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You • Couldn't • Ever • Fall • Lower


 
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 Sanseiu # The Acid Rain

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Sanseiu

Sanseiu


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Sanseiu # The Acid Rain Empty
MessageSujet: Sanseiu # The Acid Rain   Sanseiu # The Acid Rain Icon_minitimeDim 18 Oct - 0:50

if I were burned by the acid rain






Sanseiu # The Acid Rain 14qDM


I. RP



    « Je suis née un jour de pluie. C'est Maman qui me l'a dit, c'était une pluie fine et belle, accompagnée d'une brise légère. J'aimerais bien savoir ce que ça fait, la pluie sur la peau. Maman me disait que ça brûle. Maman me disait que le pluie, c'est les larmes de l'enfer. Parce que maintenant, l'enfer c'est notre ciel, l'enfer c'est notre plafond, et ses larmes sont nos barreaux. Voilà ce qu'elle disait, Maman. Mais elle me disait aussi que même en enfer, on peut trouver la force de vivre. La preuve est que je suis encore debout, en pleine possession de ma forme. »

    Roulements sur le bois… Corps souples qui se détachent du sol quelques instants avant de retourner sur les rampes. Des groupes d’adolescentes assises non loin sur de vieilles caisses qui comparent le talent d’un garçon et d’un autre. Rares étaient celles qui se risquaient à enfiler des rollers ou à grimper sur des planches à roulettes. Celles qui osaient n’étaient pas aussi douées que certains garçons, sauf une ou deux peut-être, en parfaite compétition avec les meilleurs.
    On applaudit la jolie figure d’un garçon de dix-sept ans en rollers avec des sifflements. Une fois terminée, il quitta la rampe, jeta un regard à qui était partant pour le défier. Un autre garçon essaya d’imiter la figure mais se ravisa au dernier instant puis fit la meilleure qu’il pouvait faire. Un second tenta sa chance en vain. La troisième personne fut une jeune fille filiforme de petite taille dont le visage conservait encore des traces de l’enfance. On la connaissait celle-là, avec son cache-œil droit et son casque. Toujours un peu isolée, s’entraînant dans son coin sans un mot. D’ailleurs, si elle ne portait pas une jupe, on se demanderait si elle vraiment une fille à cause de son visage trop dur. Déjà juchée sur ses petites roues, elle sauta sur la rampe de bois. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, elle atteignit le niveau des extrémités, accéléra encore ses foulées puis s’envola. Plus un souffle. Le corps souple se tendit sans effort, amorça la figure. Tous les regards observaient cette adolescente visiblement plus jeune que la plupart de ce groupe. Les roues retrouvèrent le contact du bois, dévalèrent la pente et montèrent sa voisine. Ce corps était merveilleux, tout dans chacune de ses fibres respirait la souplesse et l’harmonie. La seconde figure terminée, les roues ralentirent leur rotation, le corps se redressa doucement. Lorsque la jeune fille croisa enfin le regard de son petit public, celui-ci sembla reprendre vie. On cracha la fumée des joints, on poussa des acclamations. Oui, elle était douée cette fille. Et sur ce coup-là, elle avait marqué un point contre le garçon de dix-sept ans.
    – Super !
    – Génial !
    – Mortel !
    La jeune fille esquissa un sourire. Alors son visage jusque là si dur se teinta d’un peu de chaleur. Le temps d’un signe de tête elle avait déjà disparue. La jeune fille se détourna du petit groupe et s’éloigna dans un mot sur ses rollers.

    « Maman disait que c’était une prison ici, et je ne comprenais pas pourquoi. Il me semblait pourtant que c’était notre maison la prison, puisque je n’avais jamais le droit d’en sortir. La nuit, nous dormions dans la même chambre, moi sur le lit et elle sur un matelas, et la porte de la pièce était toujours verrouillée et bloquée par une morceau de béton difficile à soulever pour ses bras peu puissants. Elle me disait qu’ici, on risquait plus d’être cambriolé ou assassiné que brûlé. Quand Maman sortait chercher à manger et à boire, elle me disait de ne pas faire le moindre bruit, car un enfant seul était une victime idéale. Mais je n’avais qu’une envie, c’était de m’enfuir. Je voulais être libre. »

    – Hitomi ! C’est super que tu sois là, j’ai un truc à te montrer !
    Le jeune garçon à lunettes se précipita à l’intérieur de son appartement sans vérifier que son amie la suivait et l’emmena jusque dans sa chambre. Autant le couloir étroit qui y menait était à peu près rangé, autant la chambre était un véritable foutoir, des objets sans rapports les uns avec les autres jonchant le sol, des feuilles de papier entassées sur le petit bureau, les murs étouffés par des dessins qui étaient censés représenter des instruments de musiques ayant existant avant la grande explosion.
    – Regarde, regarde ! J’viens de découvrir qu’on pouvait faire autant de notes de musique qu’on veut avec des vieilles cordes fines.
    Et il désigna de la main un coin miraculeusement libre d’un mur où il s’était débrouillé pour tendre verticalement cinq très fines cordes (de pas plus de quelques millimètres).
    – Ecoute !
    Il en pinça une. Effectivement, la vibration produisit un petit son particulier qui ne s’estompa pas immédiatement mais en une ou deux secondes. Il en pinça une autre, qui produisit le même son… en plus aigu. La jeune fille restée sur le pas de la porte haussa un sourcil. Le jeune garçon se mit alors à pincer les cordes de façon rythmée, de façon à produire un mélodie un peu primitive… Le son ressemblait un peu à celui d’une basse, instrument de musique de moins en moins répandu dans la musique de Tokyo II, mais en moins grave et sombre…
    – T’as rien inventé.
    L’adolescent cassa une corde sur les mots de son amie et se retourna, le regard surpris.
    – Hein ? fit-il
    – T’as rien inventé.
    – Ah ouais ? Parce que ça existe, ce genre de son, dans la putain de musique que tu écoutes tout le temps ?
    – Oui.
    – Vas-y, prouve-le.
    La jeune fille repoussa sa veste ouverte noire et décrocha de sa jupe un petit lecteur noir dépassé pour l’époque sur l’écran tactile duquel elle passa les doigts. Son ami attendait dans un mélange de colère et d’impatience quand le son d’une musique du style proche de l’électro s’éleva de son petit lecteur. Dès l’introduction se fit effectivement entendre ce son un peu acoustique qui fut très vite noyé par les guitares électriques et de nombreuses sonorités numériques. L’adolescente le fixa l’air de dire « Tu vois ? Je te l’avais dit, t‘as rien inventé. » qui agaça au plus haut point son ami qui, d’un geste rageur, se saisit d’un couteau à portée de main et cassa les quatre autres cordes.
    – Fais chier !

    « Maman avait-elle peur de moi ? Je l’ai vu dans ses yeux que j’avais raison. Chaque fois que son regard croisait le mien, j’y lisais une inquiétude. Mais je m’en fichais un peu, j’étais peut-être trop jeune pour le comprendre. Ce que je comprenais en revanche, c’est que je ne pourrais jamais sortir de chez moi sous peine de crever. Et pour le coup je n’étais pas trop jeune pour avoir une telle pensée, même si je voyais parfois par la fenêtre des gamins de mon âge qui respiraient la joie, cette joie que j’avais envie de goutter juste un peu, pour voir ce que ça faisait. Je commençais à en vouloir à Maman de m’en priver à cause de sa paranoïa. »

    Sayuri avait eu du mal à la connaître au début. Elle était si renfermée et silencieuse. Si elle n’avait pas récemment rencontré Taku, elle n’aurait jamais aperçu cette fille. Mais Taku, si fier de son intelligence tordue mais supérieure grâce à laquelle il bénéficiait d’un appartement correct sans avoir à verser un sou, avait voulu réunir les deux jeunes filles pour leur montrer fièrement une récompense de la mafia (d’après lui) pour une quelconque trouvaille. Et Sayuri avait rencontré Hitomi en tant que nouvelle connaissance du surdoué. Connaissance correspondait parfaitement car elle passait autant de temps à fumer qu’à parler. Le contact avait donc été très long à s’établir entre les deux jeunes filles.
    Mais à présent, Sayuri, tortillant d’une main une de ses longues mèches noires, tenant de l’autre une trottinette bleu terne, l’attendait près du lac artificiel, l’endroit préféré de Hitomi qui arriva dans un bruit de rollers.
    – Tu les enlèves vraiment jamais dehors ?
    Elle ne répondit pas. Ca voulait dire non.
    – Tu veux qu’on aille où ?
    – Au mur de tags.
    Ah oui, elle adorait cet endroit. Pas seulement parce qu’elle pouvait y faire des figures sans gêner personne, mais parce que son amie appréciait regarder les nouveaux tags. Et visiblement, le mur avait été mis à jour, sinon Hitomi n’aurait pas proposé cette destination. Sayuri enfourcha sa trottinette et toutes deux roulèrent à travers Tokyo, échangeant quelques mots, notamment à propos de Taku dont elles n’avaient plus de nouvelles depuis plusieurs jours. Hitomi était allé le voir seule lorsqu’il les avait appelées d’une voix impatiente car Sayuri était en plein travail.
    Elles arrivèrent plus rapidement de prévu : elles avaient trouvé pour pratiquement tout le trajet un camion où l’une pouvait grimper tout en tenant sa trottinette et l’autre pouvait s’accrocher. Hitomi guida son amie devant un mur où étaient dessinées d’immenses flammes semblables à celles d’un incendie.
    – Woaaaa !
    Elles étaient magnifiques ! On eût dit une photo retouchée sur le PC, sauf que tout cela était le fruit d’une bombe et d’une main d’artiste.
    – C’est magnifique !

    Elles étaient à présent dans le Death Hollow, en train de picorer un verre l’une dans les bras de l’autre. C’avait été dur d’établir un contact avec elle. A présent, elles s’aimaient. Sayuri ne rêvait que d’une chose, c’était de s’offrir toute entière à elle. Mais Hitomi semblait si distante, si hors de portée… Elle ignorait comment elle réagirait si elle glissait une main sous son T-shirt. Elles ne s’étaient même pas encore embrassées. Mais elle était sûre que Hitomi l’aimait, elle le voyait dans son regard, elle en était sûre…
    – Tu devrais pas rester avec moi.
    – Quoi ?
    Sayuri leva les yeux vers Hitomi contre laquelle elle était blottie.
    – Tu devrais pas rester avec moi.
    – Pourquoi ?
    Mais que disait-elle ? Pourquoi disait-elle cette bêtise, cette connerie ? A quoi pensait-elle en disant ça ?
    – Tu pourrais en crever.
    – Quoi ?!
    Non mais qu’est-ce qu’elle sortait encore ? Elle croyait peut-être que c’était dangereux de l’aimer ? Elle avait déjà tué ?
    – Tu pourrais en crever.

    « Plus je grandissais, plus je la haïssais. Elle croyait peut-être que j’étais aussi faible et nulle qu’elle ? Elle se trompait. Plus je grandissais, plus je devenais forte. Et plus elle faiblissait. Elle ne parvenait plus à déplacer le morceau de béton le soir, c’était moi qui m’en chargeait. Elle ramenait moins de nourriture avec ses courses alors qu’elles duraient toujours toute la journée. Je commençais à me demander si des courses duraient vraiment une journée entière, de dix heures du matin à huit heures du soir. Un jour, j’ai craqué. Je lui ai hurlé que si y avait continuellement des gamins dehors, c’était que la rue n’était pas aussi dangereuse qu’elle le prétextait, que j’en avais marre de vivre comme ça, seule et renfermée avec elle seule pour compagnie. Je lui ai hurlé qu’elle n’était qu’une taré sans savoir si j’avais raison ou pas, puisque je ne connaissais rien sur les gens normaux. Je lui ai hurlé que je voulais qu’elle crève. Et je vais réaliser mon rêve. »

    Quand venait la nuit, les lampadaires s’allumaient vivement pour éclairer les trottoirs de Houitsu, et de nombreuses prostituées de tout genre s’y entassaient, cherchant un client ou un corps frère à satisfaire pour la nuit. Les hommes passaient entre elles puis choisissait celle qui leur semblait la plus belle, la moins habillée ou encore celle qui leur semblait avoir un fort caractère et donc un merveilleux potentiel. Chaque nuit vers minuit, l’un d’eux entendait un appel discret à l’ombre d’un intersection. Il s’en approchait donc pour trouver souvent ce qui lui semblait la beauté de ses rêves.
    Cette nuit-là donc, peu de temps après son arrivée dans les plus belles rues de Tokyo pour se changer les idées, Masaru entendit un léger sifflement dans son dos. Il ne vit rien lorsqu’il se retourna mais le sifflement retentit à nouveau. Il venait de la petite rue, juste au carrefour… Lorsque le trentenaire approcha, il aperçut en plissant les yeux la silhouette d’une fille vêtue d’une robe plutôt volumineuse.
    – Viens, lui susurra-t-elle.
    Une pute solitaire ? Oh oui ! Ces filles-là étaient bien meilleures que les esclaves des proxénètes, elles avaient plus de volonté et de plaisir car elles savaient que l’argent leur revenait directement. L’esprit gourmand, Masaru s’approcha de la silhouette jusqu’à ce qu’une main rencontre la sienne.
    – C’est quoi ton petit nom ?
    – Non, dis-moi plutôt le tien ma belle.
    – Rei.
    La gamine le guida alors un peu plus loin dans les rues, sans doute pour avoir un peu d’intimité tout en dégustant le plaisir d’être dehors à découvert. Mais le trentenaire était trop pressé. Il la tira vers lui et la serra contre son torse d’un bras puissant tandis que l’autre main se frayait un chemin sous les jupons. Elle n’eut pas le loisir d’entrer en contact avec la petite culotte qu’un couteau s’enfonçait dans son abdomen. Il lâcha son étreinte et s’affala lourdement, le souffle court.
    – Qu’est-ce que…?
    La lame profita de sa stupeur pour s’immiscer dans sa bouche, s’enfoncer dans sa gorge et trancher les cordes vocales dans un feu d’artifice de douleur. Les yeux écarquillés, il sentit alors la jolie jeune fille déchirer ses vêtements. Dans l’ombre, il n’aperçut pas son sourire carnassier. Et il regretta rapidement qu’elle ne lui ait pas touché un organe vital.

    « Une fois libérée de cet enfer, je me suis empressée de découvrir Tokyo. Ses vestiges, ses habitudes, ses enfants. Mais je me suis vite aperçue que quelque chose n’allait pas. Tokyo II n’est pas ce havre de liberté que j’espérais. Je dois voler pour me procurer à manger et je me fais souvent repérer. Faut payer, disent-ils, sinon tu dégages. Payer avec quoi ? Je n’ai pas un sou, et j’ignore comment ma mère faisait pour s’obtenir de l’argent. Pire encore, ce que je mange ne me rassasie pas du tout, au contraire j’ai toujours plus faim. Ce monde est cruel et on va me laisser mourir affamée.

    Il arrivait des jours où Sanseiu en avait tout simplement marre de ses amis. « Trop soûlants » pensait-elle. Taku avec son orgueil et sa passion hautement agaçante pour toute musique non existante en ce monde, Sayuri avec son amour trop marqué pour elle. Quand se déciderait-elle à lui proposer d’aller plus loin que de minables câlins ? Elle mourrait d’envie de profiter de ce corps fragile… Mais quelque part, elle avait peur pour son amie aussi. Car elles passaient de bons moments ensemble, et c’était grâce à ce minable Taku qu’elle l’avait rencontrée. Alors c’était peut-être mieux que Sayuri reste indéfiniment coincée… Cependant, la seule chose qui sauverait la jeune fille serait une séparation. Sauf si elle décidait de se suicider… C’est qu’elle était sensible la Sayu.
    Sanseiu réfléchissait tout en tournant en rond sur ses rollers, ses cheveux courts volant un peu dans tous les sens. Elle avait beau paraître sauvage et insensible, elle savait qu’elle était capable d’aimer. L’amour est puissant dit-on, mais il ne suffirait pas si Sanseiu décidait un jour qu’il était temps d’arrêter ce petit jeu. Il ne suffirait pas non plus si la tentation devenait trop grande. Elle était née pour tuer, pas pour aimer.
    Sur cette pensée, elle passa la main sur l'écran tactile de son lecteur de musique accroché à sa jupe noire et monta le son pour dépoussiérer son esprit des pensées parasites.

    – J'en ai marre, tu me fais chier.
    Ce fut ce que sortit soudainement Hitomi alors que Taku leur parlait d'une piste sur une nouvelle découverte qui allait peut-être révolutionner Tokyo II. Il ne restait plus qu'à modéliser tout ça puis à en parler à la Mafia, chose que Sayuri jugeait impossible et plutôt risqué. « C'est la Mafia, Taku ! C'est pas des bisounours ! »
    Lorsque Hitomi coupa court à leur conversation, ils se retournèrent un peu étonnés par cette révélation. En l'occurrence, vu que ses yeux fixaient l'adolescent, c'était à lui qu'elle s'était adressée.
    – Tu peux répéter, là ?
    – J'en ai marre, tu me fais chier.
    Et cette manie de redire exactement la même phrase était plus qu'exaspérante. Taku explosa.
    – Non mais qu'est-ce qu'il te prend ? On est devenu amis y a trois semaines, et là tu veux tout laisser tomber, c'est ça ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Je t'ai fait mal ? J'ai été con avec toi ? Moi, j'crois pas, je t'ai traitée comme une amie. Et toi qu'est-ce que tu foutais pendant que je partageais mes passion avec toi ? Tu sais ce que tu foutais, toi, au moins ?
    Et tandis qu'il continuait dans sa lancée, Hitomi sortit un paquet de cigarettes et s'en alluma une avec toute la tranquillité du monde. Elle rangea son paquet, souffla longuement la fumée, et Taku parlait encore et encore, complètement furax, lui hurlant qu'elle se foutait de sa gueule et qu'elle aille se faire foutre, de toute façon il s'en fichait puisqu'il l'emmerdait. Quelle conne cette fille ! Mais comment avait-il fait pour croire que c'était son amie ? Ah oui, elle était passée devant chez lui au moment où il en sortait et avait complimenté le dessin qu'il tenait à la main. Pfff, elle s'était comportée comme un faux-cul pour se rapprocher de lui et ainsi le faire chier ! Quelle pouffiasse !
    Il débitait encore quand cette conne sans le moindre bon-sens fixa Sayuri restée muette jusque là et lui dit juste assez fort pour qu'elle entende :
    – Mon Dieu, serais-tu tombée amoureuse d'un monstre ?
    Et le sourire inquiétant qui suivit assomma Taku. Serait-il tombé sur une folle ? Non, non, elle ne pouvait pas être une évadée, on allait pas en prison si jeune...
    Il n'eut pas le loisir de continuer sa réflexion qu'une folle le projeta sauvagement à terre et enfonça les ongles de sa main autour de son œil gauche, les doigts au-dessus du sourcil et le pouce sur la joue. Il hurla comme un fou en gesticulant et repoussa la tarée de toute la force de ses bras. Putain, pourquoi il n'avait pas suivi le conseil de son père qui lui répétait quand il était encore en vie qu'il lui fallait faire du sport et devenir fort pour se débrouiller dans la ville ?
    – Va brûler en enfer.
    Taku ne s'était pas relevé qu'elle se jeter encore sur lui. Il ouvrit des yeux ronds lorsqu'il la vit retirer d'entre ses lèvres une cigarette partiellement cassée en deux et se jeter à nouveau sur lui et la lui enfoncer dans la bouche.
    – Hitomi, ARRETE !
    Deux bras saisirent les épaules de la folle et tentèrent de la tirer en arrière. Sayuri fut repoussée en arrière, mais son intervention porta ses fruits car Hitomi laissa Taku et se releva. Le jeune garçon put se retourner sur le coté et crachoter des morceaux de cigarette en se tenant la gorge. Elle lui avait brûlé l'intérieur de la gorge cette connasse ! Une brûlure à cet endroit était insupportable, surtout quand des résidus de papier et de tabac brûlé se collaient contre ses cordes vocales. Il ne parvenait qu'à cracher cette horreur, cracher ses poumons, tandis qu'il entendait vaguement la folle s'adresser avec un calme olympien à son amie.
    – Tu m'aimes encore ?

    Sayuri ne savait pas quoi répondre à cette phrase tellement mal placée. Elle découvrait que Hitomi était une folle, sans doute une meurtrière, un monstre sûrement, et celle-ci lui demandait si elle l'aimait encore ? Elle voulait hurler non, non, que personne autre qu'un monstre ou un fou ne pouvait aimer un autre monstre complètement taré, mais les mots se coinçaient dans sa gorge par une volonté qu'elle souhaitait effacer à tout prix, celle de l'amour. Putain ! Elle l'aimait encore ! Elle l'aimait encore après l'horreur qu'elle avait faite sous ses yeux ! Alors elle aussi elle devait être une tarée. Elle aussi avait quelque chose qui clochait dans sa tête. Merde... Merde !
    – Réponds : tu m'aimes encore ?
    Hitomi s'approchait le regard calme, cet effrayant sourire permanent sur les lèvres. Sayuri voulut reculer, mais le lac se trouvait juste derrière elle. L'endroit préféré de Hitomi. Peut-être était-ce par qu'elle aimait regarder ses victimes y brûler ? Putain, mais elle faisait peur !
    – Sayuri ?
    Elle approchait, dangereuse sauvageonne aux yeux brûlants comme l’acide. Sayuri était coincée. Cernée par l’acide qui la brûlerait de toute part et la réduirait en moins que rien. Où peut-être mourrait-elle de peur ? Elle tremblait de plus en plus, le corps soudain brûlant, le front humide. Son corps lui hurlait de fuir, mais elle n’y parvenait pas. Hitomi se rapprochait de plus en plus, elle était trop près, elle allait la brûler.
    – T’APPROCHE PAS !
    Pas possible ! Hitomi venait de s’arrêter immédiatement, son sourire effrayant venait de tomber. Dans son regard s’alluma une lueur de tristesse.
    – Je te fais peur – constatation qui sembla sonner profond en elle – Je suis désolée. Ca doit dire que tu ne m’aimes plus. C’est normal. Va-t-en alors. Dépêche-toi.
    Pourquoi se sentait-elle si coupable tout à coup ? Sayuri n’arrivait plus à suivre. Le cours de ses pensées affolées s’était rompu. Hitomi s’était décalée, éloignée à reculons. Alors, les jambes tremblantes, Sayuri se mit à courir. Sa tête était bouleversée mais ses jambes fonctionnaient encore, comme des automates. Elle courut jusqu’à sa trottinette, la ramassa, s’aperçut que Taku avait profité du détournement d’attention de Hitomi pour s’enfuir avec son vélo, prit un élan maladroit et s’enfuit.

    « J’ai mal ! J’ai si mal ! Je ne comprends pas ce qu’il m’est arrivé. J’ai perdu la tête et… Je… je dois être folle. Et les gens n’aiment pas les fous. Ils en ont peur. Ils les assassinent quand ils en ont l’occasion, car ils pensent que sinon ce sont les fous qui les assassineront. Je crois que je sais pourquoi. Mais je n’arrive pas à comprendre. Comment j’ai fait pour devenir comme ça ? J’avais tort quand je disais que Maman était folle. La folle, c’était moi. Et elle le savait. Voilà pourquoi je lui faisais peur, surtout quand je me mettais en colère. Voilà pourquoi elle ne voulait pas que je sorte. Ce n’était pas pour ma sécurité, mais pour celle des autres. »

    Hésitation. Alors qu'elle était prête à laisser aller sa bestialité contre les deux victimes qu'elle avait laissé mariner pendant trois semaines, elle avait été prise d'une hésitation. Elle aurait voulu pouvoir s'occuper d'eux puis s'en aller, comme elle aurait fait d'habitude. Mais elle les avait laissé fuir tous les deux. C'était une chose qui ne faisait pas. Alors elle était partie sur la trace de l'un d'eux. Et Taku avait brûlé dans son misérable appartement. Il y avait eu d'autres victimes mais ce n'était pas grave. L'incendie avait fait sensation. Ca et le sort qu'avait juste avant subit le minable surdoué, c'était tout ce qui comptait.
    Et pour Sayu à présent ?
    Elle était installée sur la tour de Tokyo II aussi haut qu'elle en avait été capable. Et tandis que les fumées erraient encore au-dessus de l'immeuble tel un nuage menaçant, elle tournait et retournait la situation dans son esprit. Sayu était sa prochaine cible, éventuellement sa future victime. Mais elle ne pouvait se résoudre à la tuer, pas elle. Tout Tokyo II, mais pas elle. Et pourtant, Sayu n'était pas différente des autres. Non, elle ne l'était pas, Sanseiu cherchait à s'en convaincre. Mais c'était impossible quand elle savait que quelque chose en elle l'attirait irrésistiblement. Elle la voulait de tout son être pas comme une abjecte victime, mais comme une amante qui n'appartiendrait qu'à elle. Elle voulait Sayu. Elle la voulait de toutes ses forces.
    Quelle idée d'avoir partagé tant de choses avec elle pendant ces trois semaines. Quelle idée de s'être laissée avoir par sa nature à la fois commune et particulière – en quoi ? Pfff, elle s'était mise dans un sacré pétrin. Et il était temps d'en sortir.

    Son père était encore au travail elle ne savait où. Elle aurait pu rentrer après les sept heures du soir règlementaires, mais après ce qu'il s'était passé cet après-midi, elle avait préféré se réfugier dans sa chambre sur son lit et y pleurer de toute son âme terrorisée. Elle avait pleuré, pleuré, pleuré, pleuré, dans un mélange d'angoisse et d'autre chose qu'elle ne parvenait pas à identifier. Puis la question suivante lui était venue.
    Qui était réellement Hitomi ?
    Quand elle s'était jetée sur Taku avec sauvagerie... Quand elle avait souri de façon effrayante...
    « – Mon Dieu, serais-tu tombée amoureuse d'un monstre ? »
    Un monstre... Un monstre... Un monstre fou, en plus. Mais merde, ce monstre, c'était son amie ! Putain, mais où était-elle tombée ? Hitomi allait-elle la tuer ? Hitomi allait-elle...
    Son regard triste la traversa de part en part. Triste ? Donc elle ressentait des sentiments. Triste ? Donc voir de ses yeux sauvages qu'elle faisait peut à Hitomi l'avait touchée. Et si elle l'aimait réellement ? Et si ces moments passés l'une contre l'autre n'avait pas été un simple et froid mensonge ? Certes, Hitomi souriait à peine quand elle ouvrait ses bras pour laisser Sayuri se blottir tout contre elle. Mais elle lui avait fait découvrir des choses magnifiques. La tour de Tokyo, par exemple. Sayuri avait toujours cru qu'elle était hantée, jusqu'à ce que Hitomi l'y emmène. A présent, elle appréciait cette tour, même si elle se gardait d'y aller seule. Hitomi était toujours la première au courant quand un artiste venait rajouter une œuvre sur le mur de tags et elle l'emmenait toujours contempler cette nouveauté.
    – Hitomi...
    – Oui ?
    Sayuri se retourna soudainement et croisa avec surprise le regard de son amie. Elle passa le dos de sa main sur ses joues pour essuyer les dernières traces d'humidité et emprunta son expression froide.
    – Alors ? Tu vas me tuer moi aussi ?
    Hitomi déposa au sol la paire de rollers qu'elle tenait et la rejoignit sur son lit. Elle semblait précautionneuse, concentrée sur quelque chose de précis. Elle semblait contrôler chacun de ses mouvement avec beaucoup d'attention, bien plus que nécessaire. Elle s'assit aux côtés de Sayuri assise sur les talons et lui avait saisi les mains.
    – Sayuri, je te le demande une dernière fois. Est-ce que tu m'aimes ?
    Elle n'arrivait pas à avoir peur, elle ne tremblait même pas, alors que celle qui lui avait attrapé les mains avait sauvagement attaqué Taku et était sûrement responsable de l'incendie qui s'était éveillé dans son quartier, sûrement son immeuble. Elle n'arrivait pas à lui en vouloir de lui avoir tué un ami qu'elle connaissait depuis des années, elle n'arrivait pas à ressentir la moindre des émotions qui devaient la traverser. Mais cette insistance dans la voix de Hitomi... Oui, cela voulait dire que tous ces moments passés avec elle n'étaient pas faux. Il suffisait de voir son regard où elle avait volontairement abattu quelques murailles pour y laisser transparaître une émotion indéchiffrable. Hitomi...
    – Oui. Oui, je... Je t'aime.
    Elle éclata en sanglots et se jeta dans les bras de son amie. Elle ne comprenait rien à ce qu'elle ressentait, surtout elle ne comprenait pas pourquoi elle l'aimait encore sans la moindre frayeur. Hitomi la serra contre elle, une main dans les cheveux l'autre appuyant dans son dos pour la tenir contre elle. Alors qu'elle pleurait dans les bras de son amie, Sayuri passa ses doigts juste sous la veste et le tee-shirt noirs de son amie. Elle réalisa alors une chose affreuse. Elle était folle, sûrement folle, et elle ne supportait pas de penser ainsi.
    – Je... Je veux mourir par tes crocs.
    Un frisson parcourut le dos de Hitomi qui plongea son visage dans la chevelure de Sayuri laquelle sanglotait plus doucement.
    – T’en es sûre ?
    – Oui, répondit Sayuri, aveuglée par les larmes, l’esprit brumeux.
    Elle n’aurait pas le temps de regretter son choix. Non, elle n’en aurait pas le temps. Elle cessa de sangloter tandis que ses mains se faisaient insistantes sous le tee-shirt de son amie. Son amie ? Oh non, Hitomi n’était pas son amie, elle était plus, beaucoup plus, et elle était enfin prête à l’admettre. Hitomi l’allongea alors fermement sur le lit.

    « Je me sens seule, atrocement seule. Je voudrais quelqu’un pour me serrer dans ses bras, quelqu’un pour me déposer des baisers sur le front, quelqu’un pour me murmurer des « Je t’aime » au creux de l’oreille. Mais je n’ai personne. Je ne suis qu’une ombre née pour bouffer la vie des autres. Je ne suis qu’un monstre. Je dois vivre avec ça, avec cette nature que je n’ai jamais voulu. J’ai de la chance, il n’y a personne pour me murmurer des « Je t’aime », juste des gens à haïr et à assassiner. J’ai de la chance d’être ici, entre les barreaux acides de cet enfer où tout le monde n’est que pourriture, où tout le monde n’est que nourriture. »

    Le chapitre était clos, il était temps d'en écrire un autre. Mais pour cela, il fallait d'abord tourner la page.
    Qu'elles étaient belles, ces images sur les livres. Mais comment les communiquer aux gens si les seuls papiers à lire n'étaient autres que des magazines de mode et de minces quotidiens contrôlés par la mafia ? Sanseiu rodait parfois autour de la bibliothèque sans jamais trop s'approcher pour ne pas attirer le regard des gardes menaçants qui veillaient à ce havre comme si leur vie en dépendait, ce qui était sans doute vrai. Si un jour un seul idiot parvenait à dénicher une seule page contenue là-dedans, la mafia serait furieuse, la mafia serait monstrueuse. On cacherait cette misérable feuille de papier comme un trésor et la mafia promettrait une merveilleuse récompense à qui la lui rapporteraient, mieux encore s'il y avait un coupable à tuer.
    Alors que Sayu aimait regarder les tags, Sanseiu aimait regarder les mots. Elle en lisait un sur un vieux panneau publicitaire, et elle tournait dans sa tête tous les sens et sous-sens que pouvait prendre ce mot. Elle avait bien de la chance d'avoir eu une mère dépassée. Grâce à elle, elle savait assez bien lire, suffisamment pour déchiffrer un panneau publicitaire.
    Le chapitre était clos, il était temps d'en écrire un autre. Mais pour cela, il fallait d'abord tourner la page.
    Et Sanseiu n'y parvenait pas. Elle ne parvenait pas à cesser de penser à Sayuri. Elle lui avait retiré la petite chaîne de sa cheville gauche et la tournait entre ses doigts, sans se décider sur son devenir. Elle s'était attendu à des scénarios divers et variés sur sa réaction quant à sa nature, mais elle n'avait évidemment pas envisagée celle-ci. Sayuri l'avait vraiment aimée. Jusqu'à la folie. Maintenant c'était terminé, et il fallait tourner la page pour écrire un autre chapitre. Ce n'était le premier qui se terminait, ce ne serait pas le dernier non plus, alors il était inutile de tourner en rond.
    Voilà. Ne te laisse pas ta folie te troubler. Pense logique. Pense monstre.
    Le chapitre était clos, il était temps d'en écrire un autre.

    Sous les vives lumières hypnotiques de la piste se déhanchaient les corps transpirants au rythme de la musique qui s'introduisait jusqu'à dans chaque battement de œur. Ici, on dansait sur du psychédélique à la fois lent et entraînant, et certaines filles glissaient agilement tout contre la silhouette de leur homme. Elles semblaient s'y connaître en charme.
    Un groupe de garçons de seize à dix-neuf ans riaient en regardant parfois de façon perverse les filles qui passaient près d'eux en bougeant harmonieusement leurs fesses pour leur grand plaisir. Le plus jeune d'entre eux semblait aussi le plus timide. Alors qu'il sortait une vanne sur une fille maladroite qui était un peu trop rapidement par rapport à la musique, ses copains commencèrent à lui taper sur le dos en lui gageant d'aller se trouver une fille belle, adroite et n'ayant pas trop l'air d'une pute, et de danser avec elle. Tout dans son attitude montrait qu'il ne souhaitait pas relever le défi. Il était bon pour se moquer des filles, pas pour danser avec l'une d'elle, surtout en respectant les critères énoncés. Mais ses amis le poussèrent dans le dos en riant et, avant qu'il n'ait eu le temps de râler, ils disparurent, l'abandonnant au milieu de ces corps suintants.
    Il n'aimait pas être paumé sur une piste de danse, il préférait de loin jouer un peu d'argent ou, mieux, se faire un billard avec des copains ou pas. Mais là... Pfff, ils étaient chiants. Bon, il allait se trouver une fille, danser avec elle, la tripoter un peu et ils seraient contents. Laquelle choisir ? Il passa un moment à regarder les filles. Il y en avait des grandes pour des japonaises, des naines aussi, et plein de maigres surtout. L'objectif était d'en choisir une au physique normal, donc pas une maigrelette sur-pouponnée de pute. Ah, elle là-bas peut-être, près du bar, avec ses cheveux courts noirs. Elle semblait un peu seule, à siroter un verre d'alcool. Elle était joliment habillée, avec sa jupe courte punkie rouge à motifs écossais (d'ailleurs, il savait même pas pourquoi on appelait ces carreaux comme ça...) et ses longues chaussettes à rayures horizontales noires et rouge. Un tee-shirt noir et des mitaines de la même couleur venaient compléter cet ensemble sans l'alourdir. Lorsqu'il s'approcha d'elle en valsant entre les gens, il s'aperçut qu'elle portait de grosse bottes noires avec plusieurs larges lanières terminées chacune par une boucle argentée. Ses vêtements n'étaient pas franchement différents de ceux d'une pute, mais quelque part dans sa façon de se tenir et d'observer les gens la rendait un peu différente des autres filles. Ouais, elle ferait affaire. Il était à trois mètres d'elles lorsqu'elle le remarqua et fixa ses yeux étrangement clairs sur lui. Un sourire bizarre découvrit ses dents mais elle ne bougea pas d'un pas. Une fille tordue. Les putes étaient des fois tordues... Mais non, elle non, c'était pas une pute, il en était sûr.
    – Salut toi ! C'est quoi ton nom ?
    – Utako.
    – Moi c'est Chisei. Tu viens danser ?
    – Pourquoi pas ?
    Sur ces mots, elle vida le fond de son verre, le déposa sur le bar et tendit une main que Chisei saisit avec la conviction que ces copains allaient rester bouche-bée.

    « Qu'ils sont misérables, ces pitoyables ces gens. De merveilleuses petites victimes à croquer. Mais jouons d'abord avec elles. Oui, jouons. Dansons la valse, dansons la mort. Arrachons-leur la joie de leurs yeux et enfonçons leur des larmes acides sur leur moignon de cœur. Comme il est beau de les voir fondre à en crever. Oh oui, je les adore, ces pourritures. Car, malgré leur immonde nature, ils garderont toujours un goût délicieux sous mon palet. Le goût de la vie que je leur arrache et qui me nourrit, ce goût acide et délicieux.
    Je suis née un jour de pluie. C'était une pluie fine et belle, accompagnée d'une brise légère qui annonçait la brûlure par l'acide. »


Dernière édition par Sanseiu le Ven 30 Oct - 21:39, édité 10 fois
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Sanseiu

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MessageSujet: Re: Sanseiu # The Acid Rain   Sanseiu # The Acid Rain Icon_minitimeDim 18 Oct - 0:55

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II. Identité

  • Nom : Kirisame 霧雨
    « Je suis née un jour de pluie. C’est Maman qui me l’a dit, c'était une pluie fine et belle. »
  • Prénoms : Akisa 秋砂
    Il est un peu difficile à Tokyo II de définir des caractéristiques pour chaque saison, puisque la chaleur reste la même, le soleil artificiel reste le même, et que seules les précipitations changent dans leur fréquence et leur intensité. Cependant, sa mère disait savoir à quoi ressemblait l’automne, et surtout les couleurs qu’elle inspirait, à savoir le jaune, le fauve et le gris.
  • Surnom : Sanseiu 酸性雨
    Elle a jonglé avec de nombreuses personnalités, donc avec de nombreux noms, pour manipuler ses victimes. Elle a cependant décidé de se prendre un pseudonyme juste pour elle, pour s’éloigner de l’identité qui la relie à sa mère et à l’administration de Tokyo.
  • Âge : Va sur ses seize ans.
    • Date de naissance : 2 novembre 2093


III. Contexte Historique

  • Nationalité et famille : Comme tout le monde, Tokyoite. Maintenant, s'il faut parler de l'origine, difficile à dire, puisqu'elle ne connait nullement son père. En tout cas, sa mère a passé pratiquement toute sa vie à Tokyo. Elle est juste née ailleurs, mais Sanseiu ne l'a jamais crue quand elle le lui disait. Où naître et être sinon à Tokyo ? De toute façon, sa mère était folle. Sanseiu le pense toujours, avec toutefois beaucoup de doutes depuis qu'elle l'a tuée. Mais sa mère était extrêmement paranoïaque et sortait parfois des phrases tordues sans beaucoup de sens. « Ce sont des images. » disait-elle. Sanseiu n'en comprenait pas la majorité. Mais sa mère lui a quand même offert sa passion sur tout ce qui concerne la pluie et la météo en général, si bien que les images sur ce sujet sont claires comme de l'eau.


IV. Informations Complémentaires

  • Apparence Physique :

    Vous voudriez savoir à quoi ressemble cette folle qui pourrait vous transformer en un tas d'immondices sans identité. Vous voudriez savoir les particularité les plus voyantes pour la reconnaître et ainsi l'éviter. Alors venez, venez la voir dans ce parc à skate, le mur de tags. Vous pouvez être sûr qu'elle y sera tôt ou tard dans la journée. Ah, mais il y a plusieurs filles là-bas, la plupart gloussant assises, mais quelques une s'essayant sur les rampes. Choisissez celle aux cheveux courts et noirs, aux vêtements noirs, au regard noir. Celle-là, là-bas, concentrée sur ses figures, ignorant les paires d'yeux pointés sur elle avec curiosité, admiration ou jalousie. Elle est belle sur ses rollers, corps mince, souple et élancé, ignorant les lois de la gravité pour oser détrôner les meilleurs du parc, elle semble voler dans les airs. Elle continue encore et encore, tandis que vous observez ses courbes peu marquées, et ses joues qui vous semblent un peu rondes, même si vous n'avez pas la possibilité de bien les voir à cause de ce corps en mouvement constant. La voilà qui fait une figure plus osée et impressionnante que les autres, sa dernière, et elle ralentit puis s'arrête pour descendre. Certains l'applaudissent, les plus envieux, les plus admiratifs. D'autres la regardent d'un regard jaloux, méprisant. Elle ignore ceux-là et répond à ceux-ci par un sourire pauvre et simple avant de s'éclipser sans un mot, seule, sans même avoir retiré ses rollers. Elle se tient à peu près droite, sa tête légèrement arquée en avant comme la plupart des gosses de son âge. Vous pensez savoir comment la reconnaître : elle porte un cache-œil. Et son œil est d'une couleur particulière, anormale. Une sorte de vert ou de jaune acide.

    Mais vous avez un doute. Vous avez vu son œil de loin, vous ne connaissez pas bien sa couleur. Et les jeunes filles minces et élancées sont nombreuses à Tokyo. Allez donc près du lac artificiel. La voici assise non loin de l'eau, les genoux ramenés près d'elle et fermement tenus par ses bras. Vous n'osez vous approcher d'elle, tant qu'elle ne vous a pas vu vous êtes en sécurité. Vous vous contentez d'observer son profil. Assise ainsi, elle a le dos rond et la nuque penchée en avant, d'où cette petite déformation de la colonne vertébrale remarquée dans le parc. Elle porte une veste qui semble être du même tissu qu'un sweet-shirt, fermée par une fermeture éclair jusqu'aux clavicules à peu près. Sa jupe courte laisse voir des jambes pâles comme pour beaucoup de la gente féminine. Ayant retiré ses rollers, elle pourrait être pieds nus si elle ne portait pas de longues chaussettes noires montant jusque sous ses genoux. Il n'y a pas grand chose à dire de plus. Un petit nez, un visage assez « plat »... comme tout japonais de Tokyo. Oh, peut-être y a-t-il quelques reflets châtains parmi sa chevelure, mais cela pourrait aussi bien être dû aux lumières artificielles voire aux reflets verdâtres de l'eau trouble du lac. Son cache-œil se perd dans sa chevelure où vous remarquez tout juste un casque noir qui se perd entre ses cheveux. Ah ah, cette fille aime la musique ! Et si elle monte le son à fond, comme le font tous les jeunes de son âge, elle ne vous a sûrement pas entendu. Qui sait, peut-être est-elle à moitié sourde ? D'un air victorieux, vous vous en allez, satisfait d'avoir trouvé ce point faible. Si vous vous faites un jour battre par quelqu'un, ce ne sera pas par cette gamine.

    Oh ! Vous ne vous attendiez pas à la voir ici, dans ce magasin. Et surtout, accompagnée d'une fille innocente qui lui montre d'un air joyeux un nouveau film. Il est vrai que les sorties ne se font pas nombreuses ici, mais il est fort étonnant de voir l'adolescente sans son cache-œil et habillée de façon beaucoup plus légère dans les deux sens du terme. En effet, elle porte une robe légère blanche aux coutures rouges, et de très courtes chaussettes blanches. Elle est également coiffée différemment, les cheveux coiffés en arrière, un petit épis dressé sur son crâne, ce qui libère son visage et rend son air beaucoup plus doux. En plus, la voici qu'elle parle, d'une voix légère. Et, étrangement, ses deux yeux sont totalement identiques, pas de cicatrice sur aucun des deux, pas d'iris vitreux. C'est à se demander si elle ne prend pas plaisir à porter son cache-œil uniquement pour faire un style, et ce malgré la gêne que ça doit sûrement lui coûter pour y voir de trois dimensions parfaites. Elle finit par prendre le film – « Je te le paie. » – et guider son amie jusqu'à la caisse. Son amie ? Elle la tient pourtant par la main... Vous partez alors de votre côté pour faire vos petites emplettes, à la limite de la jubilation. Vous aviez peur de cette fille, mais c'est elle qui devrait avoir peur de vous.

    Il est tard, il fait nuit, mais vous ne parvenez pas à dormir. Vous voici alors dans un des lieux les plus malfamés et Tokyo II, longeant les trottoirs bondés de jeunes femmes à moitié-nues, aux formes aguicheuses et au visage couvert de maquillage. Mais ce ne sont pas elles que vous voulez, c'est une fille, une gamine, comme celle que vous observez, que vous espionnez. Peut-être celle-là là-bas fera l'affaire... Vous vous approchez lorsque vous entendez un mouvement derrière vous. Vous vous retournez, voyez une silhouette, entendez une voix, sa voix, claire et légère. Vous vous approchez, mais la voilà qui s'éloigne. Vous entendez le pas de chaussures sur le goudron. Des chaussures ? Vous croyiez qu'elle n'en portait jamais. Et pourtant, vos oreilles vous prouve le contraire. Vous suivez la fille qui laisse échapper un petit rire cristallin. Vous prenez un virage, puis un autre. Mais vous n'en prendrez plus. En effet, la voici qui s'est jetée sur vous sans que vous vous en rendiez compte, avec une vitesse surprenante. Vous souriez. La voici à présent à califourchon sur vous qui êtes allongé sur le dos.
    « Tu veux me voir ? Et bien regarde. »
    Elle allume une lampe de poche qui vous éblouit un instant puis la tourne vers elle. Comme elle vous semble belle, avec sa peau lisse et pâle, son petit nez légèrement retroussé, ses joues un peu rondelettes comme celles d'un enfant. Et ses yeux ! D'un jaune-vert anormal mais magnifique qui semble vouloir vous emporter dans un monde merveilleux au goût léger et acidulé. D'un main, elle remet son chapeau en haut de forme qui lui donne un air original. Elle est habillée d'un vêtement un peu étrange, sûrement dépassé depuis longtemps. Etrange car il lui couvre tout le corps, comme un pyjama de nourrisson en bien plus élégant. Ses manches larges s'arrêtent avant le coude pour laisser passer d'autres manches, blanches et beaucoup plus étroites, venant sans doute d'une petite chemise, imitant la dentelle et recouvrant le reste de ses bras jusqu'aux poignets. Elle a un autre tissu blanc sur les épaules noué par un petit ruban noir et délicat. Elle vous fait penser à une poupée délicate prête à se donner à vous. Vous souriez encore. Vous passez une main sur sa joue. Elle vous semble sèche mais ce n'est pas grave. Vous passez sur des petites imperfections que vous ne voyiez pas à cause de la lumière trop vive de la lampe de poche. Ses lèvres sont un peu abîmées, mais vous ne désirez que les embrasser. Une vraie jeune et fragile poupée rien que pour vous.
    Elle éteint alors la lampe de poche et la jette à quelques mètres. Vous sentez ses petites mains fermes passer sur vous, remontant sur vos vêtements jusqu'à votre gorge où ses doigts fins se referment avec violence. Votre sourire s'efface par la surprise, vous commencez à suffoquer. Des mains si petites, si délicates ne devraient pas vous serrer ainsi. Et pourtant, bien que vous tentiez de vous débattre, vous ne parvenez pas à la repousser. Elle avait prévu le coup, elle vous maintient le corps de ses jambes. Vous sentez l'air manquer dans vos poumons, vos pensées sont de plus en plus vagues et affolés, mais vous restez là, bien conscient, sous le regard terrifiant de la folle. Ce regard vif, mélange de glace, de flamme et de fer. Ce regard qui vous transperce de part en part, vous arrache l'âme et vous emmène dans ce monde que vous croyiez merveilleux. Ce monde qui vous mange la chair, ce monde qui vous brûle. Acide.
    L'étau alors se desserre. Vous vous prenez la gorge en inspirant une goulée douloureuse d'air qui provoque en vous une quinte de toux irritante. Vous devez partir, vous enfuir, sauver votre peau. De toutes vos forces, vous repoussez la fille qui se laisse tomber sur le côté sans résistance. Alors que vous tentez de vous lever précipitamment, le cœur sur le point d'exploser votre poitrine, la voici à nouveau sur vous, introduisant une lame dans votre bouche. Une lame au goût de sang.
    Alors que vous écarquillez les yeux, vous la voyez esquisser un affreux sourire. Des dents à peu près blanches et normales d’après ce que vous voyez dans le peu de lumière, mais les voir sur ce visage le rend encore plus effrayant. Comment avez-vous pu voir en elle une princesse ? D’où venait cette beauté maintenant disparue ? Ce sont vos dernières questions tandis que son regard dur vous promet une longue souffrance acide.


  • Aime :

    « Maman... Ca fait quoi la pluie ? »
    Sa plus grande curiosité mais aussi son symbole et son modèle, la pluie. Selon son humeur, elle sera sa berceuse ou ses barreaux. Dans tous les cas, elle prendra plaisir à l'observer et à l'écouter, sa seule compagne, sa seule coéquipière. Elle aime imaginer cette pluie brûler les imprudents et réduire à néant les cadavres de Tokyo. Son rêve, ce serait de tendre une main, pour sentir l'eau sur sa peau.
    C'est pourquoi elle aime se promener au bord du lac artificiel, musique dans les oreilles, puis s'asseoir à quelques mètres, juste à quelques foulées de cette eau si dangereuse et mystérieuse. Alors, le regard vague, elle contemple cette vaste étendue d'eau. Elle y a déjà jeté un cadavre à l'intérieur. Dommage qu'il ne lui soit pas revenu, il aurait été plaisant de regarder de près ses blessures.
    « Souffre ! »
    Alors que les armes à feu en tout genre sont répandues au point d'occuper presque chaque tiroir et chaque poche, elle préfère garder les traditionnelles armes blanches. Tout ce qui est lame lui plaît, du petit couteau de poche au katana moyen, mais ses préférées sont sans doute les poignards et autres lames de ce genre. Comme il est si plaisant de trancher de la chair avec un outil qui pourrait aussi bien servir à couper un bout de viande synthétique.
    Mais le synthétique, ce n'est pas le genre de Sanseiu. Ce qu'elle préfère, et de loin, c'est la viande fraîche, bien fraîche, et le sang qui la recouvre, ce sang encore emprunt de la terreur et de la souffrance de sa proie.
    Cependant, chasser sauvagement ne l'intéresse pas. Ce qu'elle préfère, c'est attirer sa victime dans un piège. L'illusion peut durer de quelques minutes à plusieurs mois, période durant laquelle Sanseiu se joue de sa future proie avant de déguster une victoire bien méritée.
    « ... »
    On la verra souvent, très souvent juchée sur des rollers, sa passion. Sur ces quelques petites roues, elle se sent grande, elle se sent forte. Elle est douée et ne manque pas de le montrer lors de ses quotidiens passages dans le parc de skate du mur des tags. Elle peut voler, tourner dans les airs, courber son corps avec agilité, elle retombera toujours sur ses roues. Toujours ? En tout cas, il ne lui est jamais arrivé de tomber là-bas devant du monde, puisqu'elle s'entraîne un peu partout en permanence et n'essaie de nouvelles figures que lorsqu'elle est seule. C'est dangereux, elle le sait, et frôler ainsi le danger la fascine, d'autant qu'elle n'est pas très résistante malgré – à cause de – sa nature. Heureusement, elle s'est remise de toutes ses chutes et aucune ne lui a laissé des séquelles à trop long terme.
    « Comme j'ai de la chance d'être dans ce monde. »
    Inutile de faire la liste de tout ce qu'elle aime, elle serait un peu longue. En tout cas, elle aime la nuit, les motos – faudrait qu'elle apprenne à les conduire par contre –, la réglisse et tout bonbon susceptible de lui, selon ses mots, « arracher la gueule », certaines drogues, la musique, les paumés qui viennent dans les boîtes de nuit pour se socialiser – ils sont ridicules donc amusant – les strip-tease des femmes...
    Et oui, elle est asociale mais aime profiter de cette société comme d'un jeu vidéo.


  • Aime pas :

    « Le monde n'est que pourriture. »
    Voilà, tout est dit. Elle déteste les êtres humains, qu'ils soient prostitués – « misérables » – justiciers – « naïfs » – ou même tueurs à gages – « ça reste des raclures ». C'est pourquoi elle joue de ce monde sans remords comme quand on tue un méchant dans un jeu vidéo. Plus le méchant est fort, plus le combat est intéressant.
    « Ils vont tous souffrir comme moi j'ai souffert ! »
    Elle hait sa mère aussi, pour l'avoir fécondée, pour l'avoir enfermée, pour l'avoir laissée s'enfuir, pour tout. Ça a été son premier cadavre, son premier pas vers ce qu'elle est devenue aujourd'hui. Elle aurait aimé que cette femme n'existe jamais, ainsi elle-même n'existerait pas non plus. En effet, Sanseiu se hait elle-même, elle hait sa nature pour toutes les souffrances qu'elle lui a fait endurer lorsqu'elle s'est retrouvée seule. Aujourd'hui, elle l'a acceptée et même si ses pulsions d'auto-destructions surviennent encore de temps à autre, elle ne souhaite plus « en finir » avec elle-même mais plutôt avec les autres.
    « C'est quoi cette horreur ?! »
    Comme sous-entendu plus haut, Sanseiu a un régime particulier. Très strict. Car elle n'aime quasiment aucun aliment. Chocolat, fruits, biscuits, lait et autres nombreux aliments que l'on mange quotidiennement, elle les exècre avec force.. Ils lui rappellent son enfance où elle était obligée de se nourrir de cette nourriture sans goût sinon immonde. De plus, elle est puissamment allergique au poisson dont certaines variétés peuvent la rendre malade pendant presque deux jours entiers. En effet, sa mère l'a forcée à goûter à intervalles régulières (au moins une fois par an) le plus de variétés de poissons pour trouver celui qui tromperait son allergie. Oui, elle aurait appris aux dépends de sa fille qu'une allergie peut s'effacer au fil du temps.
    « Quel con... »
    Elle hait la race humaine pour ce qu'elle est mais elle la supporte plus ou moins pour jouer d'elle. Il y a cependant des défauts qu'elle ne peut saquer, tout ce qui est roi (ou plutôt reine) des cancans, bavard, brute au point d'en être maladroitement dangereux, ou encore mythomane (celui qui rend dépressif son entourage par des mensonges désastreux pour se faire aimer), orgueilleux et bien d'autres, elle ne supporte pas. Avec ceux-là, elle préfère ne pas jouer, ou alors sur une courte période parce qu'elle craque rapidement.
    Évidemment, son mauvais caractère aidant, les choses qu'elle n'aime pas voire ne supporte pas sont bien nombreuses, et les nommer tous reviendrait à un crime puisqu'il faudrait en écrire un livre entier.


V. Autres

  • Rêve, Ambition :
    Sentir la pluie sur sa main, car cette absence de contact physique lui manque, même si elle ne le connait pas. Elle souhaiterait aussi se rebeller sournoisement contre la mafia, pour le plaisir de braver de nouveaux interdits.

  • Cauchemar, Phobies :
    Qu'on la force à manger du poisson. Et aussi qu'elle se casse la figure devant tout le monde en roller, ou même à pied. D'ailleurs, elle a horreur de la honte en général, elle préfèrerait encore que le ridicule tue.

  • Groupe : Haine, sang et violence forment la folie du loup.

  • Signes particuliers :
    Ses yeux jaunes assurément. Il faut dire que ce n’est pas une couleur commune, surtout à Tokyo. Non seulement leur couleur est étrange, mais le regard aussi peut attirer l’attention, un regard tout ce qu’il y a de plus acide, et ce malgré tous les sourires du monde.
    Une autre petite particularité : Sanseiu est née borgne. Oui, c’est ainsi, elle ne voit que d’un œil, ce qui n’est pas franchement pratique quand on chasse. Mais comme elle préfère prendre ses victimes par surprise, ça ne la gêne généralement pas, d’autant que son autre œil a une vue parfaite, un dix sur dix complet.
    Et on peut dire que son allergie au poisson est un signe très particulier dans une ville comme Tokyo.


VI. Hors Jeu

  • Pseudonyme : Ireth
  • Âge : J’entame mon dix-huitième automne.
  • Comment avez vous connu le forum ? Sans doute grâce à Miru durant sa première version il y a bien longtemps. Je ne l’ai pas oublié depuis.
  • Comment trouvez vous le design du forum ? Pas mon préféré venant de Miru, mais je l'aime bien. Par contre, chapeau bas pour le panneau d’affichage, à la fois sobre et très réussi.
  • Comment trouvez vous l'intrigue du forum ? Le contexte ? Pas mal du tout, c’est en partie lui qui m’a attirée, sa seconde version je veux dire.
  • Notez votre présence sur 7 : Etant donné que je rentre en terminale S… Une moyenne de 2-3/7, mais un rythme très très lent pour le RP (ça changera pas grand-chose, faut dire…).
  • Avez vous lu le règlement ? Oui, madame..
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Tsukiyo

Tsukiyo


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Localisation : Over the rainbow.
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Message Perso: Il te restera toujours tes rêves pour ré-inventer ce monde que l'on t'a confisqué.
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MessageSujet: Re: Sanseiu # The Acid Rain   Sanseiu # The Acid Rain Icon_minitimeSam 31 Oct - 12:56

Oulà ! Désolée pour l'attente !

Et bien, comme d'habitude, je suis bluffée par ton talent, et comme d'habitude, je ne demanderais à ta fiche aucune correction - pas de raison d'en avoir - et te valide sans problèmes =)

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Sanseiu # The Acid Rain   Sanseiu # The Acid Rain Icon_minitime

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