Ayabis. -|prostituée|-

Il était minuit. Une jeune femme poussait des cris de douleur, de travail. Un homme se trouvait près d’elle. Il lui souriait, il l’encourageait. Un médecin était là. Il guidait la femme. Des aides soignantes étaient aussi présentes. Au bout d’une demi heure une jeune fille sortit du ventre de la jeune femme devenu mère. L’homme à côté lui souriait. Lui était devenu père. Une jeune fille venait de voir le jour. Elle fut nommée Ayabis et porta le nom d’Ichinose. Ayabis Ichinose était née le 9mai à minuit et demi. D’un père et d’une mère comme presque chaque enfant.
Une jeune fille courait partout dans la maison. Son père soupira quand à sa mère elle rigolait devant cette jeune fille aux cheveux longs, bruns, détachée et aux yeux vers de jais à la recherche d’un objet apparemment précieux.
_Maman !!! Où est Teddy ?
_Je ne sais pas Aya. Peut-être est il aller rejoindre la machine qui lave les habits et tout les chose du genre.
_Nan ! Teddy ne rejoindra pas ce monstre !
La petite fille se mit à courir vers la salle de bain puis pleura devant l’horrible spectacle qui s’offrait à elle. Son Teddy, son doudou était dans le monstre qui laver tout.
_Maria il faudrait qu’elle s’en sépare. Elle a quand même 9 ans.
_Robert ne soit pas si sévère avec elle. Tu sais qu’elle l’aime son Teddy.
Ayabis était dans sa chambre, entre les mains une enveloppe. Elle l’avait prise avant ses parents et s’était enfuis. Cette lettre la concernait. Et ce qui s’y trouvait n’y était pas vraiment flatteur. Cependant elle se résigna à descendre. Elle donna la lettre à ses parents. Son père l’ouvrit. Il s’énerva après l’avoir lu. Il la gronda et la gifla. Maria se mit en travers et protesta à la réaction de Robert. Ayabis elle monta dans sa chambre en pleure. Son père l’avait traité d’incapable.
Un corps était allongé à terre. Ayabis était écroulé dessus. Son père lui la regarder froidement. Elle pleurait sur le corps de sa mère. Elle la pleurait. Elle et sa petite sœur qui ce trouvait dans ce ventre. Son père posa une main sur son épaule elle la retira.
_Maman, pourquoi ? Pourquoi toi ? dit moi ?
_Aya…
_Tais-toi !!!Ne me parle pas !!! Je te déteste !!! Tu n’as rien fait pour l’aider !!! Tu ne l’as même pas sauvez !!!
_Et toi tu as fait quoi ? Rien !!!
_Si j’ai fait !!! J’ai essayé de m’interposer ! Mais elle ma repousser. Mais elle…
Les larmes lui obstruaient la gorge. Elle était si accablé. Sa mère était morte sous ses yeux. On l’avait assassinée.
_Ayabis, vient. On rentre à la maison.
_Ne… ne me touche pas !!!! Je ne rentrerais pas à la maison avec un père comme toi !!! Pas avec un père qui insulte sa fille d’incapable !!!
Elle se releva, embrassa le front de sa mère, lui ferma les yeux et se retourna vers son père. Son père qui ne le sera plus jamais pour elle à présent.
_Oublis moi. Oublis que tu as eu une fille. Oublis que je suis ta fille.
_Aya…
Elle s’en alla en larme. Loin de ce lieux qu’elle maudira à présent. De cette rue qui sera à jamais la rue de la mort pour elle.
Ayabis était dans la rue depuis une semaine. Elle refusait de rentrée chez elle. Cela pouvait paraître puérile. Elle-même l’avouait que c’est puéril maintenant. Mais le passé est le passé. Un homme s’approcha d’elle. Il examina son corps. Il lui proposa un travail. Elle était perplexe.
_Qu’elle travail ?
_Offrir ton corps au passant.
Elle le regardait. Méchamment. Elle ne répondait pas.
_Reconsidère ta situation. Tu n’as que 13 ans et tu es déjà à la rue. Je te propose un logement et de quoi te nourrir.
Elle ne démordait pas. Elle resta stagne et le regarde dans les yeux. 13 ans, dans la rue, logement, nourriture. Ces mots lui résonnaient dans la tête. L’homme avait raison. Elle se leva et le regarda.
_D’accore.
Elle le suivit chez lui et signa le contrat.
Une jeune fille était dans la rue. Dans une tenue peu correcte pour le soir. Ses cheveux étaient bruns, mi-long, détachée. Elle avait des yeux verts de jais. Un homme l’aborda. Elle le suivit. Elle était dans un hôtel de luxe. Elle offrait son corps à cette personne. Le lendemain elle se réveilla. Une grosse somme d’argent était posée à côté d’elle. Elle la ramassa. Elle se rhabilla. Puis elle rentra chez son proxénète. Chez elle maintenant. Elle redonna l’argent à l’homme qui l’hébergeait. Elle alla dans la cuisine, prit un yaourt, le mangea puis elle parti se laver. Entre temps il l’a félicité. Elle a ramené une grosse somme.
Ayabis pleurait, elle avait mal. Elle était dans sa chambre. Il la blessait avec un couteau. Elle n’avait rien ramené. Elle n’était pas restée dehors assez longtemps pour travailler. Mais elle n’avait pas envie de travailler. Elle saignait. Elle se leva finalement et alla dans la salle de bain. Elle se soigna elle-même. Sa blessure était profonde. Elle savait ceux qui lui arriverait si elle rentrée les mains vide et pourtant elle l’avait fait. Mais elle n’avait pas le courage. C’était le jour de la mort de sa mère. Cela faisait 3 ans. Elle n’avait pas eu le courage comme les autres année.
Il était tard. Ayabis travaillait et pourtant aujourd’hui elle avait 18 ans. Un homme l’aborda. Comme à chaque fois elle le suivit. Arrivée à destination il lui proposa à boire. Elle s’étonna. Il ne faisait que lui parler.
_Joyeux anniversaire Ayabis.
_Qui êtes vous ? Comment connaissez vous mon prénom ? Comment savez-vous que c’est mon anniversaire ? Donnez moi mon argent. Je ne vous connais pas. Je ne vois pas pourquoi vous me souhaitez mon anniversaire. Vous m’avez fais perdre mon temps.
Elle lui tendit sa main. L’homme déposa l’argent promit. Elle s’en alla.
Ayabis était de retour chez « elle ». Elle s’installa sur le canapé-lit de sa chambre et mangea la part de gâteau qu’elle avait réussi à avoir et qu’elle essayer d’avoir tout les ans au même moment. Ayabis avait 18ans aujourd’hui. Elle était majeure. Mais maintenant que signifié le mot majeur ? Plus rien. Elle mangea son gâteau tristement. Son proxénète arriva dans sa chambre. Il ne prêta pas attention au gâteau qu’elle mangeait ni au faite qu’elle avait 18 ans aujourd’hui et lui réclama l’argent. Elle le lui donna. Il repartis mais avant la félicita comme à chaque fois et lui souhaita un joyeux anniversaire.
Ayabis flanne dans les rues de Tokyo-II. Elle a ses lentilles et ses cheveux sont de nouveau blancs comme elle les aime. Elle marche sans aucune destination. Elle laisse le temps s’écouler jusqu’à l’heure du travaille.