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 Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]

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MessageSujet: Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]   Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia] Icon_minitimeMar 29 Jan - 1:00

« La faiblesse humaine est d’avoir
Des curiosités d’apprendre
Ce qu’on ne voudrait pas savoir. »
Molière



C’était il y a de cela peu de temps. Jamais je n’aurais pu croire un jour ce qui m’était arrivé. Une chose presque incroyable, que je n’avais pas vu depuis des années … J’étais dans la maison de mon ami. Il était sans doute une des rares personnes à posséder une maison. Elle n’était pas bien grande, mais beaucoup plus que toutes les autres, et c’était la sienne, à lui. Je l’admirai pour cette raison. Je passais dans le coin, et je l’ai aperçut qui rentrait chez lui, et il m’a convié à entrer. Nous avons pris le thé, puis son téléphone a sonné.

« Reste là. » m’a-t-il dit.

Lui obéissant, je ne me suis pas levé du canapé sur lequel j’étais assis. Mais pourtant, la curiosité me rongeait. Je voulais savoir ce qu’il cachait chez lui. Il était toujours très mystérieux, et je ne le connaissais que peu, finalement, après des années. Alors je me suis levé, ne pouvant résister à l’attirance étonnamment forte du mystère. Je n’eut pas à chercher bien longtemps, sous la petite table basse, un tout petit tiroir, qui contenait, à mon grand étonnement, un cahier. Pas un cahier neuf, non, un vieux cahier, aux coins abîmés, racornis. Et à côté, un stylo. Vérifiant qu’il n’était pas prêt de revenir, je me calais confortablement dans le canapé, et l’ouvrait, pour commencer ma lecture …



« Si un contemplatif se jette à l’eau, il n’essaiera pas de nager, il essaiera d’abord de comprendre l’eau. Et il se noiera. »
Henri Michaux



Etrange citation en première page … J’y voyais comme un avertissement, mais pourtant, je ne pouvais m’empêcher de continuer. En tournant la page, je tombais sur une sorte de petite présentation, qui devait dater de quelques années, car d’autres notes, à côté, d’une écriture bien plus stylisées, laissaient à penser qu’il avait effectué quelques corrections. Je repris.


Le lundi 19 janvier 2090
Bonsoir, cher journal.

Je me nomme Dai Fumitsu. – Les mots étaient barrés, et au dessus, étaient écrits les mots Aiden Aizawa. Aujourd’hui j’ai 12 ans. Et tu fais parti de mes cadeaux d’anniversaire. Oh, tu es le plus petit, mes parents sont riches, alors forcément, j’ai eut des gros cadeaux, bien plus beaux que toi. Mais ne t’en fais pas, je t’aime bien quand même, après tout, c’est moi qui t’ai demandé. Je ne peux pas me confier aux autres, je n’ai personne, pas même un petit frère … Ni de petite sœur, mais ça me manque pas, ça braille tout le temps, et ça veut toujours jouer aux poupées, alors j’en veux pas de petite sœur ! – Une précision était écrite en tout petit, par manque de place : « Et pourtant aujourd’hui, je désirerai en avoir une … ».

Mais voila, je dois aller manger. On se retrouve plus tard.



En tournant la page, j’entrais alors dans le vif du sujet. Son histoire commençait là. Un frisson parcourut mon échine. J’étais si curieux de savoir ce qu’il avait vécut, mais j’étais si terrifié à l’idée de ce que je pourrai y trouver. Et pourtant, je continuais …


Le lundi 20 janvier 2090
Bonjour, cher journal.
Avant de tout t’expliquer, et de te raconter les moments de ma vie, laisse te faire un petit résumé de tout ce qui s’est passé avant que tu sois à moi. D’abord, ma famille.
Mon père s’appelle Akio, et c’est un grand homme. Il est riche, très riche, et il travail pour le gouvernement. C’est un gentil monsieur mon papa, mais il est pas souvent à la maison, alors je m’ennuie tout seul. C’est lui qui m’a apprit que, dans la famille, le prénom Aiden – j’ai du mal à le prononcer, c’est dur – tous les hommes de la famille le prenait. J’ai pas vraiment comprit pourquoi, ou comment, mais plus tard, une chose est sûre, je m’appellerai Aiden ! C’est un joli prénom non ? Mais je comprends pas pourquoi il faut que je me fasse appeler par ce prénom alors que je m’appelle Dai. C’est bizarre ...

Et y’a aussi ma maman. Yuki. Neige … J’ai jamais comprit ce que ça voulait dire. Il paraît qu’il y en avait au temps de mon arrière grand-mère, quand elle lui a donné ce nom à ma mamie, qui l’a donné à ma maman. Mais elle est jolie ma maman. Elle est souvent là, même si elle s’occupe pas beaucoup de moi. Elle est toujours sur son ordinateur, à taper sur le clavier. Alors moi souvent, je joue au mien. Parce que oui, on a deux ordinateurs à la maison ! Les autres gens ils n’en ont même pas. Ils sont stupides ! Un ordinateur, c’est bien, on peut jouer.

Et voila, c’est tout. Mais des fois, des gens viennent dormir et manger à la maison. Ils sont habillés de noirs, et ils ont le visage caché par une capuche. Une fois, même, j’ai vu un reflet argenté à la ceinture de l’un d’eux. Je sais pas ce que c’était, car le monsieur a vite caché ça sous son espèce de cape. On me dit souvent d’aller jouer dans ma chambre dans ces moments là, je peux pas discuter avec les « grands ».



J’eut à peine le temps de refermer le cahier, qu’Aiden apparut sur le seuil de la porte. Il me jeta un regard presque suspicieux.

« Qu’est ce que tu fais ? Me demanda-t-il.
- Oh, rien, je lis un magasine. Lui dis-je en lui montrant la couverture du magasine sur lequel j’avais posé le carnet, par précaution, si jamais il venait à arriver.
- J’en ai encore pour un petit moment, tu m’en excuses. » me dit-il alors, avec un petit sourire, comme rassuré.

Il se détourna, retournant dans la cuisine, et j’entendis alors sa voix, plus basse, s’adresser à quelqu’un, au téléphone. Pendant quelques instants, je n’ai pas osé esquisser le moindre mouvement, écoutant les battements de mon cœurs, rapides et irréguliers, le sentant me marteler la poitrine. Au point que j’eut l’impression qu’il allait s’arracher, et me rompre les côtes. Mais la curiosité, elle, me rongeait l’âme, rendait sourd mon cœur, et me poussait à continuer, malgré un mauvais pressentiment. On m’avait toujours dit que la curiosité était un vilain défaut, surtout dans le monde dans lequel nous vivions. Je sentais que si je continuais quelque chose risquait de m’arriver, sans que je ne sache quoi exactement. Et pourtant, mes sentiments l’emportèrent sur mon pressentiment, et je continuais …

J’ai sauté plusieurs pages, toutes comportaient un crochet devant la date. En lisant quelques lignes, je devinais que ce signe voulait dire que ce n’était pas des évènements majeurs. Il était étrange qu’il ait agit ainsi … J’avais l’impression qu’il s’attendait à ce que quelqu’un lise ces lignes, et le découvre, tel qu’il était réellement. C’était un ressenti très étrange, qui donnait presque un sentiment de bien-être, comme si, en violant sa vie privée, on pouvait faire une bonne action. Sans m’en soucier, je tournais les pages, pour reprendre ma lecture …



Le samedi 11 mai 2094
Cher journal,
Presque 16 ans et demi, et j’ai déjà compris pas mal de chose. Peut être même trop. Je réfléchis sans doute bien plus que je ne le devrais. Les autres, dans la rue, même s’ils sont pauvres, j’en vois certains qui ne désespèrent pas, et qui jouent. Je les envie. Mais nous ne faisons pas partie du même monde. Moi, je suis la Mafia, eux, ce sont les « gens du peuple ». Des gens simples, bien qu’opprimés, incultes, auxquels on a tout retiré pour mieux pouvoir les dominer. Dois-je être heureux d’être dans cette catégorie de la société ? Je suis bien, je ne manque de rien, mais je vois la misère autour de moi, et je m’en sens coupable. J’ai tenté de me faire des amis, c’est impossible. On ne veut pas de moi. Car « Ils » ne sont pas idiots, malgré que le gouvernement tente de les rendre stupides, « ils » savent que je ne suis pas du côté des « gentils ».

Je vais même avoir une mission attitrée. Je ne sais pas du tout en quoi ça va consister, mais je t’avoue que ça me fait frémir. Je frissonne et je tremble rien que d’y penser. Je ne sais pas du tout ce que je vais devoir faire. Mais pourtant, malgré tout, je suis … fier. Oui, le mot est juste. Je ne fais peut être pas parti de ce que les autres appellent les « gentils », mais peut-on dire qu’il en existe réellement ? Je sais, je change d’avis rapidement, mais je ne sais pas quoi faire, quoi penser. Nous ne sommes pas dans un monde manichéen, comment cela pourrait-il être, alors que même les pauvres, les soit disants « gentils » se battent entre eux pour survivre, peut-on dire qu’il existe vraiment des « gentils » et des « méchants » ? Je ne pense pas.

Je te préviendrai lorsque tout ça sera fait. Qui sait, peut être découvrira-tu un nouvel Aiden ? Car oui, en passant, je vais bientôt me faire appeler Aiden. Dès que je serai officiellement un membre de la Mafia, après ma mission. Aller, salut.


Le vendredi 13 septembre 2095
Cher journal,
Ma mission est achevée. Je ne me serai jamais crut capable d’une telle chose, mais laisse moi te raconter tout en détail …

Tout à commencer le matin. Je me suis préparé nerveusement. C’était difficile de se dire qu’un homme allait mourir aujourd’hui, de ma main. Au préalable, la veille, on m’avait donné un pistolet, et un poignard. J’avais le choix. C’était censé me rassurer apparemment, mais ce n’était pas le cas. J’étais nerveux. Je me suis levé très tôt, dans la nuit même, et à 4h, j’étais déjà prêt. Pourtant, ce n’était pas encore l’heure. J’avais presque 2h devant moi. Tout été réglé comme du papier à musique. Je devais entrer dans l’Eglise à 5h45 précise, heure à laquelle nous étions sûr que personne ne serait là. Je devais le tuer, et repartir aussitôt, sans demander mon reste. Ce fut presque le cas …

Comme convenu, à 5h45, j’étais devant l’église, prêt à commettre mon méfait. J’ai crocheté la serrure, avec quelques difficultés malgré mon entraînement, et je suis entré silencieusement. Aussitôt, je me suis sentie très … étrange. Je me sentais grisé par ma venue ici. J’avais le droit de vie ou de mort Je ne pourrai t’expliquer en détail ce que j’ai ressenti à ce moment si intense. Je me sentais bien. Dangereusement bien. J’ai regardé autour de moi. Il n’y avait presque pas de lumière, le soleil naissait à peine à l’horizon. Et là, je l’ai vu. Le Livre Sacré. Pris soudainement comme d’une folie entraînante et passionnée, je me suis approché de la fameuse Bible, que je connaissais pour en avoir déjà lu, quelques fois, de brèves passages. M’approchant silencieusement, je passais mon doigt sur la reliure du livre. Et j’en ouvris les pages, les parcourant du regard. Et, j’arrivais sur le passage de l’Apocalypse selon Saint Jean. Brièvement, j’en parcourus le contenu des yeux, rapidement. Je me sentais prêt à passer mon épreuve.

Alors, je me mis en marche. Je pris toutes les précautions possibles afin de ne pas réveiller l’homme que je devais tuer. Lorsqu’une marche grinça, une grimace apparut sur mon visage, et je me stoppais, le souffle court, sans ciller. Puis, n’entendant aucun bruit venant d’en haut, je continuais. Arrivé en haut, je poussais la porte, pour tomber alors sur un vieil homme endormi, d’un sommeil qui semblait très profond. Mais celui dans lequel j’allais le plonger le serait bien plus … Je me suis approché du lit, portant ma main à ma ceinture. Le pistolet ou le poignard, j’avais le choix. Je lui choisis une mort douce, et rapide. Une balle dans la tête, et il en serait finit de lui. Approchant le pistolet de sa tempe, je tremblais un peu. Jamais auparavant je n’aurai pensé ôter la vie à quelqu’un, et pourtant, c’était ce que je m’apprêtais à faire …

Je n’ai pas hésité plus d’une seconde, et j’ai pressé la détente. Il y avait un silencieux, on n’entendit presque rien. Juste un peu de sang. Ses yeux étaient fermés à jamais. Je sentis l’émotion, l’adrénaline, redescendre petit à petit, lentement. Je me sentais plus calme, plus serein. Alors, je le regardais, puis, je le couchais mieux qu’il ne l’était. Je finis de le couvrir correctement. Qu’il dorme à jamais en paix. Je l’ai regardé quelques secondes. Sans doute un peu trop. Et alors, j’ai pris le chemin pour redescendre, sans entendre que la porte d’entrée avec été ouverte. Je descendis les marches, jusqu’à la troisième, qui grinça à nouveau. Alors, je suis tombé nez à nez avec une jeune fille.

J’avais toujours mon lourd capuchon sur la tête, qui me couvrait le visage, presque en entier, laissant seulement voir mes lèvres. Ce qui donnait un air mystérieux, presque menaçant, et presque … attirant. Je l’ai regardé. Elle semblait étrange. Je ne pus déceler exactement ce qu’elle ressentait. Je me souviens juste qu’elle était … belle. Très belle, avec ses grands yeux bleus, ses cheveux noirs de jais, et sa peau pâle. Et pourtant, sans démontrer la moindre attirance, je me suis approché d’elle. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Et je ne le comprendrai sans doute jamais. Je lui ait sourit. Un sourire que je voulais être que plus beau et le plus doux, mais aussi le plus triste. Je le sentais moi-même, qu’il était presque mélancolique. Je venais de tuer son mentor, je n’avais que peu de doutes là-dessus. Arrivé à sa hauteur, je lui ai caressé les cheveux, doucement, et j’ai glissé quelques mots à son oreille. Pourquoi un tel acte ? Je n’en sais rien. J’étais comme pris de compassion pour elle. Ou alors peut être n’était ce que cruauté ? …



J’étais tellement absorbé par ma lecture que je ne l’ai pas vu arrivé. J’ai levé les yeux, et il était là. Me surplombant de toute sa hauteur.

« Haiden ! » ai-je murmuré, paniqué.
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MessageSujet: Re: Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]   Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia] Icon_minitimeMar 29 Jan - 1:03

Il s’est contenté de me regarder. Comment exprimé ce qu’il y avait dans son regard ? Je sentais des soupçonnons, un bonheur dissimulé, de la honte, de la colère, de la rage, de la curiosité, de l’incrédulité. J’eut l’impression qu’il me regardait comme quelqu’un de coupable, coupable d’un crime, et coupable d’être innocent à la fois. Je ne savais comment réagir, et je gardais le carnet sur mes genoux. Et alors, il m’a parlé. Sa voix paraissait douce, mais en même temps presque austère. Et sans ciller, sans bouger de devant moi, sans cesse de me dominer de sa haute stature, il me parla …


« Bonne lecture ? Le passage de mon premier meurtre c’est ça ? Le meilleur sans doute. Je continue mon histoire peut être ? » Me dit-il en souriant, comme si la situation semblait l’amuser, ou être tout à fait naturel.


Je n’osais rien lui dire. Que pouvais-je répondre ? J’étais curieux de savoir ce qui allait se passer, c’était certain, mais je sentais ma vie en danger. Jamais je n’aurai penser qu’il aurait été aussi imposant, et aussi inquiétant.



« J’ai continué. Et oui, elle m’a hanté. J’ai longtemps pensé à elle. Longtemps. Et même encore, aujourd’hui, je pense à elle. Je sais où elle est, même si je n’ai pas encore réussit à la voir. Sans la connaître, elle est pourtant mon point faible. Et oui, je l’admets. C’est aussi là, le principal souci des Hommes. Ils ne veulent jamais comprendre qu’ils ont des faiblesses, et qu’ils ne sont pas aussi forts qu’ils le disent. Nous avons tous nos faiblesses et nos forces, certains l’admettent, d’autres pas.

» Mais pour continuer sur mon histoire, j’ai continué à tué. Je suis devenu l’exécutant de la célèbre famille Aizawa. Je ne reçois plus d’ordres que d’eux. J’en suis à plusieurs meurtres déjà, et pas des moindres. A force, je tue des personnes plus importantes, mais c’est toujours autant … satisfaisant. Tu ne peux pas te douter à quel point il est grisant de pouvoir ôter la vie à quelqu’un. C’est un plaisir intense, et que pourtant, trop de gens ne savent pas assez savourer. Certains, la plupart même, finissent par se prendre pour des dieux. Ils se sentent tout puissant et ne savent pas garder les pieds sur terre. Je te parais orgueilleux et sûr de moi n’est ce pas ? C’est un peu le revers de la médaille on va dire. »


Je ne pouvais l’imaginer ainsi. Il paraissait si fier de lui. Lui qui paraissait si parfait. Je le voyais toujours souriant, et agréable, capable de tenir des conversations des plus polies et courtoises. Il paraissait même ne pas pouvoir faire de mal à qui que se soit, en restant pour autant quelque peu effrayant, mystérieux, attirant, imposant. Car oui, pour en imposer, il en imposait. Je ne l’ai jamais vu en colère, les gens, en général, évitaient de le mettre en colère. Un simple regard noir suffisait pour que l’on se calme, et que l’on tente de trouver un compromis. Car, malgré sa tête d’ange, je savais que se cachait quelqu’un de dangereux. Et pourtant, en me parlant, il parut à un moment presque … désolé. Comme s’il regrettait son geste. Il sembla saisir mon étonnement, ma surprise, et continua, comme s’il désirait me dresser son portrait psychologique. Je ne put alors prédire si je pensais y survivre …


« Je suis étrange n’est ce pas ? J’ai vu cette lueur dans tes yeux. Tu penses que je regrettes c’est cela ? Et bien, tu n’as pas entièrement tord. Je me sens parfois l’âme d’un homme bon, et doué de sentiments des plus louables. Je n’ai pas un si mauvais fond, bien que j’ai été élevé ainsi. Je ne suis pas toujours aussi ‘fou’, à aimer tuer les gens. Et je t’avoue que souvent, je me rends près de l’église après un meurtre. Comme si j’y cherchais un quelconque pardon, car je connais quelque peu la religion chrétienne, ou du moins, quelques principes fondamentaux, que je dois uniquement à ma culture. Ou alors, peut être est ce pour la voir, une fois encore ? Je n’en sais rien à vrai. Et puis, n’est ce pas normal après tout ? Un Homme peut-il se connaître réellement, au point de tout savoir de lui-même, du plus profond de son âme, jusqu’au tréfonds de son être ? Hein ? Qu’en penses-tu ? Parle. »


Je ne savais pas quoi dire. Alors j’ai hoché la tête, négativement. J’étais d’accord avec lui, ou peut être était ce parce que j’avais peur de lui, je n’osais plus rien dire, plus parler. J’éprouvais même des difficultés à respirer, tant il était imposant.


« Mais pour continuer mon histoire. Brièvement bien sûr. Mais il faut que tu en connaisses les grandes lignes, au moins. J’ai continué à tuer, oui. Les années ont passés, et j’ai encore continué. Encore et toujours. Mais pas dans une routine ennuyeuse. J’ai eut un travail, j’ai séduit des femmes, j’ai suscité l’admiration des unes, j’ai charmé les autres. Mais au fond, rien de bien n’important, pas de réels jeux. Car malgré tout, je respecte certaines personnes, comme j’en admire d’autres. Les parrains, mais particulièrement les Aizawa bien sûr ... En fait, on ne peut pas vraiment savoir dans quel humeur je serais, ni je serais disposer à de bons sentiments. »


Il soupira. Pourquoi ?


« Tu n’es pas bien causant … Ce que je raconte ne t’intéresse pas ? »


Il semblait menaçant.


« Pourtant, pour un espion, tu devrais être plus bavard, non ? »


Un rictus déforma les traits de son visage, et pourtant, cela les rendait encore plus beaux. Mais mon cœur battait la chamade. J’étais découvert.


« Echec et mat. »


Boum.
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MessageSujet: Re: Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]   Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia] Icon_minitimeMar 29 Jan - 1:08

Information Complémentaire
  • Apparence Physique : Imposant. Un adjectif qui lui correspond bien. Il n’est pourtant pas gigantesque, avec son mètre 82, il n’est pourtant pas lourd, avec ses 70 kilos tous ronds. Il n’a pas une carrure titanesque, il serait au contraire, presque frêle. Mais pas à ce point non plus, car il ne faut pas négliger la force de ses bras. Mais c’est aussi par l’aura de mystère, et parfois d’austérité, qu’il s’impose face aux autres. Ce n’est pas le genre d’homme que l’on oublie facilement.

    Il est beau. C’est le moins que l’on puisse dire. Son visage fin et triangulaire est si bien dessiné, qu’il paraît presque inventé de toute pièce, inspiré de l’ange le plus pur, taillé dans la matière la plus douce, une œuvre d’art à part entière. Mais la pureté de son visage, est presque contredite par la noirceur de sa chevelure. Un contraste étonnant, et qui lui confère encore plus de mystère. Sa chevelure est mi-longue, et paraît presque emmêlé. Il ne faut pas se fier à cet aspect de négligence, ceci est un effet voulut. Et cela lui va très bien. Quelques mèches de ses cheveux semblent plus claires, comme d’une sorte de bleu noir, couleur étrange, et presque irréelle.

    Et ses yeux. Seigneurs, quels yeux ! Leur couleur est presque indiscernable. Elle oscille entre le bleu très pâle, presque translucide, et un violet, tout aussi sublime. C’est par ses yeux qu’il est le plus imposant. Son regard peut être des plus expressifs qui soient. De la totale indifférence, à la courtoisie la plus polie, en passant par la froideur la plus glaciale et la chaleur la plus douce. Et pourtant, il ne faut pas trop prendre au sérieux ces magnifiques pupilles, qui peuvent être des plus trompeuses parfois, autant qu’elles peuvent, en d’autres moments, dévoiler des vérités qu’il aimerait à cacher. Car au fond, il a encore une âme d’enfant blessé, un enfant qui n’a jamais put pleinement profiter de sa jeunesse, qui a été trop vite enrôlé dans la Mafia. Même si aujourd’hui, bien qu’il dise admettre ses fautes, il ne le dira pas concrètement, sa fierté l’en empêchant.

    Parlons maintenant de son sourire. A lui seul, il est une autre des pièces maîtresses de ce physique si avantageux. Avec son regard, ils sont la paire qui donne toute la vie à ce visage de porcelaine … ou l’en ôte totalement. Ses sourires peuvent être des plus sincères, comme des plus énigmatiques. Ils peuvent mentir, tromper, voiler, cacher, mais aussi être plus vrais que les plus véritables sentiments. Il sait exprimer, par ses sourires, ou l’absence de ceux-ci, tous les sentiments possibles. De la plus grand douceur, à la plus douche chaleur. Des plus craquants aux plus fondants. Les sourires n’ont plus de sourires pour lui, de même que toutes les expressions humaines.

    Et enfin, pour s’habiller, le jeune homme peut mettre un peu de tout. Il est de ceux auxquels presque tous les styles vont. Néanmoins, pour coller à son image ‘parfaite’, il aime les vêtements avec un peu de classe. Il apprécie tout particulièrement les ensembles classiques tels qu’une chemise et un pantalon. Il lui arrive parfois d’enfiler un jean, et un pull, ou même un costard. Tout dépend de la situation. Mais il sait se faire bien voir par sa stature, sa classe, son élégance, et sa ponctualité, autant d’atouts légendaires.

AUTRES.
  • Groupe : Mafia – Exécutant des Aizawa
  • Rêves, ambitions : Peut-on dire qu’il en a réellement ? Néanmoins, revoir cette jeune femme, n’est ce pas un rêve ? Qui sait ? Comme il l’a dit lui-même, aucun Homme ne peut se connaître réellement, au point de tout savoir de lui-même, du plus profond de son âme, jusqu’au tréfonds de son être.
  • Cauchemars, phobies Ne jamais pouvoir la voir ? Que son petit monde s’écroule ? Et si, finalement, il n’y avait que de la mort qu’il ait peur ?

QUESTIONS HJ.

  • Comment avez-vous découvert ce forum ? Deuble compte
  • Comment trouvez vous le design de ce forum ? Très joli, collant bien à l’image du forum.
  • Comment trouvez vous l'intrigue de ce forum ? Tout simplement génialissime !
  • Avez vous lu le Réglement ? Bon code
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Tsukiyo

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MessageSujet: Re: Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]   Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia] Icon_minitimeMar 29 Jan - 7:57

Il n'y a que des points positifs. Aucun problème sur le contexte, le nombre de mot, la forme de l'histoire, tout est bien.

On retrouve au début ce mépris "innocent" propre aux enfants (de mon point de vue) puis par la suite, un adolescent qui reste tout aussi innocent pour finir sur un adulte fier et accompli. Enfin bref, du bon.

De plus, la fin m'a laissé un ressenti.... J'adore. Vraiment. Bon, je regrette peut-être le fait qu'on n'en sache pas plus de la transition entre le fait qu'il soit enfant du gouvernement, et qu'il finisse à la Mafia, mais sans plus.

Fiche VALIDÉE, bienvenue <3
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MessageSujet: Re: Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia]   Aiden [Exécutant de la famille Aizawa - Mafia] Icon_minitime

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