Comme toujours. Attendre sans but. Aller sans but. [Kiyoko]

Invité

Marcher. Encore marcher. Voila le quotidien de notre jeune fille à l’apparence si masculine. Aujourd’hui encore elle à décider de ne pas rompre la règle. Elle est vêtue de sa large tunique accompagnée de ses gants blancs le capuchon remonté sur sa fine chevelure blanche mi-longue. Elle marche dans les rues de Tokyo-II sans savoir où aller. Elle marche pour tuer le temps. Elle n’a que ça à faire de toute façon. Tuer le temps avant l’heure du travail.

Plusieurs métros passe devant elle. Elle ne monte dans aucun d’eux. Elle s’installe par terre et pense au passé qu’elle n’as pas connue. Trop jeune pour l’avoir connue. Elle ne connaît que ce monde. Tokyo-II. Tokyo-II ville de terreur, de désastre où elle vie ou plutôt survit au quotidiens.

Des jeunes passe devant elle. Ils lui parlent. Elle les ignore comme toujours. Encore une fois comme toujours. Sa vie est devenue répétitive depuis qu’elle est partie de chez elle. Depuis qu’elle fait ce métier qui pouvait peut-être écoeurer par le passé mais qui maintenant est normale. Peut-être que si elle était resté chez elle, avec son père, elle aurait pu être heureuse, vivre dans une de ses maisons de riche mais en aurait-elle vraiment envie ? Non, elle ne le pense pas. Même si cette vie est répétitive et médiocre elle l’aime cette vie. Elle peu vivre à peu près correctement. Cela lui est suffisant dans ce monde de brute.

Un métro s’arrête devant elle. Doit-elle le prendre ou attendre encore ? Elle ne peut pas répondre. Elle se contente de regarder les gens montée et descendre. Elle ne monte pas. Elle reste au sol. Elle attend son métro. Elle ne bouge pas. Quelqu’un lui parle de nouveau. Elle en a marre qu’on la dérange dans ses pensée. Elle décide de répondre. Mais certainement pas chaleureusement. Je dirait plutôt vide. Aucune émotion dans la voix ni même un regard pour la personne.

_Vous ai-je parlé ?

Puis elle se tait. Elle retourne dans son monde où elle a accès à une liberté tant espérer mais qui n’arrivera jamais.

La personne qui lui avait adressé la parole ne semble pas en accord avec la réponse qu’elle lui avait donnée. Elle la prend par le col de sa tunique. Elle ne réagit pas. On la gifle. Elle sens la chaleur de la main poser sur sa joue puis les picotements de l’élan qui a étaient pris pour lui faire comprendre son mécontentement. Ayabis ne réagit pas. Elle se laisse faire. La personne grogne du faites qu’elle ne réagit pas. Elle lui recolle une gifle plus forte que la première. Elle reste toujours insensible. La personne s’énerve. Tout le monde fait comme-ci rien se passer. De toute façon il se moque bien de ce qui les entoure. Eviter les problème est bien leur priorité.

Ayabis commence à en avoir marre de cette personne qui lui cri dessus et la gifle sans raison. Elle lève sa main. Elle prend le poigné de l’autre et le lui tord. Elle y va sans ménagement. Elle se moque bien de qui est cette personne. De ce qui pourrait lui arrivée.

_Ne me touche plus.

Elle relâcha sa prise. Elle regarda cette personne. Elle se retourna et partie un peu plus loin. Laissant la personne avec son poignée en mauvaise état. Cependant elle se retourna et lui adressa une nouvelle fois la parole.

_Je suis certainement inférieure à toi mais je me moque bien de ça. Tu m’as provoquée. Alors il fallait si attendre.

Elle repartie. S’installa de nouveau au sol un peu plus loin de la personne ainsi que des autres. Pour s’isoler.

Invité

Parmi la foule de gens qui passait devant d’autres foules, il y avait au moins l’une des personnes présentes qui avait peur des autres. Cette personne serait alors effacée des autres, cherchant à se cacher, passive, silencieuse. Cette personne serait assez discrète pour ne pas montrer sa peur. Dans l’un des arrêts de métro, parmi de nombreuses foules, il y avait une personne au moins, qui ressentait de la peur. Cette personne était cachée, cette personne était effacée, cette personne était passive, etc... . Elle avait toutes les caractéristiques de ce genre de personne. C’était une jeune fille, habillée d’une simple robe à manche longue beige, qui s’arrêtait jusqu’au genoux. Ses cheveux blonds étaient bien attachés en demi-queue de cheval. Ses yeux rouge pourpre semblaient viser le vide. Rien ne l’intéressait ici. Elle attendait, tapie dans l’ombre, accroupie contre un mur. Les gens n’y prêtaient pas attention à elle. On voyait à peine son visage. Seuls ses yeux reflétaient son innocence. Cette jeune fille, c’était Kiyoko Shira. Elle contenait un passé lourd à elle seule et est devenue une prostituée contre son gré. Sa vie était déjà finie. Elle ne voulait pas vivre. Mais pourquoi était-elle ici ? Aucune idée.
Un chahut s’annonce. Une personne semblait frapper une autre. Un homme giflait une femme. Kiyoko ne se levait pas. Fatigue, paresse, ou désintéressée ? La dernière option. A quoi bon voir des gens battre d’autres, si ce n’est que pour se faire voler la place ? Non, plutôt rester ici et ignorer les évènements.

Kiyoko (Voix basse) « Pourquoi les gens ne pensent qu’à s’entre tuer ? C’est minable...Pfff... »

Elle soupira. Elle finit par se lever. A quoi bon rester ici, si ce n’est pour ne rien ramener à son Proxénète ? Va-t-il lui crier dessus, si elle ratait son travail ? Aucune idée, mais elle préférait éviter cette situation et rejoint les autres. Elle restait là, elle avait tout vu. Un homme avait cherché une femme, mais celle-ci s’est vengée.

Ayabis / Inconnue « Je suis certainement inférieure à toi mais je me moque bien de ça. Tu m’as provoquée. Alors il fallait si attendre. »

Kiyoko l’observait. Elle ne l’enviait point. Ce n’était pas parce que cette femme était capable de frapper quelqu’un et pas elle, qu’elle devait l’admirait ou la jalouser. Au contraire. Elle s’en moquait. L’homme était parti, une blessure avec lui apparemment. Les curieux s’en allèrent, commentant ou critiquant ce qu’il venait de se passer. Kiyoko elle, restait toujours là, observant la jeune femme, avec un air interrogeur.

Invité

Ne rien dire, ne rien faire juste se taire, ne pas bougeait. Elle le sait qu’on l’observe. Fermait les yeux et respirait lentement puis levait la tête doucement. Une petite fille, seul. Certainement au boulot ou bien abandonner par des parents trop honteux d’avoir permit à un enfant de voir le jour dans ce monde si sombre qui sait ou incapable de prendre leur enfant en charge. Elle doit bien être vide, cette petite fille, pensée à ne pas faire de mauvais pas pour ne pas souffrir, comme tous le monde ici. Elle soupira. Encore une personne bien sage. Il n’y avait quasiment plus que ça ici, chez la majorité des femmes et des hommes aussi.
Elle oublia cette petite fille. Elle retourna dans son monde, seul, où personne n’a le droit de rentrer. Oublier les gens, vivre seule, loin du monde, sans problème, c’est devenue un quotidien. Une larme, puis deux coulèrent sur son visage si pâle. Elle les essuya rapidement. Personne ne devait les voir. Personne ne devait voir qu’elle pouvait être faible. Elle se leva doucement. Pour faire quoi au juste ? Rien. Comme à chaque fois, juste se lever pour dégourdir les jambes. On l’observe encore. Elle tourne le regard. Encore cette jeune fille. Pourquoi la regarde t’elle ? Qu’à t’elle de spécial ? N’a-t-elle rien d’autre à faire ? Certainement que si alors pourquoi la regarde t’elle ? Pourquoi ne bouge t’elle pas ? Cella l’agasse plus que tout. Elle n’aime pas être fixée, elle n’aime pas aussi longtemps.

_Pourquoi me regardes tu ? Une fille comme toi n’as pas autre chose à faire ?

Elle lui a parlé sur un ton froid. Pourquoi aurait-elle été chaleureuse ? Elle n’aime pas être observé. Elle se sent mal, très mal. Cette fille, que lui veut elle ? Être observé, sans relâche, encore et toujours. Elle ne supporte pas ça, elle déteste ça. Elle a l’impression d’être une bête en cage que l’on regarde pour s’amuser comme dans les zoos. Et cette fille qui ne bouge pas, comme-ci elle était une bête amusante à regarder, elle n’en peut plus. Elle craque. Elle la regarde pour de bon, dans les yeux. Elle n’est ni douce ni froide. Elle est simplement de marbre. Elle s’avance doucement. Elle n’en peut plus, de plus elle va devoir aller travailler, encore et encore vendre son corps à n’importe qui, au plus offrant comme à chaque fois et cela pour longtemps certainement. Elle s’arrête, elle est à la hauteur de la jeune fille. Elle a des cheveux blonds, ils sont longs, et elle porte une fine robe blanche pour les accompagnée. Elle la regarde et finalement prend la parole.

_Quel est ton prénom jeune fille ?

Ni plus ni moins. Elle ne dira rien de plus, juste le nécessaire. Elle ne veut pas parler, elle n’aime pas parler. Elle ne fait que le minimum, comme toujours. Pourquoi parler dans ce monde où quand on vous voix ce n’est que pour vous faire du mal ou bien pour vous faire des reproches , mais rien d’agréable. Alors autant se taire et écouter. C’est comme ça que fonctionne le monde maintenant. Vivre dans l’ombre des personnes puissantes. Ce contentée du minimum. C’est comme ça maintenant si l’on veut rester en vie. La loi du plus fort. Les plus faible meurt, les plus fort vive.

[voilà, le manque de mot est corrigé]

Invité

Stop ! Si vous avez lu le réglement, il est mentionné qu'un minimum de 550 mots dont être écrit par post ! Or là, il en manque bien entre 100 par post.
Je ne vous obligerai pas à éditer vos précédents messages, mais essayez de rallonger vos posts par la suite. =)

Sur ce, bonne continuation.

Invité

Kiyoko regardait toujours cette inconnue d’un air mélangé entre questionnements et l’indifférence. Elle ne semblait pas vouloir la défier, elle ne donnait ni froideur, ni chaleur dans son regard. A quoi bon chercher la bagarre ? Pour finir comme l’autre homme qui l’avait défié ? Ou s’occuper à se battre ? Sans commentaire pour elle. Elle ne bougeait pas, fixer sur ses deux jambes, le dos droit, son corps à droite de l’inconnue, sa tête en face d’elle. Elle avait les sourcils à peine hausser, l’air de rien. Ses lèvres ne se lever pas, mais elles n’étaient pas au plus bas. Elle n’avait ni l’air joyeux, ni l’air triste. Une indifférence faible, peu présente, à peine là.

Ayabis / Inconnue « Pourquoi me regardes tu ? Une fille comme toi n’as pas autre chose à faire ? »

La jeune fille se contentait de lui répondre par un hochement de la tête négativement. Non, elle ne savait pas quoi faire, elle s’ennuyait fermement, comme d’habitude, un refrain quotidien. Un refrain qu’on finit par se rentrer dans la tête. Et Kiyoko en a fait toute une chanson.

Ayabis / Inconnue « Quel est ton prénom jeune fille ? »

Son prénom ? Et pourquoi faire ? Kiyoko se contente de soupirer longuement, le vent emportant son faible soupir. Sa frange tombait devant ses cheveux, elle les dégageait doucement sur le côté. Quand elle vit que cette femme s’approcha d’elle, elle ne fit pas un signe de panique, comme un chien apeuré. Non, elle restait là, toujours fixée vers elle, comme un félin courageux. Kiyoko s’approchait d’elle, leva à peine ses pieds sur les talons, s’approche doucement de son oreille, et lui murmure quelques mots.

Kiyoko (Murmures audibles) « Tu me dis d’abord ton prénom, et ensuite je te donnerais le mien, va ? »

Elle se retira, se mit face à elle, gardant son visage neutre, mais un coin des lèvres se leva. Faire peur aux gens, quoi de mieux. Et puis, cela l’occupe, surtout avec une personne qui se croit forte, alors qu’en vérité, derrière ce corps de pierre, se cache un cœur fragile et intouchable à la fois.

Kiyoko (Voix basse) « Il n’y a jamais de honte à pleurer, sauf si on se sent vraiment lâche pour cacher ce chagrin, madame... »

Faire la morale aux gens. L’utilité, briser l’adversaire. Les conséquences, affaiblissement moral. Kiyoko croise ses bras derrière son dos, l’air innocent, rempli d’ignorance. Le vent soufflait à nouveau, une faible brise entraînait ses cheveux à peine lâchés s’envoler devant son visage, ses yeux rouges de sang luisaient d’une manière presque sadique, si son visage à peine rassurant n’avait pas été là pour le dissimuler.

Kiyoko (Voix toujours basse) « Madame, pourquoi vous l’avez fait mal, au monsieur ? Il vous a dit quelque chose de pas bien pour vous mettre dans cet état ? »

Kiyoko retournait le couteau dans la plaie de l’inconnue. Ramener un passé hostile en elle, de sorte à l’intimider, d’une façon discrète.

Kiyoko (Murmures inaudibles) « A moins que vous n’aviez besoin d’une raison quelconque pour lâcher ce chagrin qui vous ronge... ? »

Des mots qui n’ont pas de sens, des phrases incompréhensibles, voilà le vocabulaire étrange et inconnu de Kiyoko. Pourquoi ? Pas pour le plaisir en tout cas. Juste pour accompagner ses chansons de la vie...

[Désolée, c'est un peu court, avec 558 mots, mais c'était juste >w<""]

Invité

La jeune fille essayait de l’intimider. Ce que c’était touchant. Mais cela ne marchait pas sur elle. Oh combien de fois avait on pu essayer d’utiliser cette technique sur elle quand elle vivait seule dans la rues afin d’obtenir quelque chose. Et combien de fois avait elle toujours résister. Cela ne marcher pas sur elle. Elle pencha son buste alors à son tour pour être à la hauteur de l’oreille de la jeune fille. Et lui murmura.

_Tu n’as pas besoin de le savoir, comme moi je n’ai pas forcément besoin du tien.

Elle se releva et regarda la jeune fille. Décidément, les jeunes n’était plus ce qu’ils pouvaient être par le passée. Derrière ces têtes d’ange qui peuvent vous paraître docile se cache de véritable monstre. Mais c’était le présent de Tokyo-II, il fallait faire avec. La jeune fille reprit alors la parole :

« Il n’y a jamais de honte à pleurer, sauf si on se sent vraiment lâche pour cacher ce chagrin, madame... »

Ayabis riait en elle. Cette jeune fille était bien plus coriace que ce qu’on aurait pu le pensée. Qui aurait pu croire aussi que notre cher jeune fille cachait en elle un caractère bien peu docile. Mais cela est normal. Après avoir vécu quelque temps dans les rues il faut bien se forgée un caractère dure pour pouvoir survivre. Elle regarda la jeune fille et lui souriat bien pour la première fois. Elle décida de répondre à la petite fille tout en ce penchant de nouveau, comme-ci elle voulait lui dire un secret.

_Il n’y a pas de honte à pleurer, sauf si on se sent vraiment lâche pour cacher ce chagrin, mademoiselle, je n’ai pas de honte. Seulement celui là doit rester un secret. Si tu veux vivre dans ce monde, garde tes secrets au chaud. Ne les laisse pas se dévoiler sous peine de devenir une faiblesse.

Notre jeune fille se retira et regarda autour d’elle. Presque plus personne dans le métro, plus personne quasiment des ce réseau de métro. Tous avaient pris un métro. Ceux qui étaient encore là se tapissaient dans l’ombre. Comme-ci ils n’existaient pas. Comme-ci ce n’était que des parties intégrante du décore. Ayabis ne prêta plus vraiment attention à la jeune fille qui repris la parole.

« Madame, pourquoi vous l’avez fait mal, au monsieur ? Il vous a dit quelque chose de pas bien pour vous mettre dans cet état ? »

Retourner le couteau dans la plait. Technique classique d’intimidation. Comme-ci elle allait se faire avoir. Avant qu’elle ne puisse répondre celle-ci rajouta quelque chose. Mais très peu audible. Seulement ici dans cette endroit tout résonner et le moindre murmure inaudible pouvait se faire entendre un minimum par des personnes proche.

« A moins que vous n’aviez besoin d’une raison quelconque pour lâcher ce chagrin qui vous ronge... ? »

Le vent souffla une nouvelle fois. Les cheveux de Ayabis se soulevaient. Laissant apparaître des yeux rouge d’un sang délaver à force du temps. Elle resta de marbre puis tourna de nouveau la tête vers son interlocuteur. Celle-ci aussi avait des yeux rouge, elle avait pu les apercevoir plutôt. Elle souriat une nouvelle fois. Mais cette fois son sourire n’était pas aimable. Rien d’aimable se dégager d’elle maintenant. Elle ne se pencha pas et répondit d’une voix neutre et morne.

_Pourquoi avoir blesser cette homme ? Il me provoquer. Il me criait dessus sans raison, me frappait, alors il n’a eu que ce qu’il mériter.

Elle fixa la jeune fille d’un regard à en faire fuir. Mais elle savait que cette jeune fille ne fuirait pas. Ce qui l’arrangeait. Elle en avait marre des lâches qu’elle pouvait croiser à longueur de journée. Elle regardait toujours la jeune fille et pris la parole, dans un murmure qu’elle laissa à peine audible, mais elle savait que la jeune fille l’entendrait.

_Tu es bien curieuse pour une jeune fille.

Elle repositionna d’un rapide coup de main ses cheveux, ainsi que son capuchon qui était tombé avec le vent. Elle n’avait pas envie d’être hostile. Elle n’avait pas non plus envie de travailler mais elle devrait bientôt y allait. Elle n’avait pas non plus le choix. Sa vie était ainsi. Elle en avait fait le choix plus jeune, et en subissait les conséquences dans le présent.

Invité

Kiyoko continua de la fixer, droit dans les yeux, avec son étrange regard innocent. On aurait cru qu’elle cherchait à devenir son amie, par le biais de ce regard, ce qui était totalement faux. Elle se tenait toujours aussi droite devant elle, le vent n’arrangeait pas vraiment ses cheveux blonds peu soignés, à peine maintenus par une demie queue de cheval.

Ayabis / Inconnue « Tu n’as pas besoin de le savoir, comme moi je n’ai pas forcément besoin du tien. »

Mais qu’est-ce qu’elle faisait ? On croirait qu’elle allait gâcher le plaisir de la gamine ! Mais aussi, Kiyoko n’avait qu’à lui répondre. Par ailleurs, cette dernière l’avait mal pris, mais préféra se taire.

Kiyoko (Voix légèrement plus haute) « Alors à quoi sert un prénom, si personne ne veut pas se donner la peine de le présenter ? Vraiment, les adultes ne sont pas du tout intelligents... »

Les bras croisés derrières son dos, elle pencha sa tête de l’autre coté, ses yeux pourpres grands ouverts, croisant directement ceux de la jeune femme. Un sourire en coin apparut dans le visage de la jeune fille, mais d’un sens qui démontrait qu’elle était ravie sur un certain point.

Ayabis / Inconnue « Pourquoi avoir blesser cette homme ? Il me provoquer. Il me criait dessus sans raison, me frappait, alors il n’a eu que ce qu’il mériter. »

La jeune fille se mit chantonner, la bouche fermée. Un air d’une musique lui revenait en tête. Elle ne voulait pas se taire, mais elle ne voulait pas s’exprimer non plus. Quel en serait l’intérêt ? Kiyoko n’en voyait aucun en tout cas. Mais passons.

Ayabis / Inconnue « Tu es bien curieuse pour une jeune fille. »

Kiyoko ne cessait son air qu’après cette phrase. Elle fit une sorte de grognement interrogé.

Kiyoko (Voix toujours plus haute) « Moi ? Curieuse ? Vous voyez peut-être mal madame... »

Kiyoko s’avança vers une barre de fer, non loin d’elles. Elle y grimpa, se mit en équilibre, tout en regardant droit devant elle. Elle écarta ses bras, comme ferait n’importe quel équilibriste.

Kiyoko (Voix calme) « Savez-vous, madame, pourquoi les gens cherchent à rester dans un certain équilibre par rapport aux autres ? »

Encore une question sans aucun sens. Ou presque. Cela restait plutôt dans un sens qu’avait pris la gamine. Un défaut ou une qualité en elle ? Aucuns des deux.

Kiyoko (Voix interrogée) « Moi je pense qu’ils cherchent tous simplement à ne pas toucher dans le fond, comme nous sommes aujourd’hui, c’est ça madame ? »

Elle fit un ou deux pas, hésitant entre les deux, sur la barre fine en fer. Elle se retournait, pour la voir, les bras toujours en position d’équilibre, les pieds à peine soutenus sur la barre. Personne ne faisait attention à elles. Tant mieux pour Kiyoko en tout cas. Qui pourrait s’inquiéter pour elle ? Peut-être sa mère, enfin, la femme qu’elle considérait comme sa mère, si elle vivait toujours. Kiyoko préférait éviter de repenser à sa mère biologique.

Kiyoko (Voix plus froide) « Est-ce que quelqu’un fait attention à vous, dans ce monde néfaste auquel on nous a condamné à y vivre ? Moi, non, mais je n’en suis pas si fière... »

Elle poussait un soupir. Un monde effrayant, voilà le visage de Tokyo-II. Les gens semblaient normaux, mais en chacun d’eux, mènent une âme sans espoir. Pourquoi eux justement ? Elle ne le saura sans doute jamais. Mais la question n’en est plus là.

Invité

La jeune fille semblait ne pas apprécier la réponse donner. On ne le distinguait pas si bien mais pendant une fraction de seconde cela avait pu se lire sur ce visage. La petite n’en démorda pas pour autant. Elle rétorqua aussi tôt quasiment

« Alors à quoi sert un prénom, si personne ne veut pas se donner la peine de le présenter ? Vraiment, les adultes ne sont pas du tout intelligents... »

Une fois de plus Ayabis ria en elle. Décidément cette petite en avait des questions. Elle la fixa alors pendant quelque instant sans bougeait. Elle n’était comme toutes ces petites filles. Elle était bien plus mure, bien plus consciente des dangers de cette enfer mais aussi bien amusante. Notre jeune fille se décida finalement à lui répondre. Elle ne se pencha pas. Elle retira le capuchon qu’elle posséder sur sa tête qu’elle avait remit un peu plus tôt et elle lui dit simplement sur un ton de la bêtise. Comme si ce qu’elle allait dire était évident. Mais peut-être pas pour tout le monde.

_Si l’on nomme les chose c’est afin de pouvoir en parler sans en avoir à les montrer ou les décrire. Mais au finale ça ne sert à rien. Ce n’est que du super flue, comme tout ce qui nous entoure.

La petite chantonna. Elle s’arrêta seulement lorsque Ayabis la coupa en lui disant qu’elle était curieuse mais la petite ne semblait pas être de cette avis là.

« Moi ? Curieuse ? Vous voyez peut-être mal madame... »

Elle ne resta pas silencieuse sur cette phrase. En réalité elle n’avait pas finit la première et elle repris comme-ci la petite fille ne lui avait pas répondu.

_Tu es bien curieuse pour une fille de ton age. Oui car peu de fille de ton age cherche à blesser les gens, à les apeurer. Elles cherchent plutôt en générale à se cachait du mal. A faire comme-ci ce monde n’avait pas changeait.

Puis notre jeune fille commença à rêvasser de nouveau. Elle s’installa de nouveau au sol. Dans un coin calme où personne ne s’y trouver. Elle regarda l’heure. Bientôt. Oui bientôt elle devrait partir travailler mais en avait elle l’envie ? Non certainement pas, mais elle y était contrainte. Elle tourna un léger regard vers la jeune fille. Elle était en équilibre sur une barre de fer.
La petite pris encore une fois la parole. Sur un ton calme.

« Savez-vous, madame, pourquoi les gens cherchent à rester dans un certain équilibre par rapport aux autres ? »

Elle n’avait pas besoin de réfléchir. Elle connaissait déjà la réponse. Elle l’avait cherché mainte et mainte fois par le passé. Oui elle avait pu s’en posé des questions quand elle était encore qu’une enfant mais lorsque vous êtes dans la rue ce sont bien une des choses qui occupe votre journée. Mais elle ne répondit pas de suite. Attendant la réponse de la petite sur ça propre question. D’ailleurs elle n’eu pas besoin d’attendre longtemps.

« Moi je pense qu’ils cherchent tous simplement à ne pas toucher dans le fond, comme nous sommes aujourd’hui, c’est ça madame ? »

Oui la petite avait raison. Si les gens cherchent à rester en équilibre par rapport au autre c’est bien pour éviter de toucher le fond. Comme eux aujourd’hui. Elle regarda de nouveau la petite puis les gens qui étaient encore là. Très peu d’ailleurs.

_Oui tu as raison. La réponse est bien celle là. Si les gens reste en équilibre par rapport aux autres c’est pour ne pas tombé dans notre situation. Ils savent pertinemment que la vie est dure, que l’on a forcément envie de prendre le dessus à tout bout de champs, mais que cela ne mènera nulle part d’autre qu’à la destruction. Alors ils essayent de rester en équilibre.

La petite se retourna, elle devint alors plus froide et pris de nouveau la parole.

« Est-ce que quelqu’un fait attention à vous, dans ce monde néfaste auquel on nous a condamné à y vivre ? Moi, non, mais je n’en suis pas si fière... »

Si quelqu’un s’inquiéter pour elle ? Elle n’y avait pas vraiment pensée. Mais le tour était fait rapidement. Sa mère était morte. Sa sœur n’avait même pas eu le temps de voir le jour. Son proxénète prend un minimum soin d’elle pour qu’elle puisse continuer de lui rapporter de l’argent. Son père… Quand était il de son père ? Était elle encore en vie pour lui ? Était il encore vivant ? S’inquiétait il pour elle ?

_Peut-être. Je ne sais pas. La seule personne qui pourrait le faire… Je ne l’ai plus vu depuis bien longtemps. Mais finalement je ne préfère inquiéter personne. Ce monde est déjà bien assez dur comme cela. Si j’inquiétais quelqu’un alors cela lui rajouterait bien des difficultés.

Elle regarda un métro partir avec les dernières personnes se trouvant sur ce quai. C’était l’heure. Elle ne voulait pas travailler. Elle commencerait plus tard. Ce n’était pas si grave. Du moment qu’elle rapportait de quoi payer sa liberté. Elle soupira. Sa voix était calme. On pouvait sentir une pointe de joie à l’intérieure. Une minuscule pointe de joie. Pour l’entendre il aurait fallut être très attentif.

_Tu n’es pas comme tout le monde. Je t’aime bien.

Elle avait murmuré si bas qu’elle doutait que la petite fille l’entende. Elle tourna son regard vers cette petite fille aux cheveux blond et au regard rouge.

_Tu voulait savoir mon prénom ? Alors contente toi de Ayabis.

Sa voix était redevenu neutre.

» Un jour comme un autre... Toujours. [PV Sakura ]
» .:: Kiyoko Shira ::. -|Prostituée|-
» Rescencement des topics sans réponse.
» C'était sans compter l'ostie...[PV Aiden =D]