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You • Couldn't • Ever • Fall • Lower


 
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 Clichés maudits

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MessageSujet: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeJeu 17 Avr - 15:46

Despair s’ennuyait. Poussant un soupir, la jeune femme abandonna les différents clichés qu’elle était en train de sélectionner pour décider lesquels revendre, se passant une main dans les cheveux avant d’ôter sa blouse blanche. C’était une habitude stupide que de porter ce vêtement, il lui tenait plus chaud qu’autre chose, mais elle ne parvenait pas à s’en débarrasser. Il y avait encore des restes de cet odeur qu’elle aimait tant dessus…
Sortant de la pièce après avoir suspendu la blouse, elle se dirigea vers sa chambre, passant rapidement un short court en jean avec un chemisier sans manches dont elle noua les pans sous sa poitrine, dévoilant son ventre et ses tatouages. Se faisant ensuite deux couettes basses pour dégager sa nuque, elle chaussa ses solides bottes à l’aspect militaire, et se saisit de son appareil photo favori, un modèle assez vieux dont elle pouvait changer les objectifs selon son humeur et auquel elle pouvait associer différents filtres de couleur. Elle avait envie de faire des photos pour son plaisir, pas de dénicher des modèles. Son stock de pellicule à développer était déjà un peu trop consistant à son goût. Et elle avait une flemme terrible de s’y mettre, malgré ses efforts. L’odeur des produits sur la peau était quelque peu nauséabonde…

Sortant dans la rue, la loup-garou, puisque c’est ainsi qu’ « ils » nommaient ceux qui, comme elle, chassaient, prit une grande inspiration, indifférente à l’odeur de pourriture du fond de l’air, et pointa sa langue hors de sa bouche en une expression enfantine, ses yeux noir ténèbres brillant par avance de joie à l’idée d’un après-midi tranquille. Son métier était plus qu’une bénédiction à ce niveau, il lui permettait d’être à peu prés indépendante. Il n’y avait presque pas de photographes à Tokyo-II et aucun ne l’égalait pour son domaine. Elle était la seule à savoir faire d’un cliché un appel au stupre, sans se vanter. Quoique ce n’était pas quelque chose dont elle pouvait se vanter, justement, elle participait quand même à la déchéance de ce lieu… non ?
Elle avançait lentement, tournant parfois sur elle-même en émettant ce grondement qui était chez elle la chose qui se rapprochait le plus d’un rire, et faisant de la sorte tressaillir les passants. Elle s’en moquait, leur jetait un coup d’œil bref, s’arrêtant parfois sur un détail physique, une attitude, mais sans jamais prendre de clichés. Son objectif du jour était tout autre. Elle avait décidé de se rendre à la Tour de Tokyo-II et d’y prendre des photos, bravant la rumeur selon laquelle l’endroit serait hanté. C’était une idée ridicule et rien d’autre, elle n’allait pas se priver du plaisir de prendre des photos des nuages et de ce lieu torturé à jamais par l’explosion. Il lui ressemblait trop pour qu’elle lui inflige la honte de se dérober à lui. Cela signifierait, dans son esprit à la logique étrange, se dérober à elle-même, refuser de se voir en face. Après tout, elle aussi était détruite par l’explosion, et elle doutait que des fantômes volent autour d’elle. Elle l’aurait remarqué.

Enfin elle y fut. Posant son sac sur le sol, elle en sortit son appareil, le réglant de manière à ce qu’elle ait un grand angle de vision et mettant un filtre qui assombrirait la scène. Pour l’instant, elle souhaitait se familiariser avec cet endroit, apprivoiser sa noirceur et ensuite seulement, au terme de deux ou trois pellicules, elle pourrait caresser du doigt quelque chose de plus lumineux qu’elle sentait vaguement sans pouvoir encore le percevoir, le définir.
Les premiers clichés furent tournés vers le ciel, alors qu’elle s’était placée dans l’ombre imposante. Peu à peu, elle se recula, concentrant son attention sur le lieu en lui-même, sur l’imposante construction qui malgré leur différence de taille ne parvenait pas à l’écraser. Ecraser… Despair abaissa son appareil, réfléchissant tout en tournant son regard vers le sommet de la tour. Et si… elle avait envie d’essayer, de traduire en image ce qui venait de germer dans son esprit.
Avançant vers le bâtiment, elle se posa à côté d’un des pieds massifs, tournant son visage vers le ciel avant de reporter son attention sur son appareil, changeant la pellicule sans se soucier que celle qu’elle venait d’utiliser fonde : elle n’avait plus le moindre intérêt pour les images qui s’y trouvaient fixées. Avançant encore, elle leva l’objectif vers le sommet, le ciel, et appuya à plusieurs reprises sur le déclencheur, se déplaçant de temps à autre sans changer d’angle de vue. Sur toute sa pellicule, il n’y aurait peut-être qu’une photo de bonne, mais ce serait suffisant, elle aurait traduit sa pensée, son sentiment. Suffisant… Vraiment ? Tout comptes faits, elle en doutait. Elle ne saurait pas s’en satisfaire.
Se laissant tomber sur le dos, elle leva l’appareil vers le ciel, heureuse d’avoir le soleil derrière elle, et prit une nouvelle série de clichés. Elle avait la sensation de n’être qu’une poussière, que l’édifice allait s’effondrer sur elle, la détruire, elle qui n’avait pas su détruire la Mafia et le Gouvernement, qui se contentait de sa vie factice le jour et d’une fausse vengeance la nuit… Elle se sentait bizarre aujourd’hui, comme nécrosée. Aussi vide d’espoir que le sous-entendait son prénom. Et quel prénom ! Ce n’était même pas la marque de l’amour de deux parents attentionnés, pas même une preuve de tendresse de Tokito. Il l’avait maudite davantage qu’elle ne l’était déjà avec ce nom. Il lui avait volé toute possibilité d’avoir un jour un véritable espoir, plutôt que ce substitut vulgaire qu’elle ressentait. Comment, avec sa vie jusqu’à ce jour, pourrait-elle un jour sentir la pleine puissance de ce sentiment ? L’idée était aussi contre-nature que son existence.


_ Maudite soit je. Car je n’est pas moi.

Elle n’était pas elle. Elle n’était qu’une coquille, un corps qui luttait pour se sentir un jour reconnu comme humain, tout en se doutant qu’il ne le serait jamais. Ceux qui ne la regardaient pas de travers en apprenant sa profession, c’était en apprenant sa position d’anthropophage qu’ils la fixaient de la sorte. Toujours… Toujours… Toujours seule dans la foule. Plus il y avait de gens, plus elle était seule… Il n’y avait que quand elle était enfermée chez elle, dans le noir, terrassée par une migraine, qu’elle ne sentait pas sa solitude. La folie est une compagne tendre, mais envahissante.
Changeant de pellicule, elle s’amusa un instant à prendre des clichés de son ombre puis reporta son attention sur la tour, variant les filtres, les objectifs, les angles… Se courbant soudain en arrière, la tête effleurant presque le sol, et ne se souciant que peu de l’onde de douleur qui émanait de ses vertèbres pointues, elle prit des clichés de l’endroit qui semblait soudain déséquilibré, penché, comme si le monde n’allait plus droit. C’était beau, en un sens… Aussi tordu et fou qu’elle… Se redressant souplement et repoussant d’une main légère sa frange, elle eut un grognement de rire – on ne pouvait appeler ça que comme cela – et une grimace triste, ce qui normalement aurait dû être un sourire. L’image serait, devait être réussie. Il le fallait. Car ce serait peut-être le cliché qui lui ressemblerait le plus.

Une ombre s’étendit sur le sol, rejoignant peu à peu la sienne et se fondant en elle. Le soleil n’était plus à son zénith, les ombres se tordaient à leur tour. Bientôt, elle redeviendrait animal et partirait chasser, seule, pour apaiser cette soif tenace qui dévorait son cœur. D’ici trois ou quatre heures, elle deviendrait louve pour sentir la veine de sa victime palpiter et céder sous ses crocs. Une louve à l’aspect humain, inoffensif, et au regard fait de ténèbres gelées…


Dernière édition par Despair Hazegawa le Dim 20 Avr - 16:27, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeSam 19 Avr - 18:43

[Je m’incruste si cela ne pose aucun problème]

Il faisait sombre dans son Bureau, Lawrence avait rendez-vous avec une jeune prostituée sous la tour de Tokyo II à 17 h environs affin de lui faire signer un contrat et il n’était que 16h30 … Il avait préféré la rencontrer à l’extérieur car il n’avait aucune confiance en cette jeune femme qu’il n’avait jamais vu, on lui avait en avait parlé quelques jours auparavant et notre jeune proxénète avait chargé un de ses gardes du corps de lui donner rendez-vous … Et c’était tout … Le jeune Blondinet était occupé dans la contemplation d’une tache rougeâtre sur le sol de son bureau … Qu’est ce que cela pouvait-il bien être ? Sans doute du sang ou de la sauce tomate, il s’était passé énormément de chose dans ce bureau alors …
Une mouche vint se poser sur la lampe de chevet qui était disposé à la droite de notre blondinet, avec un geste digne d’un grand Karatéka Lawrence l’écrasa … Il était de très mauvais poil, il s’ennuyait.

Il repoussa une mèche de cheveux blond qui venait de lui brouiller la vue et se leva … L’atmosphère qui régnait dans le bureau, ainsi que dans l’hôtel avait quelque chose de … glauque, c’était beaucoup trop calme, si calme que l’on n’aurait pas pu se douter que l’on était dans un Bordel … Il y’avait pourtant de nombreux clients qui s’envoyaient en l’air avec SES prostitués, dans les salles à coté, mais il n’y avait aucun bruit de Lit qui grincent, d’objet qui se brisent, Il régnait dans cet hôtel un silence de mort. A moins que tous cela ne soit qu’un effet de l’imagination de notre jeune proxénète, la nuit n’était pas encor tombée, il était donc normal que les client ne soient pas très nombreux … Lawrence avait beau essayé de se persuader que tous cela était normal, il n’y croyait pas, cette ambiance lui filait la chair de poule. Il décida alors de sortir de l’hôtel pour aller chercher cette jeune prostituée surnommée Cristal . Un sourire apparut sur le visage du proxénète, Cristal … quel surnom étrange … Le Cristal c’est beau, mais extrêmement fragile, or, pour exercer le « métier » de prostituée, il faut être doté d’une certaine force d’esprit pour accepter ce que veulent les clients et d'une certaine force physique pour ne pas se faire briser la colonne vertébrale comme une brindille par le premier client un peu costaud qui passe par là. Lawrence avait déjà vu de nombreux cas comme cela depuis qu’il était aux commande de l’hôtel, et ce n’est pas toujours beau a voir … Enfin, si cette jeune fille était fragile, elle lui rapporterais quand même de l’argent alors cela n’avait aucune importance .

Le jeune homme sortit du bureau et ferma la porte à clef, puis il se dirigea vers la sortie, il savait que plus de la moitié des chambres étaient désertes, tout comme il savait que dans deux des chambres occupées se trouvaient les deux gardes du corps responsables de sa sécurité en train de dépenser leurs salaires en plaisirs charnels . Il laissa échapper un soupir, et se fit la réflexion que dans cette ville, il ne fallait compter que sur sois même, les autres étant tous des incapables.
Par précaution, Lawrence avait emporté un revolver qu’il avait caché dans la poche intérieure de sa veste en cuir . Aujourd’hui, ce dernier était vêtu d’un vieux jean déchiré par l’usure au niveau des talons, et d’une chemise noir recouverte par une veste en cuir, autours de son cou pendait une habituelle croix d’argent, tandis que autours de ses poignets pendaient diverses chaînes, certaines étant ornés d’une ou plusieurs croix . Ses mains, elles, étaient cachées dans des gants de cuire.

Finalement, il sortit, lorsqu’il eu franchit le seuil de la porte, aucune brise d’air ne vint caresser son visage, comme d’habitude, et le ciel, comme toujours était chargé de nuages gris, à moins que ce ne soit le dôme recouvert de plusieurs années de poussière qui lui donnait cet aspect. Peut être qu’à l’extérieur le ciel était bleu … qui sait ? Lawrence n’avait jamais vu le bleu du ciel … pendant vingt-quatre ans il l’avait toujours connu gris.

Le blondinet avançait dans la rue quasi deserte qui menait à la tour et fut pris d’une envie de manger du chocolat, ce qu’il fit. Il sortit une micro-tablette de sa poche et mordis dedans avec conviction tout en laissant fondre le chocolat sur sa langue.
En arrivant sous la tour, il ne vit tout d’abord personne, ce qui l’agaça, il détestait que les gens le fasse attendre … et lorsque la jeune fille se montrerait, elle serait fortement réprimandée. En fait, la jeune fille ne viendrat pas … car elle etait morte, un de ses client avait perdu son sang froid et venait de la tuer.
Mais Lawrence ne le savait pas, et il ne le serait jamais, il ne s’en doutera d’ailleurs même pas, car au moment où il commençait à s’impatienter, il la vu et il la pris pour la dénommée Cristal. En effet, elle était jolie, et elle ne semblait pas du tout fragile. Elle prenait des photographies de la tour … peut être était ce son passe temps … peu importait .
Sans aucune crainte ni le moindre doute, Lawrence s’approcha de la jeune fille, elle ne semblait pas l’avoir vu car elle continuait de prendre des photo . Lorsque le proxénète fut assez proche de la jeune fille, il dit :


« Charmante créature, je ne m’attendais en aucun cas a ce que vous soyez aussi ravissante, d’habitude, les jeunes demoiselles dans votre genre semble plus vieilles et sont bien moins jolie que vous, mais en revanche, elle ont plus de poitrine que vous, ceci est un problème auquel nous pourront remédier sans trop de difficulté … Bien a présent nous devons étudier la charte du contrat qui fera de vous ma chose V.V »


En disant ces phrases si délicates, Lawrence avait examiné la jeune demoiselle de la tête au pied, se faisant ainsi une idée du type de clientèle qu’elle pourrait satisfaire .
A présent, comme tout homme d’affaire qui se respecte, Lawrence attendait que la charmante créature daigne répondre .
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeDim 20 Avr - 16:27

[ pas de problème ! ]

Despair se retourna lentement en entendant l'homme lui parler, le fxant sans un mot, son visage impassible semblant pourtant étrangement cruel et dédaigneux. Comme toujours, son âme transparaissait dans ses traîts. Un grondement menaçant tordit sa gorge, tandis qu'elle caressait l'idée de sortir de sa botte une de ses lmongues aiguilles lourdes et creuses qu'elle prenait parfois avec elle. Une prostituée, ne ? Ce type était donc un proxénète... Un de ces êtres qu'elle méprisait pour le déni total des individus qu'ils exploitaient. Un proie potentielle parmi d'autres, surtout maintenant qu'elle connaissait son visage, sa voix et son odeur.
Le tatouage sur ses hanches dévoilé, le dragon sur son bras exposé aux regards, et les étranges enchevêtrements d'arabesques et de points sous son oeil gauche rendaient son aspect encore blus étrange. Heureusement que ses vertèbres n'étaient pas trop douloureuses pour l'instant et que nulle migraine ne pointait, ou il aurait déja perdu son oeil. Ou les deux ? Elle hésitait.


_ Je crains que vous ne fassiez erreur sur la personne. D'autant que ne pas être reconnue par un proxénète me frustre grandement. Je pensais ne pas avoir de concurrence dans mon domaine mais bon...

Franchement, être prise pour un de ses modèles était quelque chose de trés désagréable. Il n'y avait pourtant que peu de gens qui faisaient sa taille et arboraient un tel tatouage sur le ventre. Quoique jusqu'ici, il n'ait pas pu le voir, d'où peut-être son erreur. Pauvre type... Il ne survivrait pas longtemps en prenant autant de risques... En fait, il l'aurait croisée la nuit, elle serait déja en train de se délecter de son coeur encore palpitant et gorgé de sang.
Faisant quelques pas d'une allure lente et silencieuse, comme un chasseur qu'elle était par nature, elle alla jusqu'à approcher son visage de celui du blondinet, lui soufflant dédaigneusement au visage et se reculant d'un bond silencieux. Despair voulait s'amuser aux dépens de ce fou, le provoquer, le faire tourner en tous sens pour l'achever d'un mot, d'un geste... Pas le tuer, juste briser son esprit et en faire sa marionette. Se distraire un moment...
Elle s'étonna rapidement d'être capable d'imaginer un acte aussi cruel d'une manière aussi froide et détachée avant de définitivement poser les points sur les "i" de sa voix rauque et grave, comme étouffée. Une voix qui en avait ensorcelé plus d'un, même si elle n'en avait pas toujours conscience.


_ Que les choses soient claires. Mon nom est Despair Hazegawa, photographe spécialiste en clichés érotico-pornographique. Et si aucun de vos prostitués ne vous a planté en remboursant ce qu'il vous devait grace à la somme que je leur verse pour poser pour moi, c'est que vous avez de la chance. Mais elle ne durera pas longtemps si vous vous obstinez à me prendre pour une de vos poupées. Je me ferais un plaisir de vous abattre en plein vol.

Un grondement toujours aussi menaçant s'échappa de sa gorge pour se faire peu à peu aussi caressant que du velours. Se détournant du proxénète, elle changea sa pellicule avec des gestes experts puis en mit une nouvelle. Avec un regard cruel, elle se tourna vers le blondinet, le prenant en photo sous tous les angles, se déplaçant constamment avant de reporter tout aussi brusquement son attention sur la tour et le ciel. La pellicule ainsi vidée, la Loup-Garou opta pour les ombres du sol avant d'adresser une grimace triste au proxénète - un sourire en vérité - alors même que ses yeux ténébreux brillaient d'amusement. Ce type était photogénique, il avait un vrai charisme et dégageait quelque chose d'intéressant... sur la pellicule. Peut-être que nombre de gens se laissaient abuser, mais pas elle. Ses modèles avaient toujours ce charisme qu'il possédait, mais le leur était plus puissant, plus noir et pourtant lumineux, ambivalent. Lui semblait n'avoir qu'une facette, ce qui diminuait légèrement la fascination qu'il exerçait sur elle. Elle était présente, mais la photo avait offert une distance salvatrice.
Du haut de son mètre 52, et malgré son poids plume, Despair se sentait parfaitement capable de se défendre. Tokito l'avait lui-même formée à la chasse, elle avait tué sa première proie à l'âge de neuf ans, et s'était jusque-là débattue pour survivre dans la rue. Elle y était parvenue malgré la faiblesse et la malnutrition, malgré les radiations qui lui avaient offert plus d'un désavantage, malgré les chasseurs et les rats avec qui elle avait grandi. Elle avait survécu malgré la solitude et l'absence de parnts. Elle était là, la vie solidement accrochée à es chevilles, et elle ne partirait pas. Rien ne saurait l'effrayer assez pour la faire renoncer à son chemin, elle l'avait décidé il y avait bien longtemps déja. Pas si longtemps, en fait, mais cela faisait pour elle une éternité. De toutes manières, le temps n'est qu'une illusion, alors....
Un soupir passa entre ses lèvres tandis qu'elle laissait retomber son appareil sur sa poitrine et se dirigeait vers son sac qu'elle fit passer d'un geste souple dans son dos. Tête dressée, regard fier, elle défiait le blondinet d'oser la provoquer, d'oser mettre en doute ce qu'elle était et de refaire une offre. Elle était belle, elle le savait, mais aprés ? L'espoir était l'unique chose qu'elle voulait vraiment. Certes, si il le lui avait offert sur un plateau, elle aurait peut-être accepté, mais pour une fois sa candeur n'entrait pas en conflit avec sa froide lucidité. Elles étaient tombées d'accord pour dire que cet être était à peine digne de lui servir de repas... un jour lointain.


Tout compte fait, elle sentait poindre la migraine. Peu puissante pour l'instant, à peine une présence lancinante, mais qui n'hésiterait pas à, peu à peu, l'envair pour faire essurgir la louve plus tôt que prévu. Normalement, elle aurait dû avoir encore trois heures et demie à peu prés. avec la douleurqui ne manquerait pas d'envahir son esprut, le délai raccourcirait sans doute d'à peu prés trois quarts d'heure. Ou plus... Restait seulement à espérer que blondinet aurait disparu de la circulation, ou elle ne pourrait même pas jouer avec lui, le traquer parmi les ombres plusieurs semaines durant, se rapprocher de son quartier pour finalement frapper. Personne ne le regretterait. D'autres le remplaceraient. Telle était l'immuable loi de Tokyo-II : ceux qui meurent son aussitôt remplacés. Et personne ne s'interrogeait vraiment. Mafia, vampire, loup-garou, tueur à gage, peu importait le responsable tant que le résultat était là. Cela la frustrait parfois dans ses chasses de longue haleine, mais bon... Despair partait du principe que dans un lieu aussi souillé, elle ne pouvait pas tout avoir.
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeDim 20 Avr - 18:55

[^^]

En disant la phrase qui avait tan plus à la charmante jeune femme, Lawrence avait essayé de se faire une idée de ce qu’elle pourrait rapporter : Elle avait un corps plus que convenable, de magnifique cheveux noir, une peau apparemment bien entretenue, un corps joliment sculpté si l’on ne tenait pas compte de la faible poitrine, et de jolies jambes musclées qui prouvaient que la demoiselle était loin d’être fragile . Le seul Hic, c’était les tatouages, en effet, la jeune fille en possédait une jolie petite collection et pendant un cour instant Lawrence se demanda comment il avait put passer à coté, dans le métier, les tatouages n’était pas réellement attirants certains clients appréciaient, mais il n’étaient pas si répandus car les habitués avaient la désagréable habitude de penser que les femmes à tatouage étaient des femmes dangereuses, ce qui apparemment se révélait être le cas aujourd’hui, de plus les tatouages que la jeune femmes abordaient était inquiétants et dégageaient une aura sinistre … A moins que se ne soit encor l’imagination de notre petit proxénète qui lui jouait des tours ce qui apparemment n’était pas le cas .

Apparemment, la jeune femme n’était pas une prostitué et elle se disait frustrée … Frustrée de quoi ? il n’en avait aucune idée, mais la réponse ne tarderais pas à venir elle était photographe spécialiste en clichés érotico-pornographique et elle portait le nom de Despair Hazegawa. Lawrence avait en effet déjà entendus parler de cette dernière, il ne savait pas si ses prostitués l’avait planté –comme elle disait- mais il se souvenait déjà avoir déjà était en possession de certain de ses clichés, ceux ci l’ayant grandement aidés dans sa recherche d’employés. En revanche, il n’avait jamais su à quoi ressemblait cette Despair avant aujourd’hui . Le jeune proxénète trouvait que la jeune femme avait une très jolie voix et il ne pus s’empêcher de penser que cette voix séduirait un grand nombre de clients comme elle l’avait séduit … ce qui se révélait être un véritable exploit .

Elle se déplaçait rapidement et son regard avait quelque chose d’inquiétant … Lawrence se félicita intérieurement d’avoir pensé à prendre le bon vieux revolver, cette ville était remplie de gens dangereux et totalement malade, cela ne l’aurait pas étonné que cette fille appartienne a l’une des deux catégories peut être même qu’elle appartenait aux deux .

« Despair Hazegawa c’est vous ? En effet, j’avais déjà entendus parler de vous, j’ai déjà eu recours à plusieurs de vos clichés … Mais j’étais loin de me douter que l’artiste responsable de ses œuvres pouvait être aussi charmante. »

La jeune fille commença alors à rependre des photo, notamment de lui … Ce geste eu vite fait d’agacer le jeune proxénète … Il n’aimait pas le fait que cette jeune fille se permette de capturer son image sans son autorisation . Certes il était photogénique, mais cela ne permettait pas aux gens de le photographier loin de la .Lawrence décida de ne pas faire de remarques déplacées, mais il était borné et frustré … La dénommée Cristal lui avait donc posé un lapin et il n’avait aucunement l’intention de rentrer bredouille à l’hôtel, Lawrence tenait à son image et il ne voulait en aucun cas la salire de plus il aurait était ravis de compter parmis Ses chose la charmante jeune femme … Oui, Lawrence est un imbécile, il ne se rendait certainement pas compte du danger qu’il courait, tout ce qui importait c’était son business, Le business passe avant tout, notamment avant la sécurité . De tout façon que pourrait elle lui faire ? Elle faisait bien 20 cm de moins, il n’aurait certainement aucun mal à ce défendre contre un tel assaillant . Un sourire sarcastique fendit son visage et …

« M’abattre en plein vol ? je serait curieux de savoir comment vous vous y prendrais …Mais j’y pense … J’ai oublié de me présenter … je suis Lawrence dirigeant du fameux hôtel Jiken »


Lawrence sentait bien qu’il ne plaisait pas à la photographe, mais il ne voulait pas s’en aller ainsi vaincu. La demoiselle avait l’air de se sur-estimer beaucoup et le proxénète brûlait d’envie de la remettre à sa place . Cet être fort charmant était juste une femme parmis tan d’autre qui pourrait lui rapporter énormément d’argent si elle y mettait du sien .

« Vous pourriez vous reconvertir et entrer dans le monde de la prostitution, je suis sur que vous vous feriez plus d’argent que dans ce banal poste de photographe surtout que vous avait énormément de « capacités », percer dans ce métier sera un jeu d’enfant pour une jeune femme comme vous »

Lawrence est un proxénète ne l'oublions pas, il lui arrive de faire passer les intéret avant la sécuritée, si il est toujours en vie c'est grace à la chance , ça on peut le dire ...
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeDim 20 Avr - 20:31

Despair eut un sifflement sarcastique devant le comportement du proxénète. Ce type était définitivement... suicidaire. Elle n'en avait pas l'air, mais maîtriser le Noma-oi, art martial ancestral qui constituait en une grêle de coups puissants, ainsi que l'Oni, art ancien qui avait pour but de démembrer et tuer accessoirement interdit depuis le 15ème siècle en raison de sa dangerosité, était utile. Heuresement que Tokito aimait passer outre les règles et s'était procuré des parchemins et estampes grâce auxquelles ils avaient pu apprendre ces deux arts... Tranquillement, elle se positionna pour laisser ses mains tracer un mouvement lent et irrégulier, n'attaquant pas mais observant. Il devait avoir une arme, sûrement à feu, mais si elle passait du mouvement du "batteur de blé" à celui du "moulin à vent de l'oubli", elle vaincrait. Les gestes lors de cette attaque pouvaient atteindre les cent km/ heures, alors... elle doutait qu'il esquive.
Ralentissant encore ses mouvements pour le plaisir de le rovoquer, elle les cessa d'un coup pour se déplacer rapidement et silencieusement suivant la technique des "ombres invisibles" comme elle le faisait toujours pour surprendre ses proies. La migraine commençait à pulser plus fort dans ses tempes, envahissant le haut de son visage et donnant un éclat anormal à son regard. Eclat fascinant, éclat normalement porteur de mort, aussi. Arrivant derrière le proxénète, elle s'amusa à légèrement coller son corps au sien, lui soufflant d'une voix amusée et provocante


_ Je doute que vous me trouveriez aussi charmante si vous me surpreniez en plein banquet... Quand à vos clients, ils ne fourniraient pas de bons repas. Quoique les hormones dégagées par le corps lors de l'orgasme donnent à la chair un léger goût sucré terriblement agréable... Comme une deuxième jouissance... Mais rien ne vaut le goût de la Terreur et l'excitation de la chasse... C'est comme une danse de séduction... à l'issue mortelle...

Au fur et à mesure de sa phrase, elle avait davantage pressé son corps contre celui du blondinet, sa voix devenant plus rauque et semblable à un doux grondement sur les mots évocateurs de l'acte physique. A peine eut elle achevé sa phrase qu'elle se recula à nouveau, réapparaissant devant Lawrence grâce à la même technique et le fixant avec délectation, le buste légèrement en arrière et la tête penchée sur le côté, dégageant sa carotide palpitante. Elle donnait la terrifiante impression de réfléchir au goût qu'il devait avoir, et à la manière dont elle le dévorerait. Encore pantelant de désir aprés qu'il eut couché avec une de ses employées, ou au terme d'une de ces longues et intenses traques qu'elle affectionnait ? Son coeur balançait, tandis qu'elle provoquait sans s'en cacher le proxénète.
Despair jouait avec lui comme une enfant avec ses poupées, et son regard où se mêlaient la pulsation de mort occasionnée par la migraine en progression et l'innocence de l'enfance était troublant... Ambivalent. La migraine gagna légèrement en intensité, lui arrachant une grimace tandis qu'elle prenait l'arête de son nez entre deux doigts pâles et fins, qui semblaient incapables de tuer. Et pourtant, ces même doigts avaient souvent crever des yeux au cours d'ue chasse, et ce sans la moindre difficulté et bien que les ongles de la photographe soient coupés courts. Par ailleurs, un vernis noir les recouvraient, sur lequelle étaient ajoutés d'élégants motifs faits à la feuille d'or. Un signe discret d'élégance, mais surtout une preuve parmi d'autres qu'elle avait de l'argent, et plus que largement. Peu de gens étaient assez habiles pour réaliser de telles choses à Tokyo-II. Il n'y avait que trois personnes, en fait, et leurs services étaient coûteux pour qui n'était ni mafieu ni proxénète.


_ Mais j'y pense, peut-être connaissiez-vous mon père adoptif ? Tokito Hazegawa... Si je me rappelle bien, c'est vos prostitués qu'il vidait de leur sang quand il avait la flemme de chasser... Cher Père... Il m'a tout appris de son art du combat... et des autres arts qu'il maîtrisait.

Ne soyez pas assez stupide pour penser que Despair était dans ses souvenirs, elle jouait avec Law', tout simplement. Manipuler tout en restant parfaitement sincère, un art complexe dans lequel elle excellait. Mais en même temps, quand on ne sait pas mentir et qu'on veut survivre, on apprend rapidement à jouer avec ses cartes, au point de savoir bluffer et de tenter des coups de poker qui souvent réussissaient. Tokito, elle le savait, se rendait toujours à cet hôtel aprés leurs disputes, quand il n'était pas d'humeur à chasser. Il portait le pauvre garçon qu'il avait élu à la jouissance et le tuait, tout simplement, avant de se délecter de son sang. La mort, la manipulation mais aussi l'art de porter le plaisir des corps à son apogée tout en en retardant l'issue étaient pour lui des jeux qu'il lui avait enseigné.
La Loup-Garou se doutait que ses paroles, en un sens, pouvaient amplifier l'envie du proxénète d'en faire sa poupée, mais au risque de voir ses clients servir de repas ? Elle en doutait. Fou et stupide, mais il semblait aimer un peu trop l'argent, et là était la faille. Tournant le dos au proxénète et dénouant son haut, elle le fit légèement glisser de ses épaules, dévoilant le tatouage sur l'omoplate gauche : une rose superbe au centre d'une toile d'arignée, en partie recouverte par les fils de soie. Lui refaisant face, elle renoua le haut, avec une dangereuse tranquillité, comme indifférente au fait que la blancheur de sa poitrine est été pendant un instant un peu trop visible. Elle en était consciente, pourtant, mais s'en moquait. ce type devait en avoir vu d'autre, et pour cette raison, elle jouait avec lui, ses réations, cherchait à le provoquer jusqu'à lui faire perdre ce calme sarcastique. Et elle sentait qu'elle commençait à y arriver.


_ Comme l'araignée, je dévore mes partenaires aprés les avoir attiré dans ma toile. Seriez-vous réellement à ce point assoiffé d'argent que vous prendriez ce risque ?

La migraine commença à refluer lentement, tirant un soupir de soulagement à Despair quoiqu'elle ne s'illusionne pas. C'était juste le signe qu'une autre crise, plus violente et longue, arriverait dans la nuit ou la journée du lendemain. L'avantage étant qu'elle pouvait planifier à l'avance ce qu'elle ferait, ici qu'elle développerait les clichés qui s'amoncelaient. Aprés, elle aurait sans doute l'obligation de fureter deux ou trois jours pour les revendre à bon prix, trés bon prix en fait, puisque certains particuliers étaient à la limite de se mettre sur la paille pour ses photos. Et puis, ceux-là auraient une nouveauté, puisqu'elle en avait fait quelques-uns d'elle... Il serait drôle d'entendre les gens s'interroger sur elle, pour ceux qui ne la connaissaient pas. Et cela apporterait sans doute un nouvel attrait à la chasse, une variante érotique...

[ les arts martiaux viennent du roman Tengu de Graham Masterton, j'ignore si ils existent vraiment mais ils lui conviennent bien. ]
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeLun 21 Avr - 18:59

[je sais pas si ces art martiaux existent mais … maygawd ça fait peur O.O]

Les paroles ainsi que l’attitude de la jeune filles devenaient de plus en plus inquiétants et provocants bien que la conscience de Lawrence lui criait de prendre la fuite au pas de course et de se barricader dans son bureau a l’aide de planches et de clou , celui-ci refusait de la laisser gagner si facilement … Tous les deux jouaient, mais un seul ressortira triomphant et ce sera lui … Du moins il le pensait .
Il avait en fin compris que sa camarade de jeu n’était pas une jeune femme ordinaire elle aimait le goût du sang et de la chaire humaine, elle ne pouvait donc être qu’un loup-garou … à moins qu’elle ne soit totalement folle et cannibale ; ce qui pouvait être envisageable … La sensation de leurs deux corps collés était assez agréable, mais aussi angoissante . Admettons que la jeune fille pète un boulon et qu’elle le tue par derrière … en traître … Il aurait l’air d’un idiot, un idiot mort certes mais un idiot quand même. Et pourtant il ne bougea pas il la laissait jouer, il la laisser faire de lui sa poupée. Il sentait son souffle chaud se briser sur sa nuque, comme le vent qui se brise sur les rochers, il l’écoutait … et plus il écoutait, plus il apprenait de choses . Il venait par exemple d’apprendre que la jeune fille était une loup-garou, que la chaire humaine était meilleur après un orgasme et que le père de la charmante Louve se prénommait Takito et qu’il était responsable de certain bain de sangs qui s’était déroulés dans son hôtel … Quand ? il n’en avait aucune idée, était-il déjà aux commandes où était-ce lorsque son père faisait encor de lui sa chose ? il n’en avait aucune idée … Des meurtre a L’hôtel Jiken il y’en avait déjà eu de nombreux, le sang avait déjà coulé abondamment entre ces murs …


« Je n’avait jamais entendus parler de cet l’homme jusqu'à aujourd’hui ; êtes vous biens sûr qu’il venait dans mon hôtel et pas dans celui de l’un de mes concurrents ? A moins qu’il y venait alors que je n’était pas encors aux commandes de cet hôtel … Mon défunt père était en effet beaucoup moins compétant que moi … »

A l’évocation de ce souvenir, Lawrence eu un petit rire sarcastique, il n’avait aucune idée des compétences de son père, il avait passé son enfance dans la crainte et ne s’intéressait donc pas au malheur des autres, mais il se souvenait parfaitement de cris de douleur a vous en glacer le sang entendus dans l’hôtel, ils étaient loin de ressembler aux cris de plaisir habituel .
A présent, notre jeune proxénète se trouvait face a une énorme toile d’araignée gravée dans la peau de la jeune fille. Décidément elle était recouverte de tatouages celle la … Lawrence avait du mal à comprendre le plaisir que l’on pouvait éprouver à se faire graver des dessins dans la peau à l’aide d’une aiguille … Et il ne le comprendrait décidément jamais
Tel une araignée elle se disait capable de dévorer ses proies après les avoir attirés dans sa toiles … intéressant .
Le jeune homme laissa échapper un petit rire moqueur et piocha dans sa poche une seconde tablette de chocolat qu’il déshabilla délicatement et dans laquelle il croqua. On pouvait penser qu’il cherchait à se provoquer le Despair, mais ce n’était pas le cas, il en avait juste envie. Le chocolat était sa drogue, il aurait bien pu allumer une cigarette, cela aurait eu le même effet …
Avec un lenteur provocante, il s’approcha de la jeune femme et s’arrêta a quelques centimètre de ses oreilles il lâcha alors ces mots, doucement et calmement…


« L’argent me plait, mais le sang bien plus, je me fous des clients, ils ne présentent aucun intérêt, ils sont très facilement remplaçable, du moment qu’il payent a l’avance je ne perd rien … Je pourrais te livrer tes victimes et toi tu te chargerait de tapisser les murs de la chambre avec leur sang »

Puis il se remit en marche et se dirigea vers un mur contre lequel il s’adossa, gardant son sourire remplis de sarcasme, croqua dans la tablette tel un enfant et attendit

[Un poste vite fait, c’est un peu cour dsl V.V]
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeMer 23 Avr - 21:53

Vive et silencieuse comme toujours, Despair arracha la tablette de chocolat des mains du proxénète, la reniflant et plissant son nez en une grimace de dégoût tout à fait explicite. Soupirant en secouant la tête, elle jeta la friandise au sol, l'écrasant sous son pied d'un geste lent. Si il mangeait des choses pareilles, il aurait mauvais goût, c'était pas du jeu ! Déja qu'il ne présentait pas toutes les caractéristiques des repas trois étoiles...
La tablette écrasée gisait lamentablement dans la poussière, et la Louve-Garou se recula d'un bond silencieux, examinant plus avant sa proie. Il promettait de ne pas avoir trop mauvais goût, quoiqu'elle l'eut préféré un peu plus musclé et moins arrogant. Ca rendait la chair filandreuse, me demandez pas pourquoi !


_ Jusqu'à ce que je vous ai coincé , pourriez-vous cesser de manger de cette chose ? Ca donne une texture répugnante à la viande ! Quand au goût, n'en parlons pas...

Despair et la délicatesse, une grande histoire d'amour... Cependant, la photographe avait vraiment envie de s'amuser avec Lawrence avant de briser sa nuque et se repaître de sa chair. Elle voulait le pousser à bout, comme il devait régulièrement pousser à bout ceux qui avaient le malheur d'être à son service, comme il devait pousser à bout même les clients de l'hôtel Jiken...
Dans la lumière étrange du soleil en train de se préparer au coucher, sa peau avait pris un éclat bleuté semblable à celui qui animait par endroits sa chevelure. Lâchant un grondement caressant en guise de rire, Despair tournoya un instant sur elle-même comme une enfant, le corps penché en arrière, comme offerte à quelque chose qu'elle seule devinait. Quelques minutes passèrent de la sorte avant qu'elle ne reporte son attention sur le blondinet. Elle se sentait d'un coup fatiguée par sa présence et son étroitesse d'esprit. Franchement, il la prenait pour quoi ? Une marionette ?


_ Soyez gentils, bouclez-la. Votre présence est insupportable, et au cas où vous n'auriez pas remarqué, il n'y a plus que deux heures avant que le soleil ne commence à se coucher. Le seul coneil que je peux vous donner est d'éviter de me mettre en rogne, ou vous pourriez me servir de repas plus tôt que prévu. Compris, Law' ?

Irritable avec ça, la petite photographe, mais Law' ne pourrait pas dire qu'il n'était pas prévenu, bien au contraire. Et si son surnom ne lui plaisait pas et qu'il se plaignait trop, il pourrait sans doute s'estimer heureux si elle ne lui crevait pas les yeux ou ne lui brisait pas un ou deux membres. En bref, si elle optait pour le Noma-oi au lieu de l'Oni, qu'elle réservait à la chasse. Vous n'avez jamais vu fuir un unijambiste ? C'est un spectacle assez étrange, pour être honnête, mais qui ne manque pas d'humour.
Se rapprochant de sa victime future, elle l'observa tranquillement avant de s'étirer avec langueur, faisant bouger chaque vertèbre une à une en silence et grimaçant légèrement sous la douleur. Inconvénient d'avoir des vertèbres pointus, c'est que ça se coince régulièrement et c'est trés douloureux.

[ un post minable et sans intérêt, sorry ]
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeJeu 24 Avr - 18:09

[Meuh Non !]

2 heures avant que le soleil ne se couche, cela lui laissait au moins une heure tranquille … 30 minutes minimum … Parfait … Lawrence avait une violente envie de voir jusqu’où il pourrait aller avant de prendre la fuite .
Alors comme ça le chocolat donnait à la viande humaine mauvais goût ? Lawrence se coucherait beaucoup moins bête qui la veille, il avait appris énormément de chose en à peine une heure … Le sourire de Lawrence s’agrandit … nan il n’avait pas compris, où du moins il ne voulait pas comprendre s’était plus amusant. La tablette de chocolat 75% pure Cacao gisait sur le sol, la jeune louve était vraiment très irritable ça en devenait réellement amusant, Lawrence se délectait de se spectacle … Il ouvrit une deuxième tablette, la dernière qui restait dans sa poche et fit mine de trinquer avec la jeune fille …


« Compris chère Despair ! »

Puis il croqua dedans avec défis … Il fixait de ses yeux azuréen Despair et eu un rire sarcastique … quelle dommage qu’une charmante créature comme celle-ci se transforme en monstre sanguinaire à la nuit tombée …Oui, vraiment c’était fort dommage, si il avait fait d’elle Sa chose, elle aurait pus lui rapporter gros … Il avait bien compris qu’il ne l’aurait pas … Elle avait gagnée, il avait aussi compris que si il se trouvait encor dans les parages à la nuit tombée ils aurait de gros ennuie … Mais c’est bien connus, Lawrence est joueur … et quitte à devoir courir pour se mettre à l’abris lorsqu’elle en aurait marre , il voulait tout de même tenter le coups … il n’avait jamais rencontrer de loup-garou, peut être ne serait il plus en vie si cela avait le cas mais peut importe… Il imaginait avec joie le spectacle d’un loup-garou en train de dévorer ses victimes le sang coulant à flot et la chaire déchiquetée volant dans tout les coins … du moment que ce n’était pas lui qui se faisait dévorer tout aller bien … Despair devait sans doute se livrer à ce massacre régulièrement avant la chaire avec appétit … Si c’était le cas, ça rendait les lèvres de la jeune fille extrêmement attirante … Lorsque Lawrence se rendit compte de ce à quoi il pensait il se mit à rire, il se laissa glisser le long du mur, et lorsque il se retrouva assis sur le sol il dit …

« J’était en train de me demander ce que cela faisait de manger de la chair humaine … êtes vous vous même lorsque vous tuez vos pauvre victime où être vous possédé intégralement par la bête féroce ? »

Il fixa pendant un instant la jeune fille avec intérêt puis leva les yeux, le dôme donnait au soleil une lueur étrange, enfin, il aurait été étrange pour une personne n’étant pas née sous ce dôme … Personne ne connaissait la vrais lueur de ce soleil … Les ombre que projetait s’était encor agrandis comme pour rappeler au monde que le temps passait … ce temps qui ne s’arrêtait jamais et qui passait plus où moins vite selon les points de vue … Pour Lawrence, le temps se traînait … parfois même il s’arrêtait . Le proxénète s’ennuyait sans arrêt, et le seul moyen de faire passer le temps, s’était de jouer encor et toujours avec les gens qu’ils rencontrait … Comme d’habitude … A pars le fait que la jeune fille était un loup-garou, elle était comme tous le monde, une marionnette avec qui il jouait … tous simplement …

[Moi c’est pas terrible … je me rattraperais je le jure >.<]
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeVen 25 Avr - 22:11

[ mdr, on va se faire des excuses à chaque post à ce rythme ! ]

Law' prenant Despair pour une marionette, Despair prenant Law' pour un pantin... Le duo de poids plume devait donner un spectacle étrange, ridicule même ! Se cherchant mutuellement, se provoquant mutuellement... Une tension palpable semblait vibrer aux alentours de cette malheureuse tour qui n'en demandait pas tant, loin de là !

La jeune femme haussa un sourcil en voyant le blondinet mordre dans une nouvelle tablette. Il la cherchait ? Et bien il venait de la trouver ! S'approchant du blond qui venait de se laisser glisser et déblatérait tranquillement, elle l'attrappa par le col, le relevant avec une force insoupçonable au vu de sa corpulence. Dans le mouvement, elle vit mieux les yeux. Les yeux bleus du proxénète. Bleus...
Ses lèvres se retroussèrent tandis qu'un son proche du feulement passait entre ses lèvres. ce type devait le faire exprés, cen'était pas possible autrement. Encore que ses yeux à lui n'étaient pas assez délavés pour qu'elle veuille les lui arracher, mais elle avait envie de lui faire peur, de faire céder ses nerfs. D'effacer ce sourire...
Les lèvres de la louve s'étirèrent en un rictus menaçant tandis qu'elle tordait le poignet du proxénète, lui faisant lâcher sa tablette qui subit le même sort que la précédente. Poussière, coup de botte à semelles bien lourdes et épaisses... Le chocolat n'avait plus de chocolat que le nom. Elle fondit ensuite sur Lawrence, l'embrassant de force avant de se reculer, rejetant avec écoeurement le chocolat qu'elle avait été cherché directement dans sa bouche. Franchement, si ça ne n'était pas une mesure radicale, elle ignorait ce qu'il lui fallait !


_ Je mange de la chair humaine comme je pourrais manger du porc ou du chien. Certains se cachent et se mentent, prétendant être sous l'influence d'une "bête". Pas moi. Aprés tout, j'en mange depuis toujours, ou presque, contrairement à eux... On s'habitue trés vite au goût, ça n'a rien de comparable avec la viande de rat !

Les yeux de la louve se plissèrent un instant tandis que les souvenirs de la rue et de la terreur qu'elle avait ressenti affluaient à son esprit. L'instant suivant, ils avaient repris leur éclat presqu'enfantin, fixant Law' avec une curiosité teintée d'avidité, impatiente de sa réaction. Il faisait une parfaite marionette, quoiqu'ayant un peu trop d'individualité. Mais bon, une fois qu'elle aurait commencé sa traque et tendu ses filets, il serait sans doute plus accomodant... la peur de la mort brisait souvent une bonne part du caractère des gens, quand elle n'empirait pas les traits principaux, hélas !
Se décidant à relâcher les poignets de son futur repas, elle ne put s'empêcher auparavant de laisser ses dents caresser la jugulaire, la mordant juste assez pour faire couler un filet de sang qu'elle lapa. Bon goût... quoique trop sucré. Il était sans nul doute sûr de son charme, et un peu dragueur, ça générait souvent pas mal d'endorphines. Et avec en plus le chocolat qu'il s'avalait...


_ Vous avez plutôt bon goût, quoique votre sang soit un rien trop sucré...

Un ronronnement s'échappa de sa gorge tandis que ses yeux pétillaient de joie. Tranquillement, elle détacha ses couettes basses qui commençaient à la gêner, libérant ses cheveux et mettant les deux élastiques couleur de sang dans la poche de son short en jean, avec quelques difficultés étant donné qu'il était assez prés du corps.

[ arf, elle m'échappe totalement - -" ]
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeSam 26 Avr - 15:01

[x3]

Pauvre Lawrence qui pour la première foi de sa vie était en manque de chocolat, il avait cru que 3 plaques seraient largement suffisant mais apparemment non … La prochaine foi qu’il irait à la recherche d’une prostituée, il penserait à prendre le stock, Deux où trois tablettes de chocolat noir pure cacao pour l’amertume, une tablette de chocolat au lait pour la douceur et une tablette de chocolat blanc pour … ha non, pas blanc, Lawrence n’aimait pas le chocolat blanc qui n’avait absolument rien de chocolaté, ni la couleur, ni le goût …

Le sourire du jeune homme s’effaça un peu lorsqu’il fut mit debout par Despair, il ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle ait une telle force, bien qu’il ne soit pas particulièrement lourd, il ne s’imaginait pas qu’elle pourrait faire cela, en effet la force qu’elle possédait était belle et bien insoupçonnable, si insoupçonnable, que le petit jeu auquel tous deux jouaient devenait dangereux, si jamais ses nerfs lâchaient ou si elle n’avait plus envie de jouer, elle pourrait facilement le tuer, à moins que Lawrence soit plus rapide, qu’il ai le temps d’attraper l’arme et de bien viser, mais après la petite démonstration d’art martiaux dont il avait été témoin, le proxénète commençait à douter de sa propre rapidité et commençait à regretter le fait de ne pas avoir entraîner les deux hommes qui AURAIENT dû l’accompagner… Il avait pas mal sous estimé la créature à la poigne d’acier … Ses poignets meurtris demeuraient prisonniers, elle, elle le fixait de ses yeux noirs. Lawrence fut légèrement surpris lorsque leurs lèvres s’unirent, mais il ne pouvait pas la repousser, et de toute façon il n’en avait pas l’intention, se dire que ces lèvres avaient déjà étaient en contact avec de la chaire humaine les rendait extrêmement attirantes, lorsqu’elle arrêta il en fut presque triste …

Attendant la suite, il fixait les lèvres de la demoiselle former des mots qu’il écoutait avec intérêt tout en étant extrêmement attentif au moindre geste de la louve, alors elle était consciente lorsqu’elle tuait et dévorait sa victime, et cela ne lui posait apparemment aucun problème, décidément, cette femme était pleine de surprise … Lorsque cette dernière s’approcha du cou du proxénète, celui ci eu un geste de recul, se demandant si oui ou non elle avait l’intention de le tuer en lui coupant la jugulaire à l’aide des dents. Il éprouva alors une douleur au niveau de celle ci et se dit alors que la réponse devait être oui. Mais apparemment il se trompait, lorsqu’il sentit la langue de la jeune fille, il compris qu’elle voulait juste goûter. Elle le trouvait sucré.

Lorsqu’elle le lâcha enfin, le jeune homme frotta nerveusement l’endroit de la morsure tout en continuant à fixer avec méfiance la jeune demoiselle qui à présent se détachait les cheveux, ils avaient une jolie teinte noire et lui descendaient jusqu’au milieu du dos.
Le soleil descendait de plus en plus dans le ciel, et le charmant blondinet se demanda combien de temps avait passé depuis qu’il avait quitté l’hôtel, certaines personne devait avoir remarqué sa disparition et le proxénète craignait qu’elles essayent de le flouer, on ne pouvait faire confiance en personne, encor moins dans cet enfer terrestre … Alors qu’il était pris dans ces réflexions il se mit à jouer avec la chaîne qui ornait son cou, plusieurs employés avaient déjà essayé de le voler, évidemment Lawrence s’en était aperçut sans trop de difficulté et avait pris un malin plaisir à les torturer jusqu'à ce qu’elles avoues, puis elles étaient mortes, un professionnel s’était arrangé pour qu’elles ne recommencent plus, cela était toujours fort amusant … Le sourire qui avait quelque minute auparavant disparut du visage du jeune homme éclaira de nouveau son visage, puis il fit de nouveau attention à la jeune fille qui était en train de se battre avec des élastiques pour les faire rentrer dans sa poche.

Il la regarda avec amusement puis lorsqu’elle eu réussi à faire ce qu’elle voulait, il dit


« Ai-je le droit de savoir ce que vous ferez à la nuit tombée ? »


Le jeune homme pensait connaître la réponse mais il préférait être sur, si elle avait décidé de le prendre en chasse mieux fallait être au courant pour pouvoir prendre des précautions. Il n’avait aucune envie de mourir cette nuit ni les autres nuits d’ailleurs … Intérieurement, il réfléchissait au moyen qu’il pourrait utiliser pour encore échapper à cette mort qui avait tendance à essayer de le rattraper quoi qu’il fasse … Bien que rien ne pouvait le faire deviner, il craignait la demoiselle.
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeVen 2 Mai - 15:21

Contre toute attente, Despair esquissa un "sourire" et tourna le dos au proxénète, offrant une cible facile. Elle ne s'amusait plus, elle commençait à se douter de ses réactions. Il avait eu peur, probablement. Ses muscles étaient fins et souples, pas saillants et durs. Mais elle avait plus de force que le laisser penser sa stature, et cela effrayait presque plus que sa peau aux reflets bleutés ou ses nombreux tatouages. Les gens sont étranges, les gens sont absurdes... Un soupir lasse franchit ses lèvres tandis qu'elle haussait les épaules et tournait la tête vers le blondinet. Tout compte fait, avait-elle envie de le chasser ? Elle ne savait plus...

_ Sans doute vous traquerais-je...

Sa voix était morne, elle voulait dormir. Quitter ce lieu et cet être déprimants et dormir. L'idée de la chasse n'était tout comptes faits pas si enthousiasmante. Elle voulait juste dormir. Fermer les yeux et se laisser porter dans un monde où Tokito ne serait pas fou, où elle ne tuerait pas, où le Dôme n'existerait pas. Tout bêtement, être libre... Elle aimait tuer, mais en ressentait parfois quelques remords, le plus souvent à l'approche de son heure, comme en ce moment. Ces instants où la lassitude et l'ennui étaient plus présents que jamais, où la minuscule flamme d'espoir qu'elle entretenait tant bien que mal vacillait pour finalement s'éteindre et laisser place au chasseur...
Se laissant glisser au sol, elle ramena ses genoux contre sa poitrine, les serrant entre ses bras, recroquevillée au maximum sur elle-même comme pour se protéger de la peur et du vide qui naissaient en elle. Bientôt, elle croiserait peut-être celui qui l'avait sauvée... Bientôt, elle devrait peut-être le traquer, le tuer, juste pour l'empêcher de boire son sang... Son visage se baissa davantage, disparaissant totalement entre ses bras. Qu'elle avait envie de quitter ce lieu, de s'effacer pour de bon... et en même temps, elle souhaitait de toutes ses forces parvenir à rester ainsi, en apprenant simplement ce qu'elle n'avait jamais réellement connu. la sécurité, la chaleur de bras où se réfugier en larmes...


_ Mais je ne suis même plus sûre d'en avoir envie...

Vide... Dépourvue de la moindre étincelle de cet espoir qui pourrait l'aider à tenir... Elle pouvait bien apprécier de tuer, mais en attendant, elle ne détruirait jamais la Mafia, Justice et le Gouvernement pour de bon ! Elle était condamnée à se repaître de corps anonymes. en un sens, elle était plus pourrie encore que ce lieu. Elle était enfoncée au plus profond de la fange qui constituait Tokyo-II.
Se redressant au bout de ce qui lui sembla une éternité, mais qui n'était peut-être que dix minutes, elle tourna vers le proxénète un visage où se partageaient la peur et la peine. une moue boudeuse aux lèvres, avec un regard d'enfant perdue, elle ressemblait à l'enfant sans nom qui se repaissait de cadavres pour survivre qu'elle avait été. En un sens, elle n'avait jamais cessé de l'être...

Levant un visage triste vers le ciel, elle pâlit légèrement en voyant que son heure approchait à grands pas. une fois la chasse lancée, elle se sentait bien mais avant... de plus, elle n'avait jamais chassé dans cette partie de la ville, et ignorait qui elle pourrait croiser. Justice ? Peu probable dans ce coin désert de la ville. mais pour un être aussi fou que Tokito, ce pouvait être un terrain idéal, bien qu'il y ait sans doute peu de proies potentielles... Impossible, elle ne voulait pas, ne pouvait pas le croiser. impossible, ça n'avait pas le droit de se dérouler ainsi ! Crispant ses poings, son regard reprit de sa superbe, la peur s'effaçant doucement au profit d'une expression inflexible. Qui qu'il arrive, elle ne souhaitait pas le croiser. et tant qu'à faire, autant que Lawrence soit prudent également, elle n'aimerait pas que quelqu'un s'en prenne à une de ses proies potentielles.

_ Soyez prudent en rentrant, certains vampires sont cent fois plus dangereux qu'un loup-garou qui n'a pas chassé depuis deux jours. leur folie leur ôte toue humanité, ils pourraient vous tuer même si vous étiez leur femme ou leur enfant.
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MessageSujet: Re: Clichés maudits   Clichés maudits Icon_minitimeVen 9 Mai - 20:53

Il avait gagné, elle avait l’air de jeter l’éponge … Son sourire s’agrandit il se sentait soulagé et
confiant, elle ne ferait rien contre lui pour le moment… Du moins il le pensait … La jeune louve semblait fatiguée, lasse il aurait mieux fait de chercher un adversaire à sa hauteur si cela existait …
Le soleil continuait inlassablement sa course tandis que les ombres continuaient de courir le long du sol … La nuit ne tarderait pas à tombée il valait mieux rentrer jeter un coups d’œil sur les employés qui devaient avoir ouvert le champagne pour fêter son départ tout en espérant qu’il se soit fait tué, quelle bande d’ingrat si ils ne lui rapporteraient pas autan d’argent il s’en serait déjà débarrassé depuis un long moment , il aurait préféré être totalement seul plutôt qu’entouré par ces choses, mais il n’avait malheureusement pas eu le choix, il préférait largement vendre ces corps plutôt que le sien et il en avait eu la possibilité : C’est ce que l’on pourrait appelé la loi du plus fort … Il fixait toujours le jeune fille avec ironie … Lorsque l’on la regardait de plus prés, elle n’avait absolument rien d’une loup-garou, elle semblait innocente comme une enfant, quelle dommage, elle aurait facilement pu amadouer ses clients avec un regard pareille, mais Lawrence avait bien compris qu’il aurait beau lui parler des capacités qu’elle avait, elle répondrait toujours de façon négative, elle avait plus de caractère qu’une jeune femme « normale » (le mot reste large) vivant à Tokyo II …

A quoi jouait-elle ? Voilà qu’elle lui disait de faire attention en rentrant … Se soucierait-elle pour lui ? Il en doutait fortement, quel intérêt aurait elle à ce qu’il reste en vie ? tel était la question … Le proxénète haussa les sourcilles se demandant si la jeune fille ne serait pas sous l’emprise de diverses drogues pour se soucier de son sort … Décidément le jeu n’avait plus aucun intérêt … Cela n’était plus amusant


« hum, j’ai survécu 24 longues années sans qu’il ne m’arrive rien, vous devez vous douter qu’avec mon travail je dois principalement sortir la nuit affin de veiller sur mes employés et de trouver de nouvelles recrues alors dite moi ce qu’il vous prend … Auriez vous peur pour moi ? »

La réponse ne l’intéressait pas, lui aussi devenait lasse, il devait rentrer … Il se mit alors en marche , lorsqu’il passa à coté de Despair, il lui caressa les cheveux de ses doigt gantés murmurant doucement, juste assez fort pour qu’elle entende …

« Quel dommage »

Lui tournant alors dangereusement le dos, il commença à s’éloigner, il y’avait un silence de mort, seul l’écho des pas de Lawrence résonnait dans ce lieu, il n’y avait personne aux alentours, a croire que la tour faisait fuir les gens. Peut être que cette tour émettait des onde maléfiques et que tous ceux qui l’approchait finissait par devenir fou. Qui savait ? et quelle importance me dirait vous … C’était cette ville qui émettait des ondes maléfiques et qui rendait les gens dingue … pas la tour, cette ville dans laquelle tous les habitants était prisonniers, dangereux et antipathique , oui, tout était de la faute de la ville , Lawrence aurait pu donner n’importe quoi pour être né à l’extérieur, malheureusement, cette liberté faisait partis des rares choses qu’il ne pouvait posséder parmis lesquelles se trouvait : le monde, les étoiles, une rivière de chocolat et la tranquillité … Qui à dit que Lawrence était un être exigent ?
Avançant à une vitesse négligeable Lawrence réfléchissait tout en guettant le moindre son. Lorsqu’il fut à une vitesse raisonnable de la jeune fille, il lui lança :


« Dans ce cas : je vous dit au revoir très chère créature, j’imagine que nous nous reverrons ? »
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