Début de journée... [Libre]

Le ciel était bleu et découvert, on pouvait apercevoir l’astre qui illuminait tant la ville de Tokyo II, le doux chant des oiseaux qui parvenait tel une mélodie aux oreilles du jeune homme. Un sentiment bizarre, sentir la brise fraîche contre sa peau sans odeur désagréable mêlait à la pollution. Le jeune homme, seul au milieu d’un parc semblait perdu, son regard vagabondait partout autour de lui comme s’il découvrait le moindre détail de ce qu’il voyait. Lorsqu’il qu’il regardait vers l’horizon, il percevait des arbres de toute sortes, des bancs, des parterres de fleurs plus ravissantes les unes que les autres, mais aussi des personnes qui marchaient avec des expressions et comportement transcrivant leur bonheur et joie de vivre. L’homme en question regardait maintenant ses mains, leurs dos puis les retournaient pour regarder attentivement leurs paumes. Il en était certain, c'était bien les siennes mais que faisait-il ici ? Le jeune homme que l’on voyait été grand, une personnalité imposante, en voyant son visage, on pouvait s’en approcher et l’accoster tellement il paraissait chaleureux et accueillant mais son caractère en était tout autre. Ren, c’était son prénom. Il écartait les bras puis regardait ses pieds, remontant jusqu’à son torse, il relevait la tête et on pouvait voir qu’il était enfin convaincu qu’il était bien lui. Comme s’il débarquait d’une autre planète, il se décidait enfin de faire quelques pas en avant, des pas non assurés. Fébrile, le moindre bruits ou craquement l’inquiétait et le déstabilisait, il ne connaissait pas tous ces bruits, le rire des gens qui l’entouraient, le cri de certains animaux…

Doucement, Ren avançait, le bruit de ses pas qui traînaient sur les graviers comme s’il n’avait pas marché depuis un long moment. Il enjambait une petite bute puis se retrouvait sur de la verdure, jamais il n’avait vu et touché cette herbe mise à part celle en plastique dans le parc qu’il connaissait et qui était encore là, la veille, à Neo Gyoen. D’un coup, le jeune homme tombait à genoux sur le sol, les mains sur l’herbe humide. Un passant le regarde alors d’un œil étrange, un jeune homme à quatre pattes sur l’herbe, ce n’était pas vraiment courant dans cet endroit apparemment. Les doigts de Ren se crispaient et ses ongles s’enfonçaient dans la terre doucement. Il ressentait une joie et une peur immense en même temps, où était-il vraiment ? Que se passait-il ? Il ne savait plus rien. Subitement, il se relevait puis passait une de ses mains dans ses cheveux pour écarter une de ses mèches, lui gênant la vue. Rapidement, il s’approchait tout près d’un arbre et tendait un bras mais au moment où ses doigts allaient toucher le tronc, il hésitait, il ne savait pas s’il devait continuer ou pas. Prenant une profonde inspiration, il se lance et pose sa main à plat sur le tronc de l’arbre qui semblait être un chêne. Un sourire discret apparaît alors sur le visage du jeune homme, une larme déborde du coin de son œil et glisse lentement le long de sa joue pour venir se perdre dans le coin de ses lèvres…

Nous sommes à Tokyo II, le quartier d'Harajuku, troisième étage d'un immeuble délabré dans une rue triste, un appartement très vieux. Un bruit sourd comme si on était en train de déménager la pièce au-dessus résonne dans la chambre. Un son répétitif et pas vraiment discret, les voisins du dessus doivent encore être en train de se battre, jamais tranquille dans cet immeuble… La chambre en question est assez étroite, les murs sont tapissés mais on ne sait pas depuis combien de temps, assez pour être ternis et délavés en tout cas. Si vous entrez par la porte, sur votre droite se trouve un lit qui correspond au reste de la chambrée, vieux mais encore assez solide pour qu’on puisse dormir dedans. A côté, une table de chevet avec un livre poussiéreux et une lampe sur le dessus. Quelques cadres sur les murs, des photos, probablement la famille de la personne qui habite ici. Dans le lit, un homme se relève subitement, la sueur au front et prend sa tête entre ses mains. C’est le même jeune homme qui se trouvait virtuellement dans le parc quelques minutes plus tôt. Qui aurait pu croire que Tokyo II avait changé en une nuit ? Ce n’était qu’un rêve et il est en train de le comprendre, ce qui le remplit encore plus de haine…Ren sort alors de son lit, s’approche de la fenêtre et ose porter un regard d’espoir dans la rue mais rien n'a changé depuis qu'il s'est endormi.

* Fichus dôme…*

C’était toujours aussi dégoûtant et horrible. Il se dirige ensuite dans ce que l’on pourrait appeler une salle de bain puis fait rapidement une douche en se remémorant son rêve qui pourrait être un cauchemar pour d’autre, en particulier ceux qui font fortune parmi cette misère. Une fois lavé, il s’habille en étant perdu dans ses pensées. Le jeune homme enfile un pantalon noir et une chemise blanche, passant par la cuisine pour manger un morceau et enfile une veste avant de sortir de son appartement. Rapidement, il se retrouve en bas des escaliers et sur le trottoir. Une rue sombre, il était encore très tôt, les lampadaires étaient présents mais pas en fonction, comme c’est étonnant. D’un pas rapide et souple, le jeune homme traverse les rues, la tête haute, guettant toutes les personnes qui s’approchent plus ou moins de lui, lançant un regard des plus froids à ceux qui s’approchent trop prêt, que ce soit prostitués ou passants innocent. Ce qu’il pouvait détester les autres, il supportait de moins en moins cette vie… Le rêve qu’il avait fait, l’avait mis de mauvaise humeur, il ne comprenait pas comment il avait pu avoir ces sensations qui paraissaient si réelles… Se raclant la gorge, les mains dans les poches, il continua sa route vers le Quartier Général de la « Justice » pour retrouver Chitsu et toute son équipe, il espérait juste que la journée ne serait pas trop ennuyante. Bientôt, il traversera Shirogane, quartier souvent calme mais inquiétant. Ren n’aimait pas particulièrement se rendre au travail, il n’avait pas d’arme sur lui pour se défendre, tout son équipement était là-bas, chez son amie. Il rentrait rarement chez lui à vrai dire, il restait souvent chez elle. Mais tant qu’il ne fait de mauvaises rencontres, tout va bien…

[Désoler si l'as réponse n'est pas terrible. Je pourrais toujours la modifier si tu préfères. ]




Le soleil avait à peine fait son apparition. Un homme était allongé dans un lit, une jeune femme se trouvait à côté de lui. Elle se leva, lui dormit certainement encore. Elle se dirigeât vers la salle de bain et pris une douche. Elle venait de finir son travail. Elle réfléchissait. Pouvait-elle encore continuer ainsi ? Vendre son corps pour vivre ? Elle n’en avait aucune idée. Un bruit dans la chambre se fit entendre. L’homme venait de se réveiller. Elle sortit de la salle de bain habiller dans sa tenue de travaille. L’homme pris alors de la poche de sa veste une liasse de billet qu’il donna à la jeune femme. Celle-ci les pris et les compta. Le compte était bon. Elle lui souriait et lui annonça d’un ton aguicheur « à la prochaine » puis elle sortit de l’appartement.
Dehors il faisait encore sombre et pourtant le soleil faisait son apparition. Certaine de ses collègues l’abordèrent pour lui demander comment était le client elle ne répondit pas. Elle continua sa route vers l’habitation de son proxénète. Peut-être qu’un jour, à force de souiller son corps, elle retrouvera sa liberté. Que penserait son père si il l’a voyait ainsi ? Certainement pas grand-chose à part du dégoût. Elle marcha sans rien dire, sans rien voir. Elle connaissait le chemin. Elle regarda finalement le ciel. On ne le voyait pas. Ce fichu dôme le recouvert.

_Fichu dôme.

Elle ne pouvait même plus avoir le loisir de regarder le ciel. Elle ne l’avait jamais eu de toute façon. Elle n’avait connu aucun autre monde que celui de Tokyo-II. Elle passa près d’un homme. Il lui fit une proposition. Elle ne l’écouta pas. Elle était bien trop fatiguée de son travail pour recommencer.

_Et ma jolie ? Tu ne veux pas répondre ? Pourtant je te propose te travailler pour un bon pris.

Elle se retourna et le regarda dans les yeux.

_Peut importe le prix, j’ai finit ma journée. Vient me revoir dans la soirée si tu veux mais maintenant oubli moi.

Elle avait aprit à bien s'occuper des hommes pour ne pas perdre de client potentiellement riche.Elle se retourna et repris sa route. Elle soupira. Encore une fois on lui avait demandé de se vendre. Elle en avait marre. Elle voulait retrouver sa liberté rien de plus mais cela rien que dans ce monde était un souhait impossible à réaliser. Elle marcha tranquillement, d’un pas lent. Elle arriva dans Shirogane. Un endroit peu sur, comme partout dans cette ville maudite. Des prostituées étaient encore là. Quoi de plus normale. Ce métier était devenu fréquent.
Elle marchait tranquillement dans la rue quand elle rentra dans quelqu’un. Elle se releva et s’excusa immédiatement au près du jeune homme.

_Veuillez m’excuser.

Elle se maudissa elle-même. Un jour il lui faudrait arrêter de rêvasser. Voilà ce qui pouvait arrivée quand on ne faisait pas attention. Elle aurait tellement voulut ne pas être dans cette tenue à ce moment là. Elle n’aimait pas être dans sa tenue de travail, mais elle n’avait pas le choix. Elle en revenait. L’homme semblait peu agréable. Elle redoutait les conséquence qui pouvait se manifestait. Des personnes qui avaient vu la scène se mirent à rire devant le malaise de notre jeune fille. Elle repris son assurance et se repris de suite. Une des personnes qui semblait être une prostituée pris la parole.

_Alors comme ça on est qu’une pauvre petite fille trop timide pour s’occuper de cet homme correctement ?

Elle se mit à rire et répondit à la provocation de cette personne.

_Sache que tu n’es pas mieux que moi. De toute façon je ne croix pas que beaucoup de client s’approche de toi vu ta tenue. Soit un peu plus aguicheuse et tu verras tout ira mieux pour toi ma pauvre.

Elle se tourna de nouveau vers l’homme et lui dit.

_Veuillez oublier ce malheureux accident.

[T'inquiètes pas, il est bien ton post ^^]

Tout autour de lui, des maisons imposantes, des gens aisés y habitent apparemment. Depuis toujours, on lui a apprit que les nobles de Tokyo II se cachaient, eux et leur descendance, peut être par peur de la mafia. D’ailleurs, pourquoi la mafia ne fait aucune descente dans ce quartier pour voler tout ce qui a de la valeur ? Question qui trouvera sûrement une réponse un jour. Alors qu’il regardait les différents bâtiments, il les connaît puisqu’il passe devant régulièrement mais il aimait bien. Des voix désagréables et aiguë parvint à ses oreilles, ce qui le sortit de sa rêverie. C’était deux prostituées, vu leur pose et tenue aguicheuse qui échangeaient des paroles. Bizarre, lui qui pensait que ces personnes menaient une lutte acharnée pour préserver son territoire ou plutôt trottoir. Ren détourna le regard et remis en place son foulard bleu autour de son cou, et alors sans avoir vu quoi que ce soit, il sentit quelqu’un le bousculer. Baissant la tête, il remarqua une jeune femme sur le sol qui était en train de se relever. Sur le moment, il avait envie de lui dire des paroles blessantes mais il se résigna rapidement en voyant le malaise de celle-ci. La jeune fille en question s’excusa, il ne répondit pas et c’est alors que l’une des deux prostituées sur le trottoir opposé s’esclaffe et balance une phrase qui ne plut ni à Ren et ni à la jeune fille qu’il avait bousculé par mégarde. Le jeune homme se mordit alors la lèvre inférieure, se retenant de dire n’importe quoi pour ne pas avoir de problème mais la femme près de lui s’en chargea ce qui le fit légèrement sourire d’ailleurs, une chose rare dont elle pouvait se vanter d’avoir fait. Sans pouvoir ajouter quoi que ce soit, il se contenta de détailler la nouvelle venue. Une jeune fille brune, les yeux verts, couleur intense qui ne peut laisser indifférent. Alors qu’elle était maintenant debout, il apercevait sa tenue, aguicheuse et plutôt légère. La conclusion vint rapidement à la tête de Ren en même temps qu’un sentiment de dégoût mais peu importe, il n’était pas là pour la juger finalement. Il daigna tout de même à lui répondre plutôt que de tracer sa route, il était peut être froid mais pas sans cœur.

- Ce n’est rien, ne vous en faîtes pas. Vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?

Son premier instinct aurait été de se rapprocher d’elle et de lui murmurer doucement d’éviter de chercher les autres prostituées car elle pourrait avoir des ennuis avec leur proxénète. Mais elle possède sûrement une plus grande expérience de la rue comparée à lui. La jeune fille semblait fatiguée, peut être avait-elle passait une nuit difficile mais cela ne le regardait pas le moins du monde.

- Vous devriez vous reposer, vous paraissez exténuée mademoiselle…

Sans vraiment attendre de réponse, il passa sa main dans ses cheveux pour dégager son regard et continua sa route. Une idée lui vint alors à l’esprit, ce serait plutôt pratique d’avoir une taupe constamment posté dans une rue. Et les seules personnes à être efficace dans ce domaine étaient les prostituées. Dommage qu’il n’en connaisse pas particulièrement et laquelle serait prête à faire cela, car les risques étaient tout de même important. L’envie de se retourner et de proposer ce marché à la jeune femme était grande. Inspirant un bon coup, il devait le faire pour son groupe. Ren se retourna donc et s’approcha de la jeune fille qu’il avait « rencontré » quelques minutes plus tôt. Après tout, il ne risquait rien mis à part un refus de celle-ci. Mais avec sa chance, cela ne marchera jamais, se torturant l’esprit sur ce qu’il devait ou non faire, il finit par le faire.

- Mademoiselle ! Je voudrai vous parlez, si vous avez le temps bien sûr…

Planté au milieu de la rue, les mains dans les poches, attendant désespérément une réponse de la jeune fille. En espérant qu’elle ne pense pas qu’il veut passer du bon temps avec elle car ce n’est pas du tout le cas. Puis, si le problème était l’argent qu’elle devait ramener quotidiennement à son proxénète et bien, il la paierait pour le temps qu’elle passe à lui parler… Ce qu’il ne fallait pas faire tout de même…