec un saint ? !) à hurler au loup dans un accent anglais visiblement très mal maîtrisé. Mais cela lui importait peu : elle aurait ce qu’elle voudrait. Cependant, il semblerait que l’anglais n’avait pas réellement attiré l’attention d’emo-boy. Il semblait même que l’espèce de toutou mal élevé ait décidé de boycotter l’adolescente. Rageant intérieurement, elle tourna trois fois sur elle-même à cloche pied, entamant une espèce d’ode à la pluie. Elle priait pour qu’il pleuve et que cela gâcherait la journée de l’adolescent aux hormones travaillées. C’était avant de se prendre un géant en pleine face.

Expliquons. Imaginez une frêle jeune fille d’une mètre soixante-cinq pour grand maximum cinquante kilos. Imaginez un beau gosse mesurant dix centimètres de plus pour vingt kilos de plus si ce n’est d’avantage. Faîtes que beau gosse soit distrait et se mange l’espèce de fille trop légère. Imaginez la scène mentalement. Voilà vous voyez ce que ça donne ? Effectivement, Tsukiyo tomba sur ses pauvres fesses. Hurlant un « ITAI YOO ! » au passage et une multitude d’injure que la rédactrice du post m’oblige à censurer (auto censure !). Elle releva la tête et tomba nez à nez avec… EMO-BOY ! Ses fesses moulées dans un slim noir. Si elle ne se maîtrisait pas, elle aurait déjà bavé jusqu'à noyer le couple.


End – « C’est bien ce que je disais… Belle gueule … beau cul… »

Murmura-t-elle. Elle prit appui sur la jambe de Kurogane et se redressa, tentant de se recoiffer comme elle pouvait. Elle observa donc le Splinter Cell devant elle. Voila pourquoi il ne fallait jamais se fier à l’inoffensivité d’un slim noir ! Un slim noir, porté par une bonne personne, d’une bonne taille, pouvait définitivement faire tomber dans les pommes quelqu’un ! Voyez-vous, si Tsuki avait été dans la catégorie « Groupie bitchy rose bonbon » nulle ne doute qu’elle aurait déjà kidnappé le misanthrope et l’aurait violé. Mais heureusement pour tous, Tsuki était dans la catégorie « Hyperactive exubérante qui sait maîtriser ses hormones ». Alors même si les fesses de BCBG étaient définitivement bien roulées et que le dit BCBG était une bombe, elle ne le violerait pas.

Et par-dessus le marché, pour la prospérité, elle dirait qu’il est juste « beau ». Mais ce serait faire preuve de la pire (meilleure ?) mauvaise foi du monde. Et Tsukiyo n’était pas de mauvaise foi. N’allez pas croire qu’elle lui dirait en face « Hey BCBG ! T’es une bombe ! ». Non, ca ne lui ressemble pas de regonfler l’égo du plus vantard des hommes.


End – « Et si, au lieu de me traiter de Voleuse et autre, tu pouvais m’aider à me relever ? La galanterie doit être un mot inconnu de ton vocabulaire. C’est normal, tu es un toutou mal dressé… Si je te donne un steak, tu m’obéis ? »

Rétorqua-t-elle du tac au tac. A vrai dire elle n’avait pas réellement réfléchi. Elle avait juste mal prit d’être appelée voleuse de verre. Il était donc logique qu’elle n’écouta pas le reste. Cela dit, elle s’était relevée toute seule et observait fixement le beau brun ténébreux. Ce n’était pas sous prétexte que le géant mesurait dix centimètres de plus qu’il pouvait la snober. C’était mal tombé pou lui : Tsukiyo savait résister à toutes formes d’intimidations, même venant des plus grands. Elle épousseta son jean droit et se maudit intérieurement de ne pas avoir enfilé sa paire de talon aiguille.

End – « Hum excuse-moi. Ca me met toujours de mauvaise humeur d’être bousculée et d’être toujours la seule à bouffer du béton. »

En pensant cinquante kilogrammes maximum, il était logique qu’elle ne puisse pas grand-chose contre les lois de l’apesanteur.

End – « Ce que je suis venue faire ? Et bien ce matin je me suis habillée, maquillée et j’ai dit « Tiens, si j’allais me faire plomber par un type » et me voila. »

Un grand sourire Colgate© compléta cette phrase sans queue ni tête et qui de toute manière n’était qu’élucubrations incompréhensibles de la part d’une personne non moins illogique.

End – « Plus sérieusement (était-ce seulement possible avec elle ?), en réalité notre rencontre m’a beaucoup intrigué et le fait que tu me lâches ton numéro m’a donné envie de te revoir. Parce que je n’aime pas parler au téléphone, le téléphone c’est le travail. Alors après une longue enquête – qui se résume à passer une nuit avec Kyo pour avoir le renseignement – j’ai trouvé où tu vivais et j’ai décidé de venir te rendre visite. »

Elle lui tendit sa main avec un sourire à faire fondre glace au soleil. Glace au soleil des tropiques, évidemment, car nous savons tous que la glace du pôle nord ou sud, même exposé au soleil, ne fond pas enfin si mais… Bref ne faisons pas de cours d’SVT dans ce topic. Qu’avait donc en tête la « péripatéticienne » comme le disait si bien Kurogane ? Mystère et boule de gum.

End – « Si tu n’a rien de mieux à faire, je te propose de sortir avec moi. Mais peut-être préfères-tu dormir ou voir ta petite amie… Tu as une petite amie, non ? »

Tsukiyo observa le ciel qui se brouillait de plus en plus de lourds nuages. La sortie à Neo Gyoen était définitivement rayée de son cerveau. Déjà voir des arbres en plastiques n’était pas réellement tentant, mais en plus sous une pluie déchirant les vêtements, ca rendait le cadre encore moins romantique. Elle regarda vaguement sa montre : Onze heures et quarante quatre minutes. Quinze minute de promenade pour aller dans un restaurant branché, histoire de faire connaissance ? Ca semblait être un plutôt bon projet, et Tsuki se ravissait à l’idée de cette journée de congé que Lawrence lui avait gentiment offert (non sans prévenir du fait qu’elle devrait ramener le double de la somme habituelle le lendemain). Elle espérait simplement que Kurotoutou ne soit pas prit aujourd’hui et qu’il accepterait son invitation. Et si elle était réellement honnête, elle espérait qu’Emo-by soit entièrement disponible.

End – « Alors, cette sortie, tu es pour ? Je te propose une balade un peu dans la rue avant de trouver un resto ou manger… Bien sûr, dans ce cas, tu paieras. »
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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeDim 3 Fév - 1:30

HJ: J'espère que tu as bien kiffé ton film, ô ma Miru! Ti Post' Pour toua :3 Have Fun! Luv Ya. Mata Ashita. ;) A écouter avec "Ca me Vexe" de Mademoiselle K. (Foutu Radio Blog! >__<)

Kurogane ouvrit des yeux ronds comme des billes. Des billes écarlates. Tsukiyo, sur ses fesses, avait choisi, avant même de penser à se relever, de mater sans retenue celles du jeune homme. Encore, si elle lui avait simplement demandé de l'aide pour se redresser, il l'aurait fait directement et même se serait excusé timidement de l'avoir fait tomber. Mais non, comme c'était prévisible chez elle, Tsukiyo avait choisi la version loufoque, la version qui cassait une scène qui aurait pu devenir romantique. Le jeune homme, outré, dans un geste d'une pudeur inattendue d'un tel personnage masqua son derrière si réputé de ses mains, et, furieux, lui cria:

" Non mais de quoi je me mêle?! Va mater ailleurs! "

Il l'avait très mal pris: il n'y avait rien d'autre au monde qu'une fille puisse faire et qu'il détestait autant. Le fait qu'on le traite en simple Ken collectionneur de Barbies (courant après son beau derrière plastifié) l'horripilait. Légèrement rouge, et affichant une moue vexée, il choisit d'abord de la laisser par terre, sans même avoir un réflexe de galanterie pour l'indiscrétion dont elle avait fait preuve. Belle gueule beau cul l'avait décidé: elle resterait là, sur le béton, tant qu'elle n'aurait pas donné la moindre excuse, même s'il devait passer pour un abruti qui se fichait de la façon dont il fallait traiter les "dames". Et si on commençait là, vu la façon dont il avait toujours traité ses groupies, avec un dédain incommensurable, notre misogyne n'était pas prêt d'avoir rattrapé son retard. Et cela ne l'empêchait pas pourtant de coucher pour de l'argent.

Celle-ci dut comprendre ses intentions car elle en fut réduite à rappeler au jeune homme que, faisant partie du sexe "fort" (je dirais plutôt fier), il avait des obligations envers elle, comme de commencer par l'aider à se relever. Le garçon sourit. La façon dont elle avait tourné sa phrase, ce cran qu'elle avait, il adorait ça. Il lui lança un regard blasé, -car il avait malgré tout une réputation de beau brun ténébreux à conserver- et lui tendit sa main d'un geste las, comme si, tel un roi, il avait eu la bonne grâce d'accéder à sa requête. Enfin, lorsque la demoiselle fut à nouveau sur ses pieds, Emo-Boy répondit d'un ton sarcastique:


" La galanterie? Oui, ça me dit vaguement quelque chose... Mais je doute que celles qui se permettent de regarder là où il ne faut pas sans permission y aient droit. Ca te plairait que je regarde dans ton décolleté? Non. Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse. Et je ne suis pas un chien. Et je ne trouve pas ça drôle. Qu'est-ce qui te fait dire que j'aime tant la viande, jusqu'au point de t'obéir? "

Il affichait un air véritablement vexé, et pourtant, au fond, il s'amusait bien. Mais l'étiquette avant tout. Il ne devait pas afficher le moindre émotion, sinon il ne pourrait plus chanter "I've Became So Numb" sous sa douche, chose qu'il n'avait jamais vraiment faite, en réalité. (Quant à la colère, elle ne comptait pas). Et là, la demoiselle se sentit obligée, le voyant fâché de lui faire une remarque sur sa taille (il n'était pas si grand que ça à l'époque pourtant, dix centimètres ce n'était pas si terrible) et de son air de "psychopathe sur pattes" qui la condamnerait à se faire tuer par lui juste parce qu'elle lui avait rendu une petite visite inattendue. Trop fier, cette fois-ci, il fit comme s'il n'avait rien entendu, et rétorqua:

" Idiote... Je t'ai pourtant donné mon numéro... Il te suffisait de m'appeler -et si tu n'aimes pas parler aux gens par téléphone, tu pouvais tout de même m'envoyer un texto, ça existe, je te signale- et je t'aurais donné mon adresse, au lieu de te casser à coucher avec Kyo pour ça... Le con... Je lui apprendrai, moi, à faire du chantage... "

Cependant, bien qu'il fût en premier lieu inquiet pour elle, il était incroyablement touché du fait qu'elle ait été jusqu'à perdre une soirée pour lui, sachant qu'elle travaillait probablement pour un proxénète aux tendances de tyrannique dictateur. Car tout comme Tsuki se le permettait pour la folie, Lawrence était si sadique qu'il pouvait aisément prendre ce pléonasme en guise de surnom. Mais puisque Kurogane, heureusement pour le blond, ne le connaissait pas, il ne pouvait rien dire à son sujet. En tous cas, pour en revenir à Kyo, celui-ci n'était pas sorti de l'auberge. L'adolescent, avec le goût amer de la jalousie masculine, car le barman avait osé toucher à "sa Tsuki", était bien décidé à aller lui dire deux mots lorsque leur rendez-vous improvisé prendrait fin.

Le sourire radieux que lui adressa Tsuki, comme pour l'adoucir, agit comme celle-ci l'attendait: bien que Kuro-Numbie n'en fit rien paraître, celui-ci en fut si troublé qu'il ne put même pas songer à refuser. Et puis maintenant qu'elle s'était décarcassée pour lui, il le savait, c'était trop tard pour revenir en arrière. "Alea Jacta Est", comme disaient les Romains, il décida, pour une fois, de tenter sa chance, et répondit à la belle, en haussant les épaules, avec un air détaché, pour faire mine de ne pas vraiment s'y intéresser:


" Non, je n'ai pas vraiment d'autre chose plus intéressante à faire, comme tu dis... Alors, pourquoi pas... Tant pis, je dormirai plus tard. (A cet instant, il hésita, puis ajouta) Et non, je n'ai pas de petite amie, mademoiselle. Je n'en ai jamais vraiment eu, en fait. Qui sait, tu pourrais peut être devenir la première? " fit-il avec un sourire ravageur pour conclure.

Sur ce, il tendit, en rougissant légèrement, sa main à la demoiselle pour qu'elle la prenne: mais Kurogane regretta amèrement ce qu'il avait fait; la jeune fille, voulant, enjouée, attraper la main du jeune homme avait, sans faire attention, pressé son poignet. L'adolescent afficha pendant un instant une grimace de douleur: ses cicatrices le faisaient toujours souffrir. Il aurait du mettre ses guêtres, ce jour-là. Gêné, dans un geste précipité, il la tira jusqu'à une ruelle, -la seule qui paraissait calme et surtout pas trop louche- avec un bref "Viens", et, faisant comme si rien ne s'était passé, il dit:

" D'accord pour le resto, mais je préfère que l'on discute au calme avant. Hem... fit-il, ne sachant plus quoi inventer pour changer de sujet. Pourquoi est-ce qu'une fille telle que toi exerce ce dégradant métier? Je veux dire, d'après ce que j'en sais, tu es une fille trop bien pour ça... Comment est-ce que tu t'en es retrouvée là? "

Il déglutit difficilement. Comment est-ce qu'elle allait le prendre? S'il lui avait posé cette question, c'était parce qu'elle était son dernier recours pour échapper à l'interrogatoire sur la douleur étrange qu'il avait semblé avoir. Pourtant, en réalité, elle l'intéressait vraiment. Comment une fille telle que Tsukiyo, qui semblait si maligne, qui avait ce caractère si intéressant, ces si beaux yeux et ce sourire d'ange, la faisant se détacher des pauvres autres filles qui n'avaient que leur physique, comment avait-elle pu en être réduite à cela? Il devait y avoir une raison valable. Et puis, qui sait, il pourrait peut être savoir s'il avait retrouvé là la fille sortie de ses premiers souvenirs de la Mafia à laquelle Tsukiyo lui avait fait penser. Mais Kurogane se traita d'idiot. C'était purement impossible, il le savait bien.


[EDIT: Si tu réponds un jour, je répondrai après toi pour clore le sujet. Et si tu ne réponds pas, et bien tant pis pour toi.]
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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeMar 4 Mar - 14:40

    Sujet qui n'aura aucune réponse. Tu comprendras que je n'ai aucune envie de le continuer, ni même de le terminer.

    A La corbeille, donc.
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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitimeMar 4 Mar - 17:17

Je ne m'attendais plus à ce que tu répondes, et ça n'a plus aucun intéret de toute façon, donc ça tombe bien Bonne continuation dans tes RP :p
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MessageSujet: Re: I wanna break this spell you've created [PV]   I wanna break this spell you've created [PV] Icon_minitime

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