| | Kirasagi Kurogane - Blacksteel Appeal | |
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Invité Invité
| Sujet: Kirasagi Kurogane - Blacksteel Appeal Sam 8 Nov - 2:17 | |
| Identité
- Nom : Uchiha(évantail)
- Prénoms : Sasuke (assasiner)
- Surnom : Kurogane (acier noir)
- Âge : 18 ans
- Date de naissance : 31 Octobre (Scorpion, Serpent)
RP NDA: Je présente mes excuses à mes lecteurs qui verront que l’ordre des chansons dans le film n’est pas respecté, mais j’avais besoin de les mettre dans l’ordre suivant. Merci de votre compréhension xD Les paroles des chansons de The Nightmare Before Christmas de Tim Burton appartiennent à Danny Elfman.
Mon passé? Personne ne le connaît et ne le connaîtra jamais. Mais bon, puisque votre sort et scellé maintenant… Pourquoi ne pas vous raconter mon histoire? Ma vie, pour faire simple, a toujours été rythmée comme ce dessin animé que j’affectionne tant… Comme The Nightmare Before Christmas.
1. This is Halloween.
Boys and girls of every age, would you like to see something strange?
Je suis né à Tokyo II il a 18 ans de cela, lors d’une nuit orageuse et sans lune, une nuit d’halloween. J’appartenais au clan très réputé des Uchiwa, qui était, après la mafia, la plus grosse concentration de pouvoir et de richesses de toute la ville. Mon enfance fut banale, ennuyeuse et frustrante. J’étais certes, en tant que fils de riche, à l’abris du besoin, cependant, ma famille n’avait de considération que pour mon frère aîné dans l’ombre duquel j’avais toujours vécu. Cela ne me dérangeait pas, je dois dire, puisque je vénérais celui-ci. Mon frère, Itachi, était un surdoué; plus intelligent, et c’est beaucoup dire, que la plupart des adultes du clan. C’était quelqu’un, bien qu’il ne fût jamais très proche de moi auquel il n’avait jamais de temps à consacrer, quelqu’un de responsable, d’exemplaire. Jusqu’à ce funeste jour où ma vie changea à jamais. Un jour, mon frère, alors que je venais, comme d’habitude, le regarder travailler avec admiration dans sa chambre me demanda un service: j’avais pour mission de sortir et d’aller lui chercher un revolver. Je fus d’abord réticent à cette idée, sachant qu’elle pourrait m’attirer des ennuis, mais trop heureux que mon frère ait recours à mon aide, je sortis en courant de la maison, fou de joie. Si j’avais su ce qui m’y attendrait en rentrant… Lorsque je rentrai chez moi, l'appartement était étrangement calme. Il y a planait une atmosphère inquiétante, et tandis que je passais la porte, un frisson de terreur me parcourut l‘échine. Toutes les lumières étaient éteintes. Il n'y avait pas le moindre signe de vie, ce qui était étonnant , l‘endroit étant toujours très animé, de coutume. Peut être étaient-ils simplement sortis? Ou peut être me préparaient-ils une surprise? Ca, pour une surprise, j’en eus une. Je fis quelques pas de plus, pénétrant dans le salon, et vis, à mes pieds, du sang. Les membres de mon clan dans un bain de sang. Je poussai un cri de terreur. Qui avait bien pu faire cela, qui? Pris de panique, je me mis à courir dans le vaste appartement, appelant mes parents désespérément. J’explorai toutes les pièces, mais en vain; je ne les trouvais pas. Ils n'étaient pourtant pas avec les autres corps. C'était impossible. Ils ne pouvaient pas être morts, eux aussi... Il n'y avait plus qu'un seul endroit où je n'avais pas regardé: la chambre de mes parents. Devant la large porte de bois, je tremblais de tous mes membres. Mon cœur battait à tout rompre. J’appelai encore une fois mes parents, ayant l'espoir qu'ils soient là, encore vivants. Et malheureusement pour moi, on répondit:
" SASUKE! N'ENTRE PAS! "
Des cris, puis plus rien. Petit enfant que j’étais, j’étais pétrifié de terreur, mais je ne pouvais aller contre la fatalité; je devais savoir. Prenant mon courage à deux mains, rassemblant toutes mes forces de petit garçon, je poussai la porte d'un coup sec. Je vis, tout comme précédemment, mes parents gisant au sol. Et derrière eux, un homme, dont on ne distinguait que les yeux rouges, luisant dans la pénombre. Les yeux rouges de mon frère.
I am the one hiding under your bed, teeth ground sharp and the eyes glowing red.
" Grand frère... Ce n'est pas possible... tu n'as pas pu... Pas toi... "
Désespéré, je tombai à genoux, les yeux embués de larmes.
" Pourquoi? " Murmurai-je, en regardant l'assassin, le regard plein de tristesse. Itachi, de son air impassible habituel, répondit, d'une voix rauque.
" Tu as apporté ce que je t'avais demandé? "
Je ne répondis pas, et, secoué de tremblements, je jetai l'arme aux pieds de mon frère que celui-ci ramassa. Je levai alors les yeux vers celui que j’admirais tant, celui qui avait décimé ma famille, et réalisai à cet instant que j’étais sûrement le prochain sur la liste.
" NE... NE ME TUE PAS! " Criai-je, en prenant mes jambes à mon cou.
Itachi, d'un calme olympien, se contenta de charger le revolver et de tirer. Je vis avec effroi la balle passer juste devant mes yeux pour aller se loger dans le mur. A quelques centimètres près, c'était dans ma tête. Terrifié, je n'osai plus bouger, et ne pus détacher mes yeux de ce visage impassible qui me regardait. Alors, mon frère s’approcha de moi et me mit le revolver dans les mains.
" Si tu veux être en mesure de me tuer un jour... Remplis ton cœur de ressentiment!!! Hais moi!!! Sauve ta vie lâchement... Fuis... Fuis! Accroche-toi à la vie... "
Il rangea son sabre, et poursuivit:
" Tu te serviras de ce revolver. "
J’avais 7 ans. A cet ans j‘avais déjà quitté le tendre monde de l‘enfance pour celui, froid et cruel, des adultes. Et j’aurais préféré que cela n’arrive jamais. A 7 ans, j’avais déjà un lourd devoir de vengeance à porter.
In this town we call home, everyone hail to the pumpkin song.
…
2. Poor Jack
How could I be so blind?
Me répétais-je sans cesse. Je fus ainsi trahi par mon frère adoré, et comme des milliers d’enfants dans cette funeste ville, je fus jeté dans la rue, dans la misère la plus noire. Mais par chance, je n’y restai pas bien longtemps. Car j’avais oublié que j’étais assis sur une immense fortune et que j’étais le dernier de mon clan décimé, ce qui pouvait attirer la convoitise de certains mafieux… Allons dire que j’étais tel une petite noble à épouser avec une grosse dot en poche. Ce ne fut pas un mari (heureusement pour moi) mais une étrange dame qui vint me chercher. Quelqu’un qui, comme mon frère, changea ma vie. Lorsque je ferme les yeux, je la revois encore sortir de cette limousine immaculée, marchant parmi les enfants miséreux telle la Beauté de Baudelaire marchant au dessus des morts, pour venir me tendre sa main blanche. Une femme grande, belle, aux longs cheveux noirs, vêtue de vêtements hors de prix et les yeux pétillants de malice et d'intelligence. Ses lèvres affichaient un sourire satisfait, comme si elle se félicitait de m‘avoir trouvé là. Nous nous toisâmes longuement l‘un l‘autre. Ce fut l'instant le plus étrange de toute ma vie d‘enfant; comme si quelque chose était passé entre nous. Tandis que son regard était doux et semblait dire: " Je ne te ferai aucun mal", le mien renfermait une tristesse et une douleur telle qu’on avait l'habitude de voir chez les enfants de Tokyo. La femme, qui me tendait toujours sa main aux ongles parfaitement manucurés me lança alors, avec un sourire mystérieux:
" Viens. "
Moi, qui n'avais rien à perdre, je lui pris la main et la suivis, méfiant mais intrigué. Je découvris bien vite que cette femme qui l'avait trouvé dans la rue s'appelait Satsuki, et qu'elle appartenait à cette mafia si puissante qui contrôlait la ville entière et le gouvernement lui-même. Oui, je devins le fils adoptif des l’une quatre grands devant qui Tokyo tout entier s'inclinait. Je laissai volontiers mon destin entre ses mains de duchesse, peu importait ce qu‘il adviendrait de moi.
And I Just have to wait until next Halloween, ‘cause I got some new ideas that will really make them scream! …
3. Oogie Boogie’s Song Well well well, what have we here?
Ce furent exactement ses mots. Avec ses énormes cernes, et cet air effrayant et sombre que lui seul avait, il m’avait toujours fait penser à ce personnage. Tout comme Oogie Boogie, au premier regard, jugé manipulateur, démoniaque, cupide. Je me revois encore assis sur ce canapé fatidique, avec devant moi cet homme qui avait plus un air de psychopathe enfoui que de parrain (quoique ce fut un peu la même chose), accroupi sur son propre fauteuil, et à ses côtés Satsuki, celle qui était venue me chercher dans la misère des rues de Tokyo II. Ce son répétitif et improbable du chocolat brisé contre les dents du parrain, ces deux regards angoissants fixés sur moi.
« Êtes-vous sûre que c'est le bon, Satsuki-san? »
Quand je repense à cette phrase, j’entends dans ma tête, comme il semblait penser au fond de lui:
This can’t be the right guy!
« Tu me sous estimes, mon cher? Renchérit ma nouvelle mère. Je te signale que tu n'es pas le seul à avoir d'excellents informateurs. Et puis je te rappelle qu'il a le bon blason sur ses habits. Par contre, le pauvre petit a l'air effrayé, il n'a pas dit un mot. Et regarde moi ces yeux vides comme le tonneau des Danaïdes.. » dit-elle, en agitant sa main devant mes prunelles rouges. « On dirait vraiment qu'il est dépressif ce gosse! Je vais me charger d'arranger ça. Peut être que l'intégrale de cet affreux dessin animé avec ces monstres de poche arrangera quelque chose... »
J’ignorais qu’elle parlait de regarder l’intégrale de Pokémon, ce dont je me serais bien passé. Car Satsuki tint sa parole, elle, mit immédiatement la cassette en anglais sans sous titres. Le début de mon horrible transformation en bilingue. Enfin, je m’en plains, mais comment aurais-je pu vivre sans la langue de Shakespeare?
Vides? Non, ce n'étaient pas seulement mes yeux qui l'étaient. Mon âme et tout mon être étaient remplis de vide. Tandis que l’affreux dessin animé passait sur l’écran, je n'entendais même plus les deux grands juger de mon sort, tellement j’étais obsédé par la vision d’autres yeux luisant dans la pénombre, par ce sang qui n’arrêtait pas de couler.
« Je suppose qu’avec Uchiwa s’ajoute un prénom à ton nom complet, dit l’homme aux cernes. Tu as du sûrement voir des choses horribles, et je suppose que tu ne voudras pas nous en parler, alors vais te demander maintenant de revenir dans le monde des vivants et de nous dire comment tu t’appelles, mon garçon. »
Silence. Hors de question de révéler mon identité complète, dernier bastion que je pouvais défendre, moi qui n’avais même plus de fierté, ni d’honneur.
« ...Le choc, sûrement. » conclut l’homme aux cernes, en arrachant un dernier morceau de chocolat. « Satsuki-san, je crois qu’il va falloir que vous lui donniez un nom, car je doute que l’appeler Médor ne lui plaise, même si je suis convaincu que ça lui irait bien, mais que voulez vous. »
« J’en ai peut être un, d’un manga que j’ai lu il y a des années. Il me fait penser au héros. Mais comme Peacemaker n’est pas un prénom (enfin, je ne crois pas, et puis il n’a pas l’air d’un grand pacifiste dans l’âme), je pourrais l’appeler... Kurogane. »
Acier noir. La prestance de mon nouveau nom me fit relever les yeux. Elle ne se rendait pas compte que plus que trouver une façon de me nommer, elle m’avait donné là une dignité, une base pour construire ma renommée future. Car la lame de mon sabre est bien en acier noir. L’homme, en roulant en boule entre ses paumes le papier d’aluminium de la tablette finie, dit:
« Ca a l’air de lui plaire, n’est-ce pas, mon petit? »
Je ne répondis pas, mais je n’en pensais pas moins. Alors, le Parrain se tourna vers sa collègue, et dit, en une sorte de sourire étrange:
« Très bien, nous allons faire de lui quelqu’un. Qu‘il vienne avec moi, je vais lui présenter ses deux autres maîtres… à ce gentil petit chien. »
And now with your permission, I’m goin’ to do my stuff! … [/list]
Dernière édition par Kurogane le Sam 8 Nov - 13:37, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Kirasagi Kurogane - Blacksteel Appeal Sam 8 Nov - 2:39 | |
| NDA: dsl si j'ai mal joué Chie ^^' 4. Kidnap The Sandy Claws!
Barry him for ninety years, then see if he talks! Enfermé dans ma chambre devant le chef d’œuvre de Tim Burton en anglais pur, que je découvrais pour la première fois, je les attendais, car Satsuki m’avait dit qu’ils viendraient me rendre une petite visite. J’avais rencontré Hitsugi-sensei et Gin-sama, mais pas mes trois futurs collègues, si l’on pouvait les appeler ainsi. Malheureusement pour moi, ils ne tardèrent pas.
Lorsqu’ils me virent tous trois, chacun eut son expression particulière. Suzaku, le seul garçon de la bande m’adressa un regard noir, signe du commencement de notre rivalité éternelle. Jun, la blonde aux trois neurones se battant en duel (et je doute qu’elle en ait autant parfois, croyez moi) me fit un grand sourire. Mais celle qui m’intrigua le plus fut la dernière, la brunette énigmatique dont le souvenir me reste, Chie. Elle me regardait avec des yeux qui me dévoraient, comme si elle jouissait sadiquement de la souffrance qu’elle me ferait subir, moi, son nouveau jouet à torturer. J’en eus un frisson.
Alors, tandis que Suzaku s’en allait sans se présenter, et que Jun le suivit mais en étant déjà un peu plus polie, la dernière vint près de moi et commença son nouveau petit jeu: énerver le bloc de glace miniature que j’étais.
« Alors c’est toi le petit chien que Satsuki-san a recueilli dans la rue? Dit-elle en riant. Du moins c’est-ce que dit Daikirai-sama. Comment tu t’appelles? »
« …Kurogane. »
« Effrayant comme nom pour un toutou, m’enfin. Moi c’est Chie, enchantée, je suis la successeuse de Hitsugi-sama. Tu regardes quoi? »
« Je ne sais pas. Satsuki m’a mit ça sans me dire ce que c’était. Je ne comprends pas tout… mais ça parle d’Halloween. »
« Ah oui, je vois. The Nightmare Before Christmas! Je connais ce film par cœur. Il est génial. Bref, Tu préfères pas venir jouer avec moi plutôt que de rester enfermé là? Enfin je sais pas hein, on pourrait par exemple jouer à « rapporte la balle » ou un truc comme ça, non? Un chien ça n’aime pas rester enfermé en général! »
Puis elle éclata de nouveau de rire. Je la regardai avec colère.
« Je ne suis pas un chien. »
Elle me sourit et me tendit sa main que je pris. Elle fut ma meilleure amie, jusqu’à sa disparition dans les ténèbres, pour ainsi dire, exactement six ans plus tard. Je ne la revis plus jamais, et n’ai jamais su les raisons de son départ. Lock him in a cage and then, throw away the key! …
5. Jack’s Obsession
Something’s up with Jack, Something’s up with Jack. (…) Never says a word, hope he hasn’t died « Kurogane-san. C’est l’heure de votre entraînement. Venez immédiatement. »
J’entendais la voix sévère de mon maître derrière la porte, mais même si j’avais peur d’elle comme les enfants ont peur du croque-mitaine, je ne me levais pas pour aller l’ouvrir. Je l’en réduisais à aller chercher quelqu’un pour ouvrir la porte. Et cela durait depuis plusieurs semaines, depuis que j’avais eu mes quinze ans. Car j’étais occupé par quelque chose de plus terrible encore que l’entraînement d’Hitsugi-sensei. What does it mean? What does it mean? Plus je vieillissais, et plus mon devoir de vengeance devenait lourd sur mes épaules. Plus mon mal être grandissait. Moi qui n’étais pas déjà d’un naturel sociable, je m’enfermais dans ma chambre pour n’en plus sortir. Je passais mes journées enfermé dans mes cauchemars, ou bien entre mes draps à regarder le sang couler de mes poignets… Mais qu’avais-je donc? It’s simple really, very clear, Like music drifting in the air J’avais déjà envie d’en finir; et je le savais, c’était mon frère la raison de tout cela. Je ne pouvais plus supporter cette culpabilité et ce devoir que je ne supporte toujours pas, mais paradoxalement je ne me donnais pas le droit de mourir avant de l’avoir tué; ce qui m’obligeait à soigner mes plaies et aller suivre mes cours… Mais que n’aurais-je pas donné à cet époque pour mourir… Ce fut mon maître qui me sauva de cette épreuve et me ramena à la raison. Il fallait donc que ce soit ma détermination ma nouvelle raison de vivre, celle qui m’aiderait à tenir jusqu’au bout. Eureka! I’ve got it! Cependant cette obsession ne m’a toujours pas quitté. …
6. What’s This?
I’ve never felt so good before! Ce fut à cette même époque que je commençai mon travail de tueur à gages… et aussi à être un peu plus libre. J’entends ici que pendant mes missions, il m’arrivait de me rendre à un certain endroit qui devint plus intéressant qu’il n’y paraissait… le Kabuki-Cho. Là-bas, alors que je venais seulement pour lui soutirer quelques informations j’y fis la rencontre de quelqu’un de plus intéressant encore… Une certaine Phoebé que je commençai à connaître.. Comment dire… plus en profondeur, et qui m’apprit… Certaines choses. A commencer par l’existence de ce que l’on appelait les femmes. Ne croyez pas par là que je fus un machiste né qui ne fit pas même attention à elles, ce qui aurait été faux, sachant que les femmes que j’ai connues ont été très importantes dans ma vie (Satsuki, Hitsugi, Chie); et Phoebé le devint aussi, car elle m’apprit qu’on pouvait s’éprendre de celles-ci et partager avec elles certaines sensations assez.. Agréables. Enfin, mais pourquoi me regardez vous comme si j’étais le Vicompte de Valmont? Bon d’accord, je dois l’avouer, je suis une sorte de libertin qui ne peut se passer des femmes. Je suis même carrément nympho, pas mal de psys vous le diraient. I simply cannot get enough! Ce qui fait que ni plus ni moins, j’en fis mon second métier. Oui je sais, je suis une personne égocentrique, cruelle et sans scrupules qui se fait payer ses services au lit alors que la plupart des gens dans cette ville le font pour subsister; mais apprenez plutôt que la vie est injuste, très chers, et que si je souhaite le faire pour mon bon plaisir, je ne laisserai personne se mettre sur mon chemin. Oh I want it for my own! …Car c’est la seule chose qui m’aide à me sentir vraiment vivant. Plutôt comique, non? Pitoyable, même, si j’ose dire. Indigne de ma nature fière et bourrée de respect de l’honneur. WHAT IS THIS? …
7. Jack’s Lament.
There are few who’d deny, in what I do I am the best For my talents so renowned far a wide Plusieurs personnes dans ma vie m’ont toujours répété que j’étais parfait, que j’avais tout pour moi; que j’étais intelligent, beau à tomber, et que j’excellais dans tout ce que j’entreprenais. When it comes to surprises in the moonlit night I excel without ever even trying Le meurtre est devenu pour moi un jeu d’enfant, et faisant partie des tueurs à gages les plus prisés de la ville, j’exerce mon art silencieusement, et en ne laissant aucune trace; je suis un assassin hors pair, et comme le dit si bien mon prénom, je suis né pour tuer. And I, Jack, the Pumpkin King Have grown so tired of the same old thing Et pourtant, j’avoue que tout cela commence à me fatiguer. Le meurtre, la proximité de la mort et du danger durant les missions qui rendaient la vie un peu plus intéressante, j’en suis totalement lassé aujourd’hui. Oh, somewhere deep inside oh these bones An emptiness began to grow Je ne sais plus la raison pour laquelle je m’accroche encore à cette terre; la vengeance, la volupté valent-ils à ce point le coup de rester en vie? But who here would ever understand That the Pumpkin King with the Skelton grin Would tire of his crown, if they only understood He’d give it all up if he only could Si seulement j’avais tout abandonné ce jour là, ce jour funeste où mon frère a décimé notre clan… Si seulement je l’avais supplié de me tuer… Il faut que je me trouve une nouvelle raison de vivre… Mais le village de Noël n’existe pas dans mon monde pour apaiser mes peines. Oh, there’s an empty place in my bones That calls out for something unknown The fame and praise come year after year Does nothing for this empty tears … Je ne m’appelle point Jack Skellington mais Kurogane Kirasagi, et vous venez d’entendre mon histoire. Et maintenant, pauvre âme, puissiez vous reposer en paix en enfer… là où je vous envoie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Kirasagi Kurogane - Blacksteel Appeal Sam 8 Nov - 2:42 | |
| AUTRES.- Groupe :Mafia, Tueur à Gages.
- Rêves, ambitions :Tuer son frère. Dépasser dans tous les domaines son rival Suzaku. Se marier et faire des gosses (sbaffe)
- Cauchemars, phobiesMourir avant d’avoir tué son frère.
- Fantasme :/
Facultatifs- Signes particuliers :A presque toujours une cigarette en bouche. Porte toujours le blason de son clan quelque part sur ses habits et un cadenas sur une chaîne autour du cou. A un tatouage dans la nuque, la marque du ciel du folklore japonais composée de trois lames noires en cercle. Il cache toujours ses poignets avec des manches longues ou des guêtres pour ne pas qu’on voie ses marques. A toujours une arme sur lui.
QUESTIONS HJ.- Pseudonyme :
Lil’
- âge :
15 ans
- Comment avez vous connu le forum ?
Par les admins
- Comment trouvez vous le design du forum ?
Good
- Comment trouvez vous l'intrigue du forum ?
Good
- Notez votre présence sur 7 :
2/7 {Week-ends}
- Exemple de RP :
- Spoiler:
La brise nocturne agitait doucement les mèches de cheveux ébènes du jeune homme, qui, debout sur le toit d'un immense immeuble (et l'on se demandait comment il était parvenu à cette hauteur) semblait captivé par la lune. L'astre de la nuit, ce soir là, constituant un cercle parfait, surplombait la ville de Tokyo II et l'éblouissait de ses rayons pâles, déchirant les ténèbres présentes. C'était un spectacle que Kurogane n'aurait voulu manquer pour rien au monde.
Oui, de cet immense immeuble, la vue de la mégalopole était imprenable. Il y avait une seule chose qui n'avait pas changé par rapport au premier Tokyo que Kurogane n'avait pas eu l'occasion de connaître: les lumières. Un océan de néons, d'un nombre de couleurs infinies ployait sous ses yeux, contrastant avec la pureté de la lumière de la lune. Seul et insignifiant détail qui, pour le jeune homme, gâchait tout son plaisir: cet épais et gigantesque dôme de verre, contre lequel il pesta, et derrière lequel cette amie si chère à ses yeux était emprisonnée. Non, c'était plutôt lui qui était emprisonné dans cet enfer; loin de la lune, et isolé du reste du monde.
* ...Pourquoi craindre l'enfer quand on y est déjà? *
Kurogane alluma une cigarette et la porta à ses lèvres. Cette simple vue ayant réussi à le dégoûter de son spectacle favori, et las de rester immobile, il décida de continuer sa promenade nocturne; c'était un des rares moments qui le relaxaient vraiment, et comme il n'avait pas souvent l'occasion d'en profiter, autant essayer d'oublier un peu cette horrible réalité. Quant à son frère, et à son devoir de vengeance, il ne valait mieux pas y penser non plus. Une bonne raison de plus pour ne pas rester là à ne rien faire.
En soufflant nonchalamment la fumée de sa cigarette, il marchait lentement sur les toits sombres, et regardait cette ville de haut de ce même air hautain et empli d'orgueil que celui avec lequel il regardait les gens. Oui, il se sentait comme un dieu qui, de là haut, observait le bas monde avec une sorte de dégoût. Car il en était convaincu: ce monde, ou plutôt, cette ville était pourrie. Et le reste du monde, celui derrière lequel la lune le narguait ne devait pas être mieux non plus. Quoique non, il n'était pas sûr que l'on puisse trouver pire que Tokyo II. Mais qu'est-ce qu'il en savait, après tout?
Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de repenser à son entrevue avec l'étrange Tsukiyo. Dire qu'elle l'avait laissé dans cette ruelle, lors de leur rendez vous improvisé qui avait étrangement pris fin 5 bonnes minutes après son commencement officiel... Elle avait un des ces culots, à tel point qu'il s'était dit -et répété plusieurs fois- qu'il n'avait jamais vu une fille pareille; mais après y avoir longuement repensé, il avait, avec horreur, déniché son identité dans ses souvenirs. Enfin, plutôt, celle à qui elle lui faisait tant penser, car qu'est-ce qui lui prouvait que c'était bien elle?
* Et si cette fille était... cette petite teigne aux cheveux noirs... *
Il gardait encore, incrustée dans ses souvenirs d'enfance, une petite brune surexcitée aux yeux verts pétillants de malice, semblables à ceux de Tsukiyo, qu'il avait croisée quelquefois à la Mafia et qui lui tapait sur le système, comme il le disait, à l'époque. Le terme de teigne était donc un peu fort pour cette petite fille qui n'était au fond pas bien méchante, et qui plutôt, comme Tsuki l'avait fait, avait remarqué qu'il était très divertissant d'énerver le garçon. Le seul fait qu'elle puisse être cette fille qui avait brusquement disparu et qui quelquefois, il devait l'avouer, lui avait manqué le bouleversait. Il avait ce lien étrange avec le passé qui le rendait mélancolique à la pensée de la moindre chose à laquelle il s'était un peu attaché. Et puis, il soupira, se traita d'idiot, et chassa cette pensée de son esprit. Maintenant qu'il ne la reverrait sûrement plus, ça ne servait plus à rien de s'embêter avec ça.
Il vagabonda encore longtemps, perdu dans ses pensées, laissant la cendre tomber de la cigarette abandonnée entre ses doigts, quand soudain la poussée d'adrénaline qu'il eut le fit revenir sur terre: il venait d'arriver au bout de la série de toits sur laquelle il marchait depuis un bon moment, et avait manqué de peu de tomber dans une ruelle sombre qui se dressait sur son chemin, et qui l'empêchait de rejoindre le toit suivant. Alors, maudissant cet obstacle pour avoir perturbé la tranquillité de sa promenade nocturne, il jeta sa cigarette, et, ni plus ni moins, il sauta.
Une fois retombé sur ses pieds, et ses yeux entraînés s'habituant instantanément à la faible luminosité de l'endroit, ses sens l'alertèrent; il n'était pas seul dans cette sombre ruelle. Avec cette présence étrange, il avait aussi senti cette odeur forte et métallique de sang qu'il connaissait bien: un assassin, un vampire? Automatiquement, et en une fraction de seconde, il se saisit de la poignée de son sabre à la lame noire (car après tout, pourquoi ne pas se servir de l'acier noir de son nom, en bon égocentrique qu'il était) et dégaina, la pointe de son sabre dangereusement posée sur la gorge de l'inconnu tapi dans l'ombre. Enfin, après cette entrée en scène quelque peu extraordinaire, l'adolescent daigna dire, avec ce regard écarlate dans lequel semblaient rougeoyer des braises, cette voix de glace, et cet air hautain qu'il avait toujours (et qui par ailleurs le rendaient franchement détestable):
" ...Qui es-tu, et qu'est-ce que tu veux? "
L'Acier Noir ne se rendait pas compte, dans l'amour excessif de sa propre personne qu'il était plutôt à son interlocuteur de dire cela, vu que c'était lui qui avait sauté dans cette ruelle et lui encore qui lui avait mis la lame sous la gorge sans autre forme de procès. Mais bon, que voulez vous, Kurogane était Kurogane, et dès qu'il sentait la moindre menace, l'assassin se sentait obligé de déterrer la hache de guerre. Si seulement celui-ci c'était rendu compte, avant de s'adresser à cet inconnu de la sorte, que pour lui, sa gorge nue était aussi appétissante que la couleur de ses yeux...
- Code du Règlement :
- Spoiler:
Enzo says that's good
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Kirasagi Kurogane - Blacksteel Appeal Dim 9 Nov - 20:41 | |
| Une fiche exemplaire. Un style fluide, agrèable, mature. Une présentation parfaite. Aucune faute n'est apparue lors de ma lecture.
En bref, la validation est évidente : Bienvenue. x) |
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