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 .: Nitroglycerine } Nozomi.

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AuteurMessage
Hate

Hate


Nombre de messages : 10
Date d'inscription : 18/08/2009
Localisation : With Nozomi. Queen of the Bitches.
Fonction RPG : Tueur à gages
Âge du personnage : 20ans
Fiche de Présentation : I'm God, Yeah~

Registre de l'Etat
Message Perso: I'm a Life Detector...Did you know?
Etat civil: Marié(e)
Porte-monnaie: 25 000¥

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MessageSujet: .: Nitroglycerine } Nozomi.   .: Nitroglycerine }  Nozomi. Icon_minitimeDim 4 Oct - 15:47

.: Nitroglycerine }  Nozomi. 255310


    Etre tueur à gages était un peu comme être funambule. Après tout on n’avait aucune idée de ce qu’on faisait, si la personne à abattre était bonne ou mauvaise, quelles étaient ses opinions politiques, si elle avait toute sa vie essayé d’améliorer généreusement la vie des gens ou si au contraire elle œuvrait pour une organisation aussi sombre que malhonnête. Si elle avait de la famille, des enfants, si ceux-ci pleurerait à chaude larmes la mort de l’être aimé, si cette même famille serait ravagée, serait ruinée juste par la perte de cet homme (souvent), après tout s’il fallait absolument l’éliminer c’est qu’il était gênant, et donc plutôt important, on n’élimine pas quelqu’un juste parce qu’on ne l’aime pas, comme ça. Il faut mieux avoir une bonne raison et quelque chose de mémorable à y gagner vu le prix qu’il fallait y mettre, enfin il y avait toujours les tueurs à gage de bas étage qui s’occupait des petits commerçants qui pourraient révéler x secret à la Justice quasi-inexistante. Les tueurs à gage c’était ça : obtenir la Justice l’espace d’une nuit. Devenir celui qui décide de vie ou de mort sur la personne, devenir un petit dieu, le dieu qui saisit un destin pour son intérêt personnel, agissant dans l’ombre et laissant des acolytes se salir les mains. Il se dit que finalement ce n’est pas lui le vrai coupable, ce n’est pas lui qui a agit. Ce sont les tueurs à gage.

    Et plus l’ennemi à abattre était important, puissant, plus son destin devenait difficile à saisir, plus il fallait trouver des tueurs à gage fiables et doués dans leur domaine, et donc plus ça devenait cher. Après tout si ces petits démons envoyés se faisaient avoir il n’y avait aucune garantie qu’on ne réussirait pas à les faire parler. C’est ce que je dis, la vraie nature d’un tueur à gage c’est d’être funambule. Avancer sur ce fil qui les mène ils ne savent pas où, à l’aveuglette, juste avançant, sans distinction, sans faire attention à là où ils sont, juste parce que l’ordre à été donné.

    Nozomi et Hate étaient ce genre de tueurs à gage presque hors de prix. Bien entendu ce métier était très risqué et ils filtraient souvent avec la mort tellement les personnes à abattre étaient souvent des personnalités. Il y avait quelques demandes mais ce n’était pas pour ça qu’ils étaient supra riches, la recette passait souvent dans l’achat de matériel, dans les révisions quotidiennes, après tout en mission, un objet lâche, même la plus petit puce électronique et s’en est finit à tout jamais. Mais c’était ce qui était excitant.


    Les lumières étaient, dans certains quartiers semblables à plusieurs petits soleils de couleurs différentes. Elles avaient le pouvoir de dissiper les ténèbres angoissantes de Tokyo II tout en gardant un aspect affreusement impressionnant, les habitants étaient comme des papillons attirés par la lumière la nuit, il semblait que c’était la nuit qui durait le plus longtemps dans cette ville. Simplement car on ne dormait pas beaucoup la nuit, il était bien plus sûr de travailler chez soi la nuit et de rester dormir le jour, de peur de se faire assassiner par un criminel qui aurait profité de l’obscurité. Ils savaient tous très bien que c’était risqué de sortir à cette heure ci, presque minuit, mais dans toute cette violence, tout ce sang versé chaque jour chaque homme a besoin de se changer les idées, de décompresser, d’oublier, rien de mieux que d’aller s’amuser ? Avec des putes oui, au casino aussi, dans ces clubs où il y avait tant de monde qu’on se sentait plutôt rassuré. La probabilité de tomber sur un taré était 70% plus forte dans un club rempli à ras bord, plein à craquer que de se promener dans une ruelle quasi-vide, et pourtant on y allait quand même. Entouré, encerclés, à l’aise, à plusieurs pour lutter contre un éventuel ennemi. Mais ceux qui se rendaient à Kabuki-Cho ne pensaient même plus à ça. Juste à leur soirée.

    Ses rangers claquaient doucement sur le sol grisâtre tandis qu’il évitait les masses de gens qui affluaient, les cris, les dialogues, les rires même tourbillonnaient dans une cacophonie mêlée aux seules musiques que l’on pouvait écouter ici. Ça tambourinait. Tambourinait. Les lumières se reflétaient sur ses lunettes noires, lui donnant un air de spectre. Que dire ? Hate avait la classe. Il se frayait un chemin, grand, habillé d’un noir stylisé, slim débraillé et déchiré coincé dans ses chaussures montantes, blouson aux manches blanches rayées de deux lignes noires, brillant. Du moins assez ample pour cacher deux Magnum Sidearm M6D plus munitions, plus couteaux, plus autre mini needler. Etre tueur à gage c’est bien mais après le plus difficile reste de passer inaperçu, et passer maitre dans l’art de ressembler à un dandy venu pour draguer, avec une classe feinte qui faisait penser qu’il s’était préparé trois heures devant son miroir pour espérer passer pour un quelconque mafieux et profiter de ce statut imaginaire.

    Et tout en même temps ne pas se faire trop repérer. Après tout parmi tous les vrais mafieux qui se trouvaient là dur de trouver un tueur à gage dans le paquet. C’était un des clubs de strip-tease où ils aimaient bien se rendre n’est ce pas ? Hate et Nozomi avaient été chargés d’une mission, ce soir, assassiner un certain Ginji Hidenori, un très influent chef mafieux. Après avoir longtemps fait des recherches sur son compte chez eux, tranquillement installés devant leurs ordinateurs et logiciels de triche et d’espionnage, tels des geeks du futur, au milieu des décombres de vêtements et de bouffe à peine entamée ils avaient à la fin constaté que ce soir était le meilleur soir pour agir, surtout que leur employeur les payerai grassement. Interférant une conversation téléphonique du bonhomme ils savaient qu’il se rendait cette nuit dans ce club indécent, aux lumières aveuglantes, rouges, roses, éclairant les corps des danseuses affriolantes et à moitié vêtues de simples tissus déchirés, en cuir, s’acharnant à tournoyer sensuellement autour d’une barre de fer qu’elles réchauffaient en frottant leurs corps. C’était la débauche, mais la débauche travaillée, la débauche cultivée et sophistiquée, l’esthétisme de la perversion, le tout baigné dans le danger à cause des nombreux mafieux ici présent, la drogue, les pauvres petits humains qui ne savaient pas les dangers qu’il y avait ici et qui repartiront pigeonnés. Pour perpétuer le cercle vicieux de Tokyo II, encore et encore.

    Hate était venu seul, il attendait sa partenaire de crime, c’était dur car il ne fallait pas avoir l’air de préparer un quelconque plan, même s’il y avait un monde fou, qu’on se montait dessus, certains observaient les autres. Les gorilles gardes du corps de ce Hidenori devaient veiller, devaient passer au peigne fin chaque personne qui entrait ici, heureusement qu’il n’y avait pas de détecteur d’arme ou c’en était fini d’eux. Bref, faire semblant qu’il ne connaissait personne et qu’il n’était venu que dans un seul but : se faire un bon coup puis repartir aussi sec. Ou se dealer de la drogue ou n’importe quoi d’autre. Il finirait bien par la trouver sa victime, avant ça, retrouver Nozomi, il savait bien qu’il n’arriverait à rien sans elle. Forcément il ne fallait pas qu’il soit venu avec elle genre « un couple va en boite de strip-tease => wtf ? ». Eliminer toutes les incohérences en gros.

    Le brun partit en direction du bar, commanda un cocktail puis se retourna, les coudes sur le comptoir, la tête un peu baissée, pour observer de son seul œil les poulettes qui se dandinaient sur leur scène. Ça ne lui faisait pas grand effet à vrai dire.

    Tout ça n’était à ses yeux qu’une façon de s’amuser.
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