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 Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)

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MessageSujet: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeSam 29 Déc - 0:43

I. Identité


  • Nom : Kirasagi
  • Prénom : Satsuki
  • Sexe : F (oui, je tiens à préciser parce que vu les persos qui traînent sur le forum, vaut mieux être sûre…)
  • Âge : 36 ans
    • Date de naissance : 1er mai


II. Contexte Historique

Nationalité : Japonaise.

Famille :
  • Père : Inconnu. Personne ne sait quelle était (ou est) l’identité du géniteur de Satsuki. La mère de cette dernière n’était en effet pas connue pour se préoccuper de ses compagnons après qu’elle a obtenu ce qu’elle voulait. On imagine simplement qu’il s’agit de quelqu’un qui s’était distingué d’une manière ou d’une autre aux yeux de l’ancienne chef de la famille Kirasagi : elle n’était pas du genre fleur bleue.
  • Mère : Yukio Kirasagi. L’ancienne chef de la famille Kirasagi était une personne austère et froide comme un glaçon. Aussi douée que sa fille dans les affaires de la mafia, ses méthodes étaient aussi beaucoup plus brutales et violentes, empruntes d’une sorte de cruauté calme et méthodique qui faisait forte impression sur tout un chacun. N’ayant que rarement pris le temps de s’occuper de sa fille (elle la voyait comme une héritière plus qu’autre chose), Satsuki fut élevée par une cohorte de précepteurs et serviteurs sur qui sa mère comptait pour la dresser comme une bête de compétition. Elle est morte il y a près de 17 ans, assassinée. Satsuki ne versa pas une larme en cette occasion.
  • Compagnon : Pas de compagnon ou de compagne connu(e) actuellement. Rares sont les personnes affirmant lui avoir déjà connue une aventure, que cela soit vrai ou non ; le mystère reste donc entier. Peut-être est elle simplement extrêmement discrète ? Une rumeur prétend qu’elle serait lesbienne ; certainement parce qu’elle aurait ostensiblement repoussé les avances appuyées de plusieurs prétendants dans le passé. Pourtant, la connaissant, se prononcer dans un sens ou dans l’autre serait dangereux (sans doute au sens propre, d’ailleurs).

[*] Ex-maris : 3, morts, aucun des trois mariages n’ayant duré plus de 3 mois. Personne ne sait trop quelle mouche a bien pu piquer Satsuki ni ce que sont devenus les malheureux.

III. Informations Complémentaires

Apparence Physique : Satsuki est une femme de taille supérieure à la moyenne toute en jambes interminables et en membres finement fuselés et d’apparence délicate. Elle est fine et bien proportionnée avec une musculature entretenue par des années d’entraînement. Son excellente condition physique donne à ses longues jambes et à sa silhouette en général un aspect félin et souple. L’aura de mystère qu’elle dégage, conjuguée à ses formes féminines élancées et aériennes la rend étrangement envoûtante.
Ses mouvements sont gracieux et fluides : immobile dans une foule elle réussit pourtant à faire ressembler le plus doué des maîtres danseurs à un simple bouffon sans grâce et à moitié talentueux. Pourtant, loin de se borner à jouer les plantes d’ornement, elle aime bouger, voire s’agiter selon certains. Elle donne aussi bien dans l’excès un instant que dans le feutré la seconde suivante, insaisissable, difficilement prévisible…
Les yeux de Satsuki sont noisette tendant sur le doré, ce qui donne une lueur étrange et gênante à son regard. Cette couleur a encore contribué à son surnom. Ses yeux brillent souvent d’un éclat déterminé ; elle a tendance à donner l’impression à ceux qu’elle regarde qu’elle évalue la possibilité de faire d’eux son prochain repas. Pourtant il semble parfois qu’on peut y percevoir une lueur fugitive d’une grande douceur qu’elle essaierait de réprimer et de cacher derrière le masque de sa position, au contraire par moments, c’est plutôt une volonté d’acier voilée par de très longs cils aguicheurs. Ses très longs cheveux sont noirs comme la nuit et sont le plus souvent arrangés en une queue de cheval ou laissés libres ; si elle est alors assise, ils atteignent presque le sol. Souvent ils se répandent en cascades langoureuses le long de ses épaules et tout autour d’elle. Il lui arrive toutefois de les disposer en toutes sortes de coiffures complexes et excentriques au gré de ses lubies.
Son visage est un ovale parfait, fin et délicat. Ses nobles traits sont d’une finesse inégalable et plongent ceux qui connaissent le bonheur de poser les yeux sur elle dans un émerveillement des plus profonds .Elle a des pommettes hautes et un nez droit et discret. Satsuki possède de fines lèvres rosées qui, loin d’être pulpeuses, sont fines et douces. Son visage est au final très expressif. Un outil parfait pour tromper ses interlocuteurs par des mimiques et des moues excentriques et outrageuses dont on ne sait jamais si elles sont le fruit d’une gamine gâtée ou d’une manipulatrice de premier ordre. Toutes les expressions possibles peuvent donc s’afficher sur ce visage au gré des envies ou des désirs de son propriétaire. Ses traits, doux et finement ciselés, reflètent pourtant toujours d’une manière ou d’une autre son naturel moqueur et sa tendance à s’amuser au dépends d’autrui.
L’un dans l’autre, entre le soin qu’elle prend à s’occuper d’elle et l’activité quotidienne conséquente qu’elle s’impose, elle paraît presque dix ans de moins que son âge réel, ce qui surprend d’autant plus qu’elle donne l’impression à ceux qui s’arrêtent aux apparences d’être au mieux une hédoniste, au pire une ivrogne sans foi ni loi.
Un point supplémentaire digne d’être indiqué ici, et qui complète admirablement un charisme certain, est la voix de Satsuki. Elle est chaude et sensuelle, le genre de voix qu’on peut écouter des heures sans s’en lasser. Le genre de voix qui vous explique à quel point il vous serait profitable de servir de bouclier vivant lors d’une fusillade et avec laquelle vous ne pouvez qu’être d’accord. Le genre de voix, enfin, pour laquelle finalement, on pourrait donner sa vie sans trop de regrets…
Les préférences vestimentaires de Satsuki sont bien définies : son statut et sa réputation lui imposent pour ainsi dire de paraître vêtue de kimonos traditionnels raffinés et taillés dans un tissus de qualité exceptionnelle. Ces tenues sont pour ainsi dire devenues proverbiales, elles ont cette simplicité trompeuse qui peut en réalité s’avérer plus coûteuse que tout le luxe tape à l’œil des nouveaux riches. Cependant, elle affectionne plutôt de porter des ensembles excentriques. On ne peut même pas parler de réel style tant elle est éclectique dans le choix de ses vêtements, passant avec si peu de complexe d’un sari à un Jeans moulant que cela pourrait en devenir gênant, voir indécent.
Toutefois cette description ne serait pas complète sans une étude détaillée et illustrée des orteils de Satsuki qui sont, de l’avis des experts, parmi les plus… Ah ! Les 500 mots sont passés. Dieu merci, je m’arrête là. Vous pouvez vous détendre.


Dernière édition par le Jeu 3 Jan - 19:48, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeSam 29 Déc - 0:46

Caractère : Satsuki est avant tout quelqu’un de calme et posé, une femme dotée d’un instinct maternel développé et débordante de douceur…
Moui, enfin…
Des conneries tout ça ! Satsuki, pour celui qui la rencontre c’est avant tout l’apocalypse qui aurait pris du LSD en cachette avant une plongée profonde… Généralement lui parler de façon régulière ou soutenue est préjudiciable pour la santé mentale ; plusieurs personnes en ont fait les frais et se réveillent encore dans un hurlement après d’horribles cauchemars récurrents. Comprenez bien que quelle que soit sa personnalité profonde, l’attitude qu’elle présente au monde est des plus excentriques. Elle donne toujours l’impression de s’occuper de mille et une choses à la fois sans accorder d’importance réelle à aucune d’entre elles. Son comportement déroute, dérange… L’égocentrisme qu’elle affiche est passé dans la légende au même titre que ses couvre-chefs hideux. Elle est en effet de ces personnes qui ne semblent pas même imaginer qu’un individu autre qu’eux-mêmes puisse avoir une volonté propre et encore moins une vie.
Le plus éreintant dans cette attitude arborée sans le moindre complexe ou remord est qu’elle semble parfaitement naturelle et innocente. Elle n’agit pas par frustration ou par jalousie, elle ne convoite pas le bien d’autrui, elle n’essaie pas de s’élever par rapport aux autres. Elle ne conçoit tout simplement pas qu’autrui puisse avoir une importance. Selon Satsuki, Satsuki est le pinacle ultime de la création et sa confiance en elle est sans limite. Elle en est d’ailleurs parfaitement convaincue lorsqu’elle l’annonce sans préambule, à la grande consternation de son auditoire.
De ces caractéristiques découle tout son système de fonctionnement et de pensée. Elle agit à sa guise et ignore magistralement les opinions d’autrui quand cela l’arrange. Elle se permet des extravagances et des excentricités dont aurait sans doute honte n’importe quelle personne sensée à Tokyo II et suit ses envies quand elles lui viennent. Envies qui mettent la plupart du temps en jeu une bouteille de sake et beaucoup de temps passé à glandouiller pendant que les autres triment, il faut l’avouer. Ce genre de comportement déviant lui a progressivement gagné la réputation d’ivrogne et de folle furieuse, ce qui l’arrange généralement.
Il est vrai qu’à observer Satsuki on peut se demander comment diable elle a pu conserver son poste (et accessoirement la vie) aussi longtemps. C’est qu’on oublie que derrière cette façade difficilement concevable, se dissimule un esprit acéré comme la lame d’un katana et à peu près aussi dangereux. C’est grâce à lui que la maîtresse de la famille Kirasagi maintient son influence au sein de la Mafia. La plupart de ses plans et de ses embrouilles sont assez complexes pour dérouter le plus habile des enquêteurs et pour donner des maux de tête carabinés à toute personne essayant de s’y retrouver. Elle a d’ailleurs tendance à suivre à ce niveau un code bien à elle qu’on peut résumer ainsi :
La vérité avant le mensonge,
Le mensonge avant le poison,
Le poison avant la lame.
Elle ne ment que lorsqu’un mensonge est la seule manière d’arriver facilement à ses fins là où la vérité ne servirait à rien et où des solutions plus radicales seraient trop coûteuses… Dire une vérité qui l’arrange est tellement plus simple que de se donner la peine d’inventer un mensonge, après tout… Ensuite, si ni la vérité ni le mensonge ne permettent d’arriver à ses fins, reste des méthodes plus mortelles. De préférence de façon discrète mais ce n’est pas une nécessité absolue. Les exemples sont parfois nécessaires et les exemples voyants sont les plus utiles, après tout.
De plus, Satsuki sait ce qu’elle veut et sait comment l’obtenir, doute là-dessus. Elle a l’air de quelqu’un qui fait le nécessaire pour s’assurer des résultats quoiqu’il lui en coûte : elle prend ce qu’elle désire et en paie le prix. Brutale ? Sans aucun doute lorsque la nécessité lui apparaît. Cruelle ? Je ne pense pas. Pas consciemment en tout cas. Froide, sans doute. Juste une tendance à oublier certaines préoccupations plus terre-à-terre à un point où ce qui passe pour de la cruauté n’est que la franchise désintéressée de quelqu’un qui annonce l’inéluctable sans avoir songé à ce que cela peut signifier pour ceux qui sont concernés directement. Elle ne perd pas de vue ce qui importe vraiment : la réussite. C’est aussi cela qui la rend particulièrement létale quand elle est sérieuse.
Pourtant, malgré cette tendance à ne pas compromettre ses buts par un sentimentalisme déplacé ou par une trop grande compassion, elle reste (sans doute) quelqu’un de généralement (vaguement) bienveillant. Ou en tout cas quelqu’un qui ne se délecte pas du malheur des autres (sauf celui de Hitsugi, mais c’est différent), ce qui n’est déjà pas si mal, après tout.
La seule personne à qui elle montre une certaine attention (et qui parfois s’en passerait bien, sans doute) est Kurogane. Elle s’est prise au jeu après des débuts difficiles et à présent ressent une réelle affection pour le jeune homme qu’elle essaie d’aider et de dresser de la façon la plus appropriée possible selon ses propres critères étranges. Cette attention prend parfois des formes curieuses au fil des idées plus ou moins lumineuses de Satsuki…

Aime : Satsuki s’aime avant tout, il est d’ailleurs étonnant de voir à quel point elle était persuadée d’être parfaite. Elle aime aussi beaucoup Kurogane, son fils adoptif, même s’il ne s’agit pas d’un coup de foudre : les premiers temps ont été maladroits mais après tout, peut être Kisaragi-sama n’est-elle pas aussi insensible qu’on pourrait le croire… Sur un autre plan, plus prosaïque celui-là, ses préférences vont au saké de qualité et à la bonne bouffe. Elle aime la nouveauté, les associations étranges et toute idée farfelue qui peut lui passer par la tête déclenche aussitôt une effervescence mal vue de son entourage. Parmi les constantes ou les serpents de mer qui reviennent fréquemment, on notera les poulpes, les dindons, le cumin, les cactus, une obsession étrange pour les noms de chevaux de course, le bilboquet et les abat-jour en macramé. Ses dernières passions en date (après une tentative de maîtriser la sculpture sur glace) sont la collection de modèles réduits militaires, l’apprentissage de la cornemuse (sans doute comme méthode new age pour éloigner les rongeurs) et le cheerleading… Mais avant toute autre chose, elle aime jouer. Et pour Satsuki, jouer sans tricher est inconcevable…

Aime pas : Satsuki supporte mal la bêtise sous la plupart de ses formes. Elle déteste quand ses explications traînent en longueur ou qu’elle a besoin d’entrer dans les détails, quand les gens n’ont pas la même vitesse de compréhension qu’elle. Autant elle aime paraître à côté de la plaque, autant elle estime que ça ne dispense personne, ni elle ni n’importe qui d’autre, d’un minimum de savoir vivre et de culture. Elle n’apprécie pas la lâcheté ou la violence excessive ou gratuite : il est inévitable qu’il y ait des morts ou des blessés, mais le sang ça tache et se mettre en rogne n’a jamais aider personne à tirer son épingle du jeu.
Dans le civil, elle a une aversion naturelle pour les toubibs, la peinture en trompe l’oeil et les pompistes, de plus elle ne fait jamais confiance à un barman maigre. Elle a horreur de la moutarde et des navets.
Enfin, elle a élevé la chasse aux insectes divers (mais surtout ceux qui piquent) au rang de commandement divin tant son aversion pour eux est grande.
Dans un registre plus sérieux, une longue histoire d’animosité, de rivalité, de coups tordus et de lancés de vaisselle la lie à Hitsugi. Les deux femmes ne peuvent apparemment pas se supporter et les mettre dans la même pièce est l’assurance d’une soirée pas nécessairement réussie, mais à coup sûr intéressante pour tout observateur suffisamment éloigné et protégé. Le phénomène est viscéral et ne repose plus sur aucune raison valable ou rationnelle depuis bien longtemps tant le total de nuisance et d’injures (tant réelles qu’imaginées) de part et d’autre a atteint un niveau colossal. Certains estiment qu’elles y prennent en fait une sorte de plaisir malsain mais personne n’évoque ce point de vue à haute voix.
Ah oui. Elle déteste aussi les anglais. Et tout ce qui peut y être assimilé. Sans aucune raison d'ailleurs. Juste parce que c'est cool. Elle aime la langue par contre.


IV. Autres

  • Rêve, Ambition : Satsuki rêve d’un Tohyo II sous contrôle total de la Mafia, et si possible sous l’unique tutelle de la famille Kurasagi, tant qu’on y est. Mais surtout d’un Tokyo II organisé de façon rationnelle selon ses propres désirs (pas forcément si rationnels que ça) pour que tout se passe tranquillement, que les gens ne s’entretuent pas et que l’ordre règne. Tout cela n’a rien d’altruiste. Simplement si tout est calme, l’argent rentre tranquillement, Satsuki n’a pas à tuer les abrutis qui font les malins alors elle a le temps de faire la grasse matinée et est, par conséquent, la plus heureuse des femmes. Ironiquement, le résultat ne serait finalement pas si différent de ce que les idéalistes de la Justice voudraient obtenir mais nécessiterait sans doute beaucoup moins d’efforts et de sang.
    Elle aimerait aussi avoir l’occasion de dépasser les combines provinciales et limitées qu’offre la seule ville de Tokyo II pour exercer ses talents dans le monde, le vrai, celui dont si peu de personnes soupçonnent l’existence au dehors du Dôme.

  • Cauchemar, Phobies : On ne lui connaît pas de phobie particulière notable. En réalité, elle déteste les oiseaux de toute sorte à part en brochettes. Elle a aussi une sainte horreur des bestioles. Il ne s’agit pas d’une phobie mais d’une conviction profonde que le monde serait un peu plus beau s’il se passait de certaines espèces rampantes par exemple. Le même raisonnement peut être appliqué à l’humanité.

  • Fantasme récurent (en ce moment) :Avoir l’occasion de faire un purikura avec une enclume un jeune personne (homme ou femme) entièrement nu à l’exception d’un couvre chef en forme de canard… Et autre chose ensuite, peut-être. Me demandez pas quoi.

  • Groupe : Mafia, Famille Kurasagi


V. Facultatifs

  • Signes particuliers : Son signe particulier le plus marquant est sans doute sa propension à l’excentrisme qui déroute la plupart du temps. On notera aussi ses chapeaux étranges dont la grande majorité est d’une laideur propre à laisser pantois le loup-garou le plus indécrottable. Il est aussi important de noter qu’il lui arrive de parler toute seule ou de penser à haute voix.
    Elle parle d’ailleurs six langues sans qu’aucune à part le japonais ne lui soit d’une quelconque utilité dans Tokyo, se pique d’être une connaisseuse en matière de culture classique et n’est pas en reste dans les domaines scientifiques, bien qu’elle soupçonne que dehors, les choses ont du évoluer plus vite qu’à l’intérieur de ce point de vue là.

  • Phrase favorite (en ce moment) : « Ougabouga. » ne se qualifiant pas encore pour la catégorie « Phrase », on retiendra uniquement les expressions suivantes :
    ”With great power comes great ass-kicking“
    ”Page 64, d’accord. Mais de quoi ? Le livre de cuisine ? La Bible ? Bilbo le Hobbit ?”
    ”Donnez un poisson à l’affamé et il n’aura plus faim pendant un jour. Tuez-le et il n’aura plus jamais faim. Le calcul est vite fait : qui coûte le moins cher ?”
    «Ce sont souvent les plus chiants qui sont les plus casse-pieds. »
    «Le monde serait un meilleur endroit si les gens pensaient plus souvent à s’offrir des brouettes.»
    «Cela va sans dire, mais étrangement, cela va toujours mieux en le disant…»

  • Armes connues :Satsuki n’a pas pour habitude de s’occuper elle-même des affaires qu’elle gère. Il en faut beaucoup pour qu’elle s’implique personnellement dans des escarmouches habituelles pour les gens du commun. Deux raisons se font concurrence pour expliquer cet état de fait : d’abord, c’est salissant et dangereux et à quoi bon se salir les mains quand on paie déjà des dizaines de larbins pour s’éviter ces corvées. Ensuite, il existe peu de personnes assez folles pour essayer de s’en prendre directement à la tête d’une des grandes familles de la mafia…
    Cependant, il arrive que Satsuki doive ou veuille s’impliquer plus personnellement soit en réponse à une tentative d’assassinat particulièrement réussie (quoique stupide) soit pour réaffirmer l’emprise de la Mafia et son honneur.
    Pour de telles occasions, elle possède une double lame (sorte de doubles wakisashis droits dont la poignée de l’un est le fourreau de l’autre) dont elle se sert fort efficacement au besoin. Elle n’accorde que peu d’importance à cette arme (ou à n’importe quelle autre au demeurant) et ne se soucie nullement de son usure ou de lui trouver un nom : comme bien d’autres choses dans la vie, quand elle ne peut plus servir, il suffit de la jeter pour en trouver une meilleure. Il s’agit toutefois à chaque fois d’objets d’une grande beauté. Pour l’heure, les poignées sont faites de bois noir ciselé et travaillé à l’image de loups stylisés et d’érables japonais. La lame est faite de milliers de feuilles d’acier repliées et martelées ce qui en fait un exemple impressionnant du savoir faire des artisans au service de la mafia. La pointe est biseautée.
    Ses méthodes de combat s’inspirent du style Haiya-te, conjugués à la défense du Genei Bouei.

  • Surnom officieux : La Louve


VI. Hors Jeu

  • Comment avez-vous connu le forum ? : C’est la faute d’Akira, comme d’hab. Vengeance ! Sinon, je coche la case « vu à la télé ou dans des magazines » (Femme actuelle, Cuisine et Art, Pomme d’api, Psycho mag, La tronçonneuse au quotidien, Ikéa 2007/2008, etc.)
  • Que pensez vous du design du forum ? la classe, on dirait une glace à la framboise. Avec des Russes.
  • Que pensez vous de l'intrigue du forum ?: le principe est prometteur.
  • Des remarques ?: Une section sur la fabrication d’abat-jour en macramé renforcerait l’aspect familial du forum tout en ajoutant de la profondeur au message.
  • Avez vous lu le Règlement ? Nan ! Mais je prendrais bien un bloody mary


Dernière édition par le Sam 29 Déc - 22:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeSam 29 Déc - 0:47

Histoire : Satsuki est née pour succéder à sa mère à la tête d’une des quatre grandes familles et c’est sans doute le seul motif qui a présidé à sa naissance. Son père, en accord avec les principes de conduite de Yukio, fut « recruté » pour l’occasion puis jeté sans autre forme de procès. La gorge tranchée d’une oreille à l’autre. Après tout, il aurait été particulièrement inconvenant de lui laisser l’occasion de se vanter de ses prouesses. Mieux valait lui accorder une fin rapide en récompense de ses bons et loyaux services que de risquer qu’il ne finisse par être la cible des tueurs de l’organisation pour avoir eu la langue trop bien pendue. Ces derniers n’étaient pas réputés pour être miséricordieux.
Pas de père, donc. Pas de mère non plus, en fait. Satsuki était une commodité, un moyen d’associer une fois de plus le sang des Kirasagi au poste de chef de la famille, un instrument de pouvoir. Jamais un individu. C’est ainsi que dès son plus jeune âge, elle fut élevée par des étrangers. Une cohorte des meilleurs esprits présents à Tokyo II furent rassemblés pour que la jeune fille soit entourée de savoir et de connaissances. De ce point de vue, pas de soucis, elle se révéla la digne fille de sa mère. Son esprit ouvert et innocent lui permettait d’ingurgiter ce que lui proposaient ses maîtres avec une aisance surprenante dans tous les domaines. Elle dévorait les livres de toutes sortes et ne baissait jamais les bras devant la difficulté, au grand étonnement de tous sauf de sa mère qui était satisfaite. Cela n’avait pourtant aucune incidence sur son comportement à l’égard de la jeune Satsuki qui souffrait intérieurement de cet abandon. Elle grandissait en effet sans affection. Son seul ersatz restait l’attention qu’elle obtenait de ceux qui s’occupaient d’elle et leurs louanges lorsqu’elle accomplissait bien ses tâches, bien pâle reflet de l’amour maternel absent qu’elle n’avait jamais connu et dont, malgré tout, elle rêvait sans réellement le savoir.
C’est cet environnement qui fit d’elle ce qu’elle est. C’est lui qui, à l’époque, en faisait une fillette prête à tout pour capter l’attention des autres, d’obtenir un simple mot affectueux, un simple contact, allant parfois jusqu’à des extrémités insensées. Elle était terrorisée à la pensée qu’on puisse l’abandonner, qu’elle puisse perdre le peu d’attention qu’on lui accordait apparemment en tant que personne. Les adultes qui la côtoyaient voyaient la fonction qu’elle occuperait un jour. Pourtant c’était la petite fille en elle qui réclamait de l’affection, pas la futur chef de la famille Kirasagi.
Cependant Yukio prenait grand soin de ne jamais laisser assez de temps au moindre des précepteurs ou serviteurs pour se lier avec l’enfant. L’exercice du pouvoir était un fardeau solitaire et plus tôt sa fille l’apprendrait, mieux cela serait. Les employés étaient donc réaffectés ailleurs, remerciés ou disparaissaient selon leur importance et jamais Satsuki n’eut l’occasion de se lier.
Toutefois, à mesure que Satsuki grandissait et que son apprentissage se diversifiait, englobant à la fois les disciplines mentales ou spirituelles et le domaine plus physique, en particulier le combat (car une jeune héritière d’une famille de la Mafia se doit d’être capable de protéger l’honneur de l’organisation elle-même si besoin est), il apparut, à la grande déception de sa génitrice qu’elle ne développait pas ce côté dur et froid qu’il était nécessaire de lui inculquer pour en faire une vraie Kirasagi . Certes, elle avait érigé un mur autour d’elle, scrutant les personnes qui l’entouraient à l’affût du moindre signe d’affection ou, sa véritable hantise, d’un signe de désintérêt, de déception, mais sa paranoïa ne la détournait finalement pas des autres. La jeune fille restait fondamentalement innocente et douce en dépit de l’attrition sentimentale dont elle était l’objet. Elle cherchait tout de même quelqu’un à aimer.
Contrariée, Yukio savait qu’il faudrait que sa fille se détache des autres humains qu’elle apprenne à quel point ils étaient faibles et peu fiables, qu’il convenait de les utiliser pour le bien de l’organisation et d’en disposer une fois leur rôle achevé et avant qu’ils ne deviennent une menace. Tôt ou tard, une attitude plus ouverte aurait des conséquences fâcheuses ; mieux valait « vacciner » Satsuki au plus vite.
Cette dernière était alors devenue un beau brin de fille, une adolescente que sa vie, à la fois cruelle et protégée n’avait pas encore rendue amère et dont les rêves différaient finalement peu de ceux de n’importe quelle autre jeune fille de cet âge (dans un monde normal en tout cas, car à Tokyo II, la plupart des adolescentes avaient déjà appris à vivre en utilisant leur corps comme arme ou comme marchandise pour survivre…). Elle était aussi à présent devenue particulièrement douée dans le maniement des armes blanches et c’est tout naturellement qu’un nouveau maître d’armes lui fut présenté pour parfaire ses compétences déjà remarquables.
Cette occasion fut un choc pour la jeune Satsuki. Jusque là, elle n’avait côtoyé que de vénérables maîtres déjà emprunts de l’expérience liée à leur âge avancé ou encore de loyales servantes ayant déjà toute une vie au service de la famille Kirasagi à leur actif. Le fringant jeune homme qu’on lui présentait là était étonnamment jeune ; il ne devait pas dépasser les vingt-cinq ans. Et il était beau comme un dieu. Certains parleraient de coup de foudre. C’est possible. La toute jeune femme ressentait à cet instant des choses qu’elle n’avait fait qu’entrevoir dans ses lectures fugaces d’ouvrages subrepticement chapardés dans les bibliothèques auxquelles elle avait parfois accès. Elle se sentait attirée par cet homme comme jamais elle n’aurait pu l’imaginer. Toutes ses barrières tombèrent instantanément en poussière. Envolée sa crainte d’être abandonnée. Elle se consacra à l’entraînement comme jamais. Yukio, quant à elle, se fendit d’un de ses rares sourires. Les quelques individus qui en furent témoins frémirent en comprenant ce dont il était question. Satsuki ne faisait pas partie de ceux-ci.
D’abord perplexe le jeune homme ne resta pas longtemps indifférent aux charmes de cette étrange jeune femme calme au regard triste qui se révélait étonnamment mature pour son âge et qui semblait le dévorer des yeux et se donnait à fond dans ses exercices, l’impressionnant de ce fait par sa fougue et son talent. La jeune Kirasagi elle-même s’étonnait des ressources et de la passion qu’elle se découvrait. Quand elle se rendit compte que ses sentiments étaient partagés, sa joie ne connut plus de limites. Leur idylle naissante fut encore favorisée par le fait curieux que personne ne semblait pressé de séparer Satsuki de ce précepteur un peu particulier…
Quelques mois après leur rencontre, Satsuki connaissait son premier baiser et se laissait aller à la joie de son bonheur nouvellement acquis. La jeune femme rayonnait littéralement ce qui décuplait encore sa beauté naturelle. Sur fond de combat à l’arme blanche et de duels, les deux tourtereaux commençaient même à faire des projets d’avenir, innocents et oublieux de leur situation réelle. Ils se promirent un amour éternel et Satsuki finit par s’abandonner aux caresses de son amant.
Le lendemain, alors qu’elle se rendait à son entraînement habituel, elle fut accueillie par Yukio qui lui apprit que le maître d’armes s’était enfui avec une servante et avait volé des bijoux d’une valeur inestimable à la famille Kirasagi qui n’avait eu d’autre solution que de traquer le traître et sa complice et de les exécuter de la manière la plus horrible qui soit de façon à en faire un exemple.
Trahie, humiliée par celui à qui elle avait tout donné, Satsuki s’effondra. Une éternité de douleur sembla suivre cette révélation. Un océan de larmes qu’elle affronta seule. Quand enfin la jeune femme reparut aux yeux de tous, Yukio hocha la tête, satisfaite. Son but était enfin atteint ; la lame était trempée et son tranchant, sans défaut à présent, allait être incomparable. Sa fille pourrait la remercier de lui avoir ôté ses illusions…
Deux ans plus tard, Yukio Kirasagi perdait la vie dans un accident des plus invraisemblables à la grande consternation des trois autres Grands qui soupçonnèrent aussitôt un assassinat sans jamais pouvoir le prouver. Et Satsuki prit place à la tête de la famille, le fantôme d’un étrange sourire flottant sur ses lèvres maquillées de rose bonbon pour l’occasion. Depuis quelques années la jeune femme, bien que brillante, s’était montrée étrange, excentrique, si bien que personne n’y trouva rien à redire…
Personne n’était tellement convaincu par cette passation de pouvoir à l’origine, malgré les recommandations de feu Yukio-sama et la tradition. Toutefois, l’honneur et les lois internes de la Mafia excluaient qu’on puisse passer outre l’avis de l’ancienne chef de Famille : les affaires des familles restaient internes quoiqu’il arrive tant que l’organisation toute entière n’était pas menacée.
Il fallu un peu de temps pour convaincre les plus réticents : le temps nécessaire à Satsuki pour faire ses preuves. En effet peu de monde dans la Mafia appréciait de voir une illuminée vêtue d’un short et de bottes en caoutchouc rouges mettre son nez dans les affaires des autres ou pire, prendre en main les futures machinations de l’organisation et certains secteurs comme le contrôle de la distribution d’armes ou l’acquisition d’objets de valeur...
Les plus réticents, pourtant, révisèrent leur jugement une fois l’étendue des capacités de la jeune femme révélée. Ses méthodes étaient moins spectaculaires et impressionnantes que celles de sa mère mais tout aussi efficaces et plus subtiles. Les manœuvres de l’organisation n’en apparaissaient que plus obscures, plus difficiles à identifier.
Elle sut néanmoins s’imposer et défendre l’honneur de la mafia dans le sang quand cela était nécessaire et ses résultats furent reconnus par tous, même si rares étaient ceux qui cautionnaient ses excentricités constantes. Les proxénètes les plus avisés se souviennent de ce qui était arrivé à certains de leurs confrères ayant tenté de se taille rune place sur le domaine de la mafia en se débarrassant des protégées de la maison Kisaragi ; on en retrouvait encore des morceaux dans tout Tokyo six mois après la conclusion de l’affaire.
Certains, connaissant son passé croyaient à un contrecoup du choc provoqué par les méthodes de sa mère : la fille aurait pété les plombs et n’aurait jamais complètement récupéré une conscience totale de la réalité, préférant fuir dans son monde à elle. Pour d’autres, il ne s’agit que d’un moyen de se cacher, de protéger sa vraie personnalité. Enfin, quelques uns affirment que Satsuki fait preuve d’un cynisme sans pareil et n’adopte ces comportements que pour induire ses interlocuteurs en erreur. Pour preuve, ils en donnent la froideur et la nature calculatrice que révèlent certains des plans les plus machiavéliques et insensibles que la jeune femme avait élaborés en secret.
Elle ne fit donc jamais l’unanimité au cours de ses années à la tête de la famille Kirasagi. Et ce, malgré les changements dans la hiérarchie et les chefs de famille de la Mafia. Ces changements étaient les bienvenus tant elle appréciait peu les anciens dirigeants des autres familles. Les petits jeunes qui avaient pris leurs places n’étaient pas particulièrement mieux, au final, mais au moins cela faisait de nouvelles têtes. De ses trois confrères actuels, elle n’est proche d’aucun. Gin est trop occupé par lui-même pour être franchement passionnant même si en cela Satsuki s’avoue apte à le comprendre ; elle s’aime infiniment elle aussi ; et cette communauté d’intérêt les rapproche. Daikirai est trop sombre et terne la plupart du temps à son goût. Peu de choses amusantes se passent autour de lui et quand il n’a pas de sucette à portée de main il peut vous plomber une atmosphère (Satsuki, elle, n’a jamais ce problème car elle prend soin de toujours avoir des trucs sucrés sur elle, même si elle rechigne à s’en séparer pour le bien de tous). Enfin, Hitsugi est… Hitsugi. Une petite peste qui se croit tout permis et qui n’a aucun sens de l’humour ou des convenances. En plus elle ne tient pas l’alcool.
Aussi, c’est avec réticence qu’elle accepta quand il fut décidé, il y a dix ans de cela que la Mafia ne laisserait pas un héritier des Uchiwa en liberté dans la nature et sans supervision. N’ayant aucun héritier désigné car n’ayant aucune envie de décéder avant longtemps, Satsuki ne voyait pas d’un bon œil le fait d’avoir à s’occuper d’un gamin en plus de sa charge de travail habituelle. Elle n’aurait pas été Satsuki, pourtant, si elle n’avait pas vu les avantages qu’il y avait à mettre sous sa coupe le dernier descendant d’une telle famille. Sans compté que finalement elle avait toujours voulu un animal de compagnie.
Sa première idée fut d’envoyer des larbins se charger de la corvée, mais quelque chose la retint. On ne saura jamais si c’était les souvenirs de son enfance qui la décidèrent ou alors qu’elle cherchait un moyen de buller loin des comptes que lui réclamait Daikirai depuis une semaine pour le reste de l’après midi ; toujours est-il qu’elle décida d’y aller seule. (De fait, les comptes étaient prêts, triés et emballés mais il était toujours plus amusant de faire attendre le « Prince des ténèbres ». Cela lui apprendrait à aller changer les plombs tout seul. Et accessoirement à jeter les chaussettes qu’elle lui avait offertes dans une tentative des plus subtiles de l’amener à se civiliser.
Elle faussa donc compagnie à ses garde du corps en en assommant un ou deux avant de filer par la fenêtre de la salle de bain vêtue d’une robe rose à froufrous particulièrement peu pratique. Passer par la grande porte aurait été tellement plus banal, après tout.
Et c’est seulement à cet instant, loin de là, qu’Hitsugi se rendit compte qu’elle avait « oublié » d’indiquer l’emplacement de l’héritier des Uchiwa à sa consoeur…
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeDim 30 Déc - 3:32

Cela ne fut pas un problème majeur pour Satsuki qui chercha de toutes façons cinq bonnes minutes avant d’aviser un débit de boissons et de s’y installer durablement comme la misère sur le monde. Quatre-vingt seize heures, onze minutes et trente et une secondes plus tard, elle sortait en douce par les cuisines en prétextant une fuite de chiens de traîneau. Et se remettait en chasse, mine de rien plus riche de toutes les informations nécessaires et de douze grammes d’alcool par litre de sang. Il ne lui fallut ensuite que seize minutes pour arriver dans l’immonde ruelle qui servait pour l’heure de salle de jeu, de chambre à coucher, de frigo et accessoirement de toilettes à deux cent vingt-cinq âmes en peine dont la moitié consciente et assez valide pour se déplacer autrement qu’avec des roulettes fut mise en fuite lorsqu’elle se mit à imiter le cri du lycaon sous le coup d’une impulsion subite et fort à propos.
Remarque à destination du publique attentif : la division de 225 par 2 ne donnant pas un entier, les plus vifs et éveillés d’entre vous ont du remarquer qu’il y avait des moitiés. Il s’agissait en fait d’un lépreux dont une partie seulement de la masse corporelle acheva sa course en dehors de ladite ruelle.
Quelques instants de recherche portèrent leurs fruits et Satsuki dénicha une vieille jarre qui serait très convaincante en faux vase Ming et un enfant seul et étonné qui correspondait parfaitement à la description. Jubilant intérieurement, et pensant à juste titre quelque chose comme « Hahaha, je l’ai eu, le petit morveux, un bon bain, chez le toiletteur et hop ! Le petit collier rose que j’ai déniché lui ira comme un gant », elle lui tendit la main d’un air conspirateur.

« Allez, viens, on va manger… des chips. »

Le petit humain, encore trop innocent, crédule ou affamé pour se douter de ce qui l’attendait, ne perdit pas une seconde et prit la main tendue devant lui. C’était le début de ses corvées scolaires et domestiques : il allait bouffer des versions de latin jusqu’à plus soif et il n’y aurait aucune échappatoire pour lui quand Satsuki entreprendrait pour la millième fois de raconter la terrifiante, l’innommable, l’improbable histoire du curé, du rabbin et de l’autruche qui vont au restaurant...

On raconte que jamais l’enfant ne se décida à donner son nom à Satsuki qui décida de le baptiser Kurogane, l’Acier Noir. La vérité est toute autre. Ayant tout d’abord tenté de l’appeler Pochi pendant quelques jours et vexée à la fois par les regards consternés des autres chefs de famille et par l’insistance de l’enfant à ne jamais répondre, elle décida de se creuser un peu les méninges.
Après quelques solutions temporaires rapidement mises au rebut, elle choisit Kurogane, parce que ça peut faire Kuku comme diminutif. Le fiston, lui, préférait de loin la signification japonaise du nom, évidemment, mais qui s’en soucie ?
La vie reprit son cours et en dépit des limitations que le fait d’avoir subitement un fils qui vous arrive d’on ne sait où impose au quotidien, Satsuki s’y adapta bien, ne sacrifiant qu’une portion très modérée de sa dose de saké habituelle et s’occupant de Kuku comme de son propre toutounet. Mais en lui imposant en plus tout un tas d’exercices aussi bien mentaux que physiques parce que ça l’amusait (chacun se souvient encore de l’épisode des enclumes où une passion aussi intense que soudaine de Satsuki pour la jonglerie avait failli tourner au drame).
Cela n’empêcha pourtant pas la jeune femme, au cours des dix années qui suivirent de se marier trois fois successivement et de se débarrasser dans la foulée de l’importun de mari sur un coup de tête. Quant à savoir ce que Kuro pensait du comportement de sa mère adoptive, mystère et boule de gomme. Les trois hommes ne restèrent pas assez longtemps en vie pour avoir une quelconque influence sur le lien qui se créait entre lui et Satsuki.
Celui qui au début n’était qu’un animal de compagnie gênant imposé par la Mafia est devenu une véritable personne dans le monde selon Satsuki, ce qui n’est pas une mince affaire. Il est donc une des rares personnes qui comptent pour elle. Cela prit du temps et pas mal d’efforts. La jeune femme était décidée, d’une certaine manière à ne pas répéter les comportements maternels (juste pour faire la nique à son fantôme, hein !) et s’occupa personnellement du jeune homme jusqu’à en devenir collante, voire gênante par moments. Elle ne regrette rien en tout cas. Kuro, lui peut-être que si.
Devenu un jeune homme plus indépendant (sans caractère naturel aidant), le successeur de la famille Kirasagi, qui ressentait toujours le poids de sa dette et de l’amour maternel se fit plus distant, dans une futile tentative d’échapper aux attentions, gâteaux, conseils culinaires, vestimentaires et relationnels de Satsuki, sans parler des situations saugrenues qui l’accompagnaient sans cesse comme autant de rémoras qui escortent un grand requin. Un requin qui affectionne les chapeaux à plumes et les décolletés affriolants.
Ayant tenté sans succès d’utiliser les larmes de crocodile, la super glue et de simuler une maladie grave subite (peut-être ses chances de succès auraient-elles été décuplées si elle n’avait pas choisi le mildiou sur un coup de tête), Satsuki se consola dans le saké ce qui ne fit aucune différence avec ses habitudes et décida d’adopter un nouvel animal de compagnie.
Les trois premiers rats qu’elle dénicha ne tinrent pas une semaine (testament à la gloire de Kurogane, encore vivant à ce jour, si, si.).
Ensuite, elle trouva Akira. Ce fut bien mieux. Et cela fit des vacances à tout le monde (elle exigeait que chacun garde l’œil ouvert des nuits durant et s’amuse à courser tout rongeur susceptible de faire l’affaire).

(Petit bonus pour ce soir... les reste plus tard.)
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeJeu 3 Jan - 19:47

Cette nuit là, Satsuki s’amusait follement en courant comme une folle dans une ruelle mal famée de Tokyo. Elle avait chapardé une bouteille de saké et, par bonheur, son jean moulant était parfaitement adapté à la situation. Pur hasard. Ses poches débordaient d’argent d’origines variées mais douteuses Pourtant, refusant de parler à un barman maigre, il était naturel qu’elle trouve un autre moyen d’étancher sa soif. L’homme avait du saké, elle non. Elle n’avait fait que remédier à une situation intrinsèquement malsaine et intolérable. Dommage que les videurs n’aient pas le même sens aigu de la justice qu’elle. Et qu’ils soient incultes au point de ne pas la reconnaître.
Elle tournait dans un passage latéral quand elle se prit les pieds dans un morceau de métal qui traînait au sol et poussa un cri d’alarme en lâchant la bouteille si durement gagnée. Heureusement, la parabole décrite par le saké hors de prix s’acheva directement sur un tas de tissus sanglants, épargnant au précieux liquide un destin funeste. Le sac de haillons, quant à lui, émit un grognement de douleur. Satsuki s’empressa de s’assurer de l’état de santé de sa bouteille, puis, rassurée et consciente du prodige qu’il y avait à rencontrer un sac qui parle, donna un léger coup de pied aux fripes entassées au sol. Ledit tas grogna et se révéla rapidement être une sorte de samouraï des rues percé d’une multitude de petits trous et s’amusant à pisser le sang comme s’il n’y avait pas de lendemain. C’était d’ailleurs son sabre qui avait provoqué le faux pas de la mafieuse qui ne lui en tint magnanimement pas rancune étant donné que ses poursuivants avaient abandonné et que sa bouteille était intacte. Sur un coup de tête elle attrapa à bras le corps l’aspirant cadavre et le traîna vers un coin plus tranquille.
Elle se retrouva dans un local entretenu par la mafia quelques minutes plus tard, sa bouteille vidée et le samouraï presque. Là bas quelqu’un s’occupa de lui sous le regard sévère de Satsuki qui faisait tout pour donner l’impression de vraiment penser ce qu’elle disait quand elle avait menacé e toubib de lui faire partager le destin de son patient. (En réalité elle avait toujours rêvé de prononcer une telle phrase : ça au moins ça faisait mafieux, elle l’avait vu dans de vieux films). Malheureusement ses efforts étaient contrariés par la présence d’une grosse loupe sur pied articulé qui réclamait son attention avec insistance.
C’est ainsi que lorsque le médecin releva la tête de son ouvrage (il avait mis des rustines sur le blessé, essentiellement), il trouva Satsuki devant un miroir en train de faire des grimaces à son reflet à travers la loupe. Toussotant un peu, il éleva la voix pour déclarer que le samouraï était tiré d’affaire. La jeune femme agita une main pour le congédier : elle était occupée pour le moment.
Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’elle s’intéressait à nouveau à son nouveau jouet trouvé dans la rue. Dieu, qu’il était petit ! Pas de sa faute évidemment, mais bon, pas de quoi frimer non plus. Voila qui résumait assez bien ce que Satsuki pensait de l’inconnu sur le moment. Très vite, ensuite, elle perdit patience devant l’apathie du personnage. Elle aurait préféré que son nouvel animal domestique fasse plus de choses amusantes. Qu’il bouge au moins.
Elle lui pinça les deux joues en tirant de toutes ses forces. Cela lui fit une drôle de tête qui amusa la jeune femme. Moins amusé, le jeune homme sortit enfin de sa torpeur avec lenteur, c’est d’ailleurs son état passablement comateux qui permit au lien qui existe maintenant entre lui et Satsuki de ne pas mourir dans l’œuf, tué par une réaction trop radicale de la part d’Akira. En effet, il n’était absolument pas d’accord avec les critères esthétiques de Satsuki et préférait conserver un visage relativement intact. Heureusement sa violente réaction d’autodéfense se transforma en un hochement de tête douloureux et d’un cri de douleur étouffé. Il allait falloir patienter pour pouvoir jouer avec ce toutou là, le temps qu’il récupère, aussi, naturellement, Satsuki décida de le ramener à la maison mère pour veiller à son rétablissement total. Chaque jour, elle le veillait et prenait soin de lui. C’est donc un réel miracle qu’Akira s’en soit sorti sans trop de séquelles.
A son réveil il put constater l’étendue des moyens mis en œuvre pour le soigner ; en effet il avait vraiment été mis dans un sale état. Il constata également que satsuki s’était donné du mal pour qu’il s’en sorte (même si ses méthodes sont parfois douteuses). Enfin il se rendit compte de la qualité de la personne qui l’avait personnellement recueilli. Il en resta soufflé un bon moment.
Satsuki, elle, apprit le nom d’Akira. Elle aurait préféré Pochi, mais c’est comme ça avec les créatures trouvées dans les rues. Elles ont souvent déjà un nom. Tant pis.
Elle décida donc d’adopter le jeune samouraï, même s’il s’agit là plus d’une façon de parler que d’un acte délibéré et réfléchit comme l’adoption de Kurogane. Akira est plus un employé préféré de la famille Kirasagi, un suivant de confiance à qui l’on confie des tâches particulières ou personnelles. Cela semblait convenir à l’intéressé à qui son propre code de l’honneur imposait visiblement un respect certain pour sa sauveuse. Satsuki, elle, appréciait la situation, vu qu’elle avait un nouveau centre d’intérêt et que le jeune homme savait être fort divertissant en plus d’être vif et efficace. Il n’avait pas un sens de l’humour très développé et restait trop sérieux et conventionnel mais rien de grave à ça, au contraire.
Pour manifester son contentement, la chef de la famille Kirasagi donna même un jour un gros couteau qu’elle n’utilisait plus à Akira. Celui-ci, en fut apparemment content et depuis l’emporte partout avec lui. Satsuki s’imagine que c’est parce qu’il aime bien sa couleur, chose qui ne lui avait jamais traversé l’esprit au moment du « cadeau ».
Un détail, cependant, chiffonne Satsuki depuis quelque temps. Il semble que d’étranges phénomènes se produisent à proximité immédiate de sa personne. Pas plus tard que l’autre jour, une enclume a, semble-t-il, curieusement basculé depuis le premier étage de ses quartiers et a manqué de l’écraser. Elle était pourtant certaine d’avoir fait mettre sous clef toutes ces choses après l’incident de jonglerie… De la même manière, quelqu’un dans son entourage immédiat doit avoir adopté un singe, vu le nombre de peaux de bananes qu’elle retrouve judicieusement placées sur ses itinéraires favoris (notamment sur la corniche du balcon de l’aile ouest, ce qui est contrariant). Elle n’a pour le moment pas réussi à découvrir d’où venait le problème (personne n’a acheté de singe et de toutes façons elle a interdit la consommation de bananes). Elle n’a pas encore eu à souffrir non plus de ce genre d’événements. Mais, après tout, elle est tellement habituée à ce que des choses curieuses se produisent autour d’elle qu’elle n‘y fait plus attention. Pour son personnel et ses connaissances, en revanche, c’est d’autant plus pénible…


[Une fin très moyenne, mais au moins ça clôture le tout...
Peut être y aura-t-il un ajout plus tard quand un scénario se dessinera, pour faire le lien avec la situation présente... Same Sat-time, Same Sat-channel ! Stay tunned, folks !]
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitimeJeu 3 Jan - 20:30

Fiche très marrante, c'est avec plaisir que je te valide enfin \o/

J'aime énormement ces petits choses comiques glissée de part et d'autre, d'autant que je vois que tu as bien compris le principe de Satsuki, alors...

Bienvenue a Autopsied, maraine de la Mafia :p

Fiche VALIDÉE
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MessageSujet: Re: Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi)   Satsuki, sa vie, son oeuvre (Et pas mal de conneries, aussi) Icon_minitime

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