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You • Couldn't • Ever • Fall • Lower


 
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 Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]

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Tsukiyo

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MessageSujet: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeDim 25 Nov - 1:09


|| JUSTE ENVIE D'ALLER FAIRE UN TOUR EN ENFER ||

Tsukiyo venait une nouvelle fois de finir sa journée. Elle tourna la tête sur la droite, et la vision qu'elle eût lui décrocha un spasme de dégout. Dire qu'elle l'avait fait avec ça. Ce gros pervers... Elle soupira, se leva, mit ses escarpins rouges vif, sa jupe noire et son décolleté vermillion. Elle observa une nouvelle fois le gros affalé sur le lit dont les draps étaient souillés. La graisse dépassait de partout et il suait de tout les pores. Elle attrapa vivement la liasse de billet humide posée sur son oreiller, la fourra dans un petit sac, se recoiffa, se maquilla et sorti de la chambre sans un au revoir pour ce client qui la dégoutait de trop. Elle voulait être libre. Son métier ne la gênait en rien – de toute manière ils étaient tous putes ou tueurs à gages. Ce qui la gênait, c'était les clients que Lawrence lui refilaient. Autant il s'agissait de bels éphèbes riches – venant sans doute d'une branche de la mafia. Autant il pouvait s'agir de gros lard écœurant. Tellement ignoble que feindre le plaisir lui était impossible et elle ne gémissait que de dégout et d'horreur d'être sous cette masse transpirante et prenant son pied en l'imaginant en uniforme d'écolière – et avec 10ans de moins.

Elle monta directement dans la suite du proxénète, le salua poliment – tenant encore à sa vie – et attendit le nouveau client. C'est avec plaisir que le dit Lawrence lui annonça qu'elle avait sa soirée de libre. Il récupéra l'argent, lui donna un sac de poudre blanche – qui finirait à la poubelle – et lui dit « de se casser avant que je ne change d'avis. » Ainsi Tsukiyo flemmarda dans ce Tokyo sombre aux murs sales. Elle cherchait un club. Un club où il n'y aurait pas ces filles à la jupe-ceinture, se dandinant lascivement contre une barre de fer pour quelques malheureux yens de mafieux frustrés. Elle se dirigea directement vers le « Death Hollow », seul bar de ce monde à être à peu près normal. Elle s'engouffra dans une allée sordide, tourna à droite, puis encore a droite, s'arrêta devant un magasin de robe de mariée – bien que le mariage n'existait plus en ce monde. Contourna la zone en ruine de Tokyo et elle s'arrêta enfin à une porte de métal surplombée de gros néons rouges et blancs indiquant le nom de l'établissement.

Elle avança dans la fumée qui variait suivant la lumière – passant progressivement du bleu au rouge puis du carmin au vert et enfin du vert au bleu, etc. Elle fendit la foule se dandinant sur une musique inconnue mais, il fallait l'avouer, entraînante et s'assit au bar. Ce dernier se voyait au travers du nuage de fumée grâce aux néons qui en traçaient le contour ainsi que celui des sièges. Elle s'assit sur un tabouret, juste à coté de la gigantesque enceinte, laissant la musique électronique lui bercer les oreilles. Elle salua le barman en bonne amie – barmaid qui s'appelait Kyo, pour information. Lui fit un signe et se tourna vers le DJ – Ash. Elle eut une moue séductrice avant d'hurler a ce dernier :


End – Hey DJ ASH ! T'es le meilleur ! Tu m'envoies du Daisybox ?

Ce dernier éclata de rire avant de faire non de la tête, argumentant – en hurlant, pour couvrir les enceintes qui entouraient Tsukiyo – qu'il avait un programme pour la soirée. A ce même moment Kyo apparut derrière le comptoir et lui servit un verre d'une substance noirâtre – du coca. La prostituée le regarda d'un air sceptique avant de tremper ses lèvres dans le soda. Elle fit une grimace et s'accouda sur le comptoir lumineux.

End– Tu m'as mis de la grenadine ou quoi ? Il est où le whisky ? !
Kyo – S'il te plait.
End – S'il te plait.
Kyo – Ô grand maître des lieux...

Tsukiyo soupira et répéta la phrase, ironique. Kyo s'éclipsa lui rajouter de l'alcool qui n'était pas au goût de « La Reine des Toxico ». Pendant ce temps, elle se mit observer l'abondance de personne dans la boîte. Son cœur se serra, elle suffoqua. Trop de monde. Pas la foule... Pas ça... Elle prit une profonde goulée d'air – inhalant beaucoup de fumée, aussi – et essaya de se calmer. Elle y arrivait presque ; elle commanda cinq autres verres en même temps. Kyo la servit avec un sourire, alors que Tsukiyo se concentrait sur le fond de son neuvième verre – elle en commandait toujours un de plus lorsqu'elle en finissait un.

End – J'ai six ans !

Hurlait-elle comme une gamine qui déterminait son âge avec le chiffre qu'il y a au fond du verre. Kyo se rendit compte que peut-être sa cliente avait trop forcé sur l'alcool ce soir. Il soupira et la prévînt qu'il ne lui donnerait plus à boire, décrétant qu'elle avait trop bu. Elle répondit du tac-o-tac en disant qu'elle se le ferai offrir. Elle regarda autour d'elle et remarqua une personne tout près, tenant nonchalamment son verre et observant le vide. Elle sourit, c'était une silhouette aux contours difformes – elle se moquait royalement de ce à quoi il pouvait ressembler d'ailleurs. Ce qui comptait, c'était que ce soir, ce type lui offrirait un verre. Mais elle jugea rapidement la personne. Ténébreux, vingt points. Pose classe, cinquante points. Mignon, cent points. Fringue de marque, donc riche, moins trente-six points. Compensé par son regard paumé mais si profond, soixante points. Dix sept ou dix huit ans, quarante-cinq points. Deux cent quatre-vingt-quatre points pour le mordillage de lèvre so sex.

End – *Merde, ce type vient d’exploser mes stat, et tout habillé, en plus.*

Elle ferait attention, histoire qu’elle ne tombe pas dans un plan drague foireux où elle serait la belle petite fille folle amoureuse du type intouchable. Mais pour le moment ce qui comptait c’était le verre de l’autre là. Elle s'avança avec la souplesse et la discrétion d'un chat et lui subtilisa son verre, buvant trois bonnes gorgées. Elle fit un sourire d'ange.

End – Désolée, j'avais vraiment soif, sans rancune hein ?


Dernière édition par le Lun 14 Jan - 7:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeDim 25 Nov - 23:02

Hj- J'espère ma réponse digne de ton super post Ô Grande Miru!

Un jeune homme de 17 ans environ déambulait dans les rues mal famées de Tokyo, un portable hors de prix à l'oreille. C'était un garçon plutôt grand pour son âge, qui frôlait le mètre quatre vingt; et sa taille n'était pas prête de s'arrêter de croître, bien qu'il eut bientôt atteint la fin de son adolescence. Ses cheveux, ébènes et mi longs formaient une masse sombre et hirsute; on aurait dit qu'il ne s'était jamais servi d'un peigne de sa vie ou que son coiffeur avait raté sa coupe, et pourtant, cela lui allait terriblement bien.

Lorsque l'on regardait ses yeux rouges, on pouvait voir briller une arrogance et une intelligence que l'on n'avait jamais vues qu'à lui. Son tee shirt sans manches noir et rouge laissait entrevoir ses bras finement musclés, et son jean slim noir de longues jambes dont il ne fallait mieux pas se prendre de coup. Enfin, il portait une foule d'accessoires que l'on aurait pu qualifier de gothiques, comme des guêtres qui cachaient ses avant bras. Des pieds à la tête, il n'était que rouge et noir, les couleurs du chaos.

Quant à ses deux professions, elles ne faisaient qu'augmenter la prestance du personnage. C'était un garçon à la lame et au charme redoutables, qui était aussi à l'aise la nuit qu'une petite fille dans un champ de fleurs. Il était ce que l'on aurait pu appeler un "beau brun ténébreux", "un prince de la nuit" ou encore un "bad boy" comme il y en avait tant dans cette funeste mégalopole. Son nom? Aussi dur, sombre et froid qu'il n'aurait jamais pu l'être. L'Acier Noir. Kurogane.

Ce chaos ambulant était en train de discuter avec une personne dont la prestance était cent fois supérieure à la sienne; une des quatre grands de la mafia devant qui Tokyo tout entier s'inclinait, sa mère adoptive, l'excentrique et redoutable Satsuki, dont la voix majestueuse transperçait les oreille du jeune homme à travers le combiné.


" Je comprends que tu sois très occupé, mais je serai inflexible; tu me termineras cette dissertation pour demain. Je t'ai déjà répété cent fois -et ton maître aussi- que tu n'avais pas le droit à l'erreur et encore moins à être en retard. C'est toi qui me succèderas, tu le sais, alors je veux que sois à la hauteur. "

" Oui Satsuki " feignit le jeune homme, râleur et pensif.

A ces mots, la voix de la femme grimpa si haut dans les décibels que sur la planète Mars même on l'aurait parfaitement entendue:

" Combien de fois devrai-je te répéter que ce n'est pas Satsuki mais MAMAN?! "

" Oui mère... "
se corrigea le jeune homme en soupirant. Il était habitué à ce genre de réprimandes.

La voix de la femme s'apaisa, puis, elle poursuivit, enjouée:

" Bon, donc, pour demain. Tu passeras d'abord me voir, ensuite Dai, -à qui ne l'oublie pas tu dois aussi rendre ton travail- et Hitsugi qui me dit de te rappeler de faire tes exercices, que c'est bon pour ta plastique mon chéri n_n Allez, à demain! "

Sur ce, elle raccrocha, laissant Kurogane perplexe, planté devant la porte du bar où il se rendait, le portable à la main. Une fois de plus, il poussa un profond soupir, la femme l'exaspérant toujours autant et pénétra dans l'établissement avec son air blasé.

Étant un habitué du lieu, il alla directement s'asseoir au bar, et, les yeux fixés sur le verre de Whisky que le barman déposa devant lui, il daigna dire, avant d'attraper celui ci et de le porter à sa bouche:


" ...Salut Kyo. "

Le barman, qui était occupé à essuyer les verres qu'il venait de laver jusqu'à ce qui reluisent lui fit un sourire, et taquin, lui lança:

" Alors Kuro, combien de conquêtes aujourd'hui? T'aurais pas un bon plan pour moi dans la foulée, par hasard? J'ai pas de petite amie... "

Puis il éclata de rire, ce qui ne fut pas bien sur le cas de l'intéressé qui dit, avant de boire son verre d'une traite:

" Non, pas vraiment. "

Le jeune homme posa alors le verre vide et en commanda un autre que son ami lui servit sans attendre. Enfin, Kyo alla s'occuper d'un autre client, laissant Kurogane perdu dans ses pensées. A présent, le verre en main, le regard perdu dans le vide, il mordillait sa lèvre inférieure avec une expression profonde et détachée. Il était occupé, comme toujours, à ressasser ses souvenirs. Parfois, il se demandait s'il n'y pensait pas trop et ne vivait pas dans le passé. Puis, il se traitait d'idiot, et, en reprenant une gorgée de la boisson ambrée, se disait qu'à cette époque plus personne ne pouvait s'empêcher de repenser au passé.

Alors qu'il était occupé avec ces sombres pensées, une tornade ambulante aux cheveux noirs -et qui avait l'air complètement saoule- s'empara de son verre. Erreur. Grossière erreur. Il décroisa ses jambes, en, en jetant un regard noir à l'intéressée et déclara, d'une voix de glace:


" Eh? Je peux savoir ce que tu fais, là? "

Cette jeune inconnue qui venait de lui voler son verre l'intriguait beaucoup, premièrement par son incroyable culot, deuxièmement par sa beauté -bien qu'il la qualifiât d'un peu trop maigre- et de ses doux yeux verts en amande, et enfin par cet air dynamique et gai, par lequel elle semblait illuminer la pièce. Quelle fille étrange et intéressante à la fois... Comment avait-il pu ne pas la remarquer? Il détourna son regard, la laissant finir son verre et demanda, avec un sourire narquois:

" Et tu as un nom, la voleuse de verres? "


Dernière édition par le Dim 6 Jan - 14:31, édité 1 fois
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Tsukiyo

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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeDim 9 Déc - 22:23

Ca ne faisait pas longtemps que Tsukiyo avait décidé de regarder les gens avec lesquels elle discutait. Elle disait que pour la forme, ca faisait mieux, de savoir à quoi ressemblait son interlocuteur. Et là, elle se maudissait d’avoir posé son regard sur ce type. Parce que d’abord, il avait explosé ses statistiques sur la beauté en un temps record, ensuite les jambes moulées dans un slim noir, ca lui allait drôlement bien, et qu’enfin, elle se sentait obligé de baisser les yeux face a son regard de psychopathe. Il ne fallait pas se voiler la face ! Ce type était un mafieux. Un tueur à gage ? Un Vampire ? Qu’importe, il avait une classe et un charisme qu’on ne pouvait définir et qui forçait les gens à se sentir tout petit. Voilà. Voila pourquoi elle ne devait pas regarder les gens avec qui elle parlait ! Elle poussa un long soupir et rendit son verre au type visiblement abasourdi.

Vous me direz, une tornade brune qui vous vole un verre quand vous avez une tête de tueur psychopathe en rogne, ca doit ne pas courir les rues. Mais Tsukiyo était inimitable ! Le danger, elle ne connaissait pas ! Pour elle tout était acquis. Enfin presque. Là, depuis que le type lui avait explosé sa notation sur la beauté, ben ca la foutez mal. Elle admirait son air abasourdi, visiblement fière de son méfait. Mais tout était de la faute de Kyo, qui refusait de lui prendre ses commandes. Alors, si un verre d’alcool, qu’importe lequel, se présentait, autant saisir l’occasion ! Même s’il appartenait au type le plus dangereux de la terre, et qu’elle mettait donc sa tête en danger. Mais ca faisait tellement de bien ! Un verre de temps a autre ! Puis, le sale type avec sa gueule d’ange lui demanda son nom. Suivit d’un surnom, ô combien vrai mais stupide : « la voleuse de verre. » Elle n’était pas une voleuse de verre ! Elle avait soif, nuance.


End
– « Je te le dis si tu me payes un verre. »

Proposa-t-elle, candide et provocante à la fois. N’était-ce pas un bon marché ? En fait non. Si on prenait en compte le fait que ce type était la bombe du siècle – en compétition avec Nate River, mesdames mesdemoiselles messieurs – qu’elle lui avait descendu son verre en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « steak* » et qu’elle voulait passez sa soirée avec lui. Ouais donc ouais, il méritait d’entendre son nom. Mais fallait pas oublier les mesures de politesse non plus ! Bien que l’emo-boy ici présent ne soit pas apte à les appliquer. Ca se voyait. Pourtant ca ne coutait rien de dire son nom !


End – « Moui j'en ai un mais mérites-tu seulement de l'entendre ? … Je pense que oui. Tu peux m’appeler Tsukiyo, belle gueule beau cul. Et toi, c’est quoi ton petit nom ? »

Tsuki, le suicide incarné. Qui aurait était assez fou pour provoqué un tel euh…. Colosse ? Non. Mafieux ? Mouais, mais non. Cerbère ? Oui ! Voilà je disais donc : qui aurait été assez fous pour provoquer un tel Cerbère ? Une Tsukiyo, qui n’a jamais peur de rien ! Elle lui offrit son plus merveilleux sourire Colgate, attendant la réponse de ce singulier personnage. D’autant qu’elle souhaitait ardemment boire un verre. Bon dieu qu’il lui en paye un ! Qu’elle ne se soit pas tapé la causette avec un inconnu emo-boy aux courbes so sex pour rien. Elle soupira puis fit de grands signes de la main au barman. Indication indirecte pour dire au toutou à côté d’elle « paye moi un verre, darling. »


End – « Mais rien ne t’oblige a me le dire. J’ai déjà deux jolis surnoms pour toi. T’aime bien Cerbère ? Et belle gueule beau cul. D’ailleurs, si tu pouvais te lever, que je vois la véracité du surnom… »

N’importe qui de normal se serait enfui. Mais Tsukiyo n’est pas normale. Elle est anormale, c’est peut être un petit envahisseur vert ? Qu’importe. Elle observa Kyo s’approcher a pas de loups. Dans son fort fort intérieur elle envoya des messages subliminaux à son tendre inconnu.


End - *Soit un amour, paye moi un verre je veux…* Boire !

Whouups. Elle avait pensait tout haut. Tant mieux, ca aiderai sûrement a se faire comprendre. Elle croisa les jambes, et appuya sa tête contre sa main, observant nonchalamment l’inconnu décidément trop abasourdi. Que se cachait derrière le regard écarlate ? La pensait-il folle ? Très certainement. Mais Tsukiyo avait que faire des « qu’en dira-t-on » tant qu’elle obtenait ce qu’elle voulait. Et il était de coutume qu’elle avait toujours ce qu’elle voulait. Ce n’était pas un neopunk/rock/emo qui allait contredire l’adage ! Trouvant que le silence s’installait de trop, elle enchaîna les questions telle une adolescente hystérique rencontrant son idole.

End – Et c’est quoi ton métier ? Bien que j’ai mon idée, je suppose que tu as besoin d’un surnom. Histoire de te camoufler dans la nuit. Tel le célèbre Splinter Cell ! Sinon tu a un numéro de téléphone portable ? ca peut servir ? Et au fait, tu me le payes ou pas ce verre ?

Parce qu’elle avait comprit que ca servait a rien d’espérer qu’il comprenne ses signaux télépathiques. Tsuki n’avait jamais se faire comprendre de toute manière, alors. AU moins, là c’était direct. Et si il lui disait non, ben alors il était gay. Parce qu’on ne refuse jamais de payer un verre a une femme, c’est la tradition, la coutume. Surtout si on souhaite la mettre dans son lit, histoire qu’elle ne remarque pas qu’on est le pire salaud du monde. Tsukiyo connaissait les combines masculines par cœur, alors pourquoi diable un emo-boy refusait de lui payer un crétin de verre ! Et pourquoi il refusait d’entrer dans le moule de la psychologie mâle tant apprécié, entre macho ? Bon ca lui donnait un max de point. Il ne devait pas être du genre scotché devant un match de foot une bière a la main si ?

End – « Alors, j’ai le droit a mon verre et a ton prénom, belle gueule beau cul ? »

Sourire Colgate. Se laisser prendre au jeu, c’était drôle. Surtout s’il la croyait saoule. La, ca pimentait la partie ! Alors, cher adversaire, quel sera ton prochain coup ?


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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeMar 11 Déc - 0:21

Bien que lui détint le record de beauté auprès d'elle, elle tenait le record du nombre de verres bus en quelques minutes, et avec surveillance d'un barman tout aussi farfelu qu'elle.

" Tu viens de finir mon verre, ça ne te suffit pas? "

Apparemment non, et en un laps de temps si court qu'il n'aurait jamais pensé cela réalisable, elle le lui avait fait comprendre de toutes les manières possibles et inimaginables. Il soupira. Il n'était pas sorti de l'auberge.

* Cette fille me tape sur le système * Pensa-t-il, agacé par toute cette agitation.

Il était bien clair que s'il ne lui payait pas immédiatement un verre, non seulement elle ne cesserait pas de faire la surexcitée(d'ailleurs on se demande le taux de glucose dans son sang) (parce que l'alcool, on le connaît) mais bien pire: elle ne le laisserait jamais en paix.

Il détourna ses yeux rouges vers Kyo, le barman, qui s'était discrètement glissé près d'eux, à l'affût de la moindre commande. Il regardait l'emo-boy (il m'éclate ce surnom) avec des yeux rieurs, qui semblaient dire à la fois:

" Alors, encore une conquête, belle-gueule-beau-cul? " et " Je peux prendre ta commande, mon roi? "

A bout de nerfs, il daigna dire au barman qui affichait un sourire stupide qui semblait monter jusqu'à ses oreilles, en soupirant:

" Sers lui un verre de ce qu'elle voudra... "

" Tout de suite mon prince! " Fit affectueusement le barman qui avait déjà très bien rentabilisé sa soirée.

* Et si maintenant elle pouvait me laisser en paix... * Songea-t-il.

Lui qui aspirait à la tranquillité, il se disait avec peine, en la regardant boire, que maintenant il était bien trop tard pour pouvoir espérer réfléchir dans le calme. Mais bon, après tout, pourquoi ne pas continuer de parler à cette fille si spéciale? C'était toujours mieux que de se morfondre sur ses souvenirs, et de plus, elle l'intriguait vraiment beaucoup.

Après qu'elle lui ait passé un véritable catalogue de surnoms tous plus farfelus els uns que els autres, il daigna dire, le regard tourné vers elle, mais toujours un peu perdu:


" ...Je m'appelle Kurogane, et pas belle gueule beau cul. "

Ce nom qui lui allait si bien achèverait sans doute de le cataloguer dans la catégorie "psychopathe sur pattes" de la jeune fille, mais au bout du compte, il n'avait pas d'autre choix, car se faire appeler Cerbère, Splinter Cell ou le Belle Gueule Beau Cul qui restera dans les annales, (de plus il avait l'habitude) cela ne lui disait absolument rien.

Son métier? Ou plutôt, ses métiers? Avait-il véritablement besoin de les lui révéler ce qu'il faisait, ou cela ne se voyait-il pas à son regard et à sa façon de s'habiller? (vous me direz, les gigolo et les tueurs ne sont pas forcément emo, mais bon) Il regarda le fond du verre que la jeune fille avait laissé vide, et le portant à sa bouche pour en saisir la dernière goutte, il dit, d'un ton plat, comme s'il était lassé de tout:


" Je couche et je tue. "

Il se tut un instant, puis reprit, avec un sourire aguicheur semblable à celui de tout à l'heure:

" Pourquoi, tu veux passer la nuit avec moi? " Fit-il, un rictus sur les lèvres.

Il détourna une fois de plus ses yeux écarlates vers elle. "Et toi, quel est ton métier?" semblait dire son regard à la fois mélancolique et songeur. Bien qu'il en eût déjà deviné la réponse, son regard écarlate l'avait tout de même demandé pour lui. Il ne voulait pas passer pour un salaud qui se souciait plus de son bonnet que de ce qu'elle avait dans la tête. Dans son cas, c'était même tout le contraire. Pour la première fois, il s'intéressait vraiment à quelqu'un , et cela n'arrivait pas souvent, ainsi il ne voulait pas gâcher cette occasion.

Il l'inspecta de bas en haut, attentif au moindre détail. Son maquillage, ses vêtements, ses mimiques et enfin cette façon de parler, il était sûr à présent de la profession qu'elle exerçait. Une prostituée. Comme c'était drôle, une consœur... A en juger par son petit sac à main et ce qu'il semblait contenir et contenait sûrement, elle était sans doute au service d'un riche et sadique proxénète. Kurogane pesta intérieurement. Il détestait ces types là.

Il se dit avec une sorte de mélancolie qu'alors que lui n'exerçait ce métier que par simple lubie, cette fille devait littéralement vivre un enfer. Il eut de la compassion pour elle, mais n'en fit paraître rien. Plus il prêtait attention à son regard, plus il pouvait y déceler une tristesse dissimulée et profonde, et tout comme lui, de la lassitude.

Il pouvait le deviner derrière son air enjoué et ses si nombreux sourires. Elle lui ressemblait un peu. Elle connaissait sans doute la solitude et la souffrance. Il se perdit un instant dans ce mystérieux regard vert, mais comme il vit que cela la gênait, il détourna ses yeux rouges une fois de plus, pour regarder les bouteilles diverses et colorées sur le comptoir, et attendit qu'elle lui réponde.


Dernière édition par le Dim 6 Jan - 15:00, édité 4 fois
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Tsukiyo

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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeMer 26 Déc - 14:21

HRP - Joyeux noël en retard ma puce, de toute manière, t'es pas venu hier, et toc !
Pour l'occassion, changemment de musique !


Visiblement non, ca ne lui suffisait pas, sinon elle ne demanderait pas l’emo-boy de lui payer sa dose d’alcool quotidienne. Quelle question crétine ! Elle était allée jusqu'à lui voler son verre. Cela prouvait bien qu’il fallait qu’elle boive un verre. Payer par une star du porno ou pas, elle s’en contrefichait. Oui Star du Porno, vous avez bien lu, quel autre métier irait mieux pour cet emo-boy aux courbe so sex qui ferait fureur au cinoche ? D’autant qu’avec tout les signes qu’elle lui avait envoyé (elle aurait même allumé une clope et fait des signaux de fumée avec), il n’y avait pas plus explicite. Ce type était-il profondément crétin ? Bien sûr que non, un chien, même mal dressé, restait un chien. Fière d’avoir saisi le comportement du Splinter Cell national – c’était un toutou mal dressé ! D’où son impolitesse – elle lui fit le sourire le plus craquant du monde, rapidement suivi des yeux de chien battu.

End – « Si je te tape sur le système, dis-le hein. Je me vexerai pas, je fais tout ça exprès figure toi ! »

Révélation soudaine ! Tsukiyo n’était pas saoul ! Elle faisait juste semblant… Ou alors, non. Tsukiyo était constamment bourré. Son comportement, ses phrases n’avaient strictement aucune logique ! Elle était la seule personne sur terre capable de monter en bas ! Comment ? C’est une question à lui poser, a vos risques périls, bien sûr. Tsukiyo, alors que Kurogane assassinait des yeux le barmaid, envoya un clin d’œil à ce dernier. Le remercient intérieurement de ce timing excellent. Finalement, à bout d’argument – ou de nerf – Kurogane céda et lui paya son verre. Heureuse, elle sauta de son tabouret et hurla.


End – « YIPPIIIIIE ! Je veux un rhum-coca ! Mais un vrai de vrai ! Avec huit dixième de rhum et deux dixième de coca, quoi ! »

Heureusement pour tous, ce hurlement hystérique fut couvert par les bases qui divulguer le meilleur son de tout Tokyo-II, avec DJ Ash au commande, c’était certain. Elle se rassit et offrit son sourire le plus vrai et le plus radieux en remerciement. Le fait que l’argent dans son petit sac noir ne lui appartenait pas. Et qui si elle voulait passer une soirée peinarde, elle devait forcement – et encore – coucher avec des hommes pour qu’ils lui payent un verre. Alors, trouver une personne en ce monde assez généreuse pour payer quoi que ce soit, c’était un miracle. Elle se jurait de ne pas le lâcher. Enfin le Cerbère national se décida a lâcher son nom. Pseudonyme, évidemment.

End – « Sympa, le pseudo. Je pense que pour un métier comme le tiens, il en faut bien un. Bien que le mien ne vaille pas mieux. Mais belle-gueule beau-cul c’est plus attrayant qu’Acier Noir, non ? Emo-boy, tu préfères, peut-être ? »

Un psychopathe au prénom encore plus expressif. Mais si on faisait des dérivé – et il s’avérait qu’il y en avait des tonnes, de dérivés possible – ca faisait d’un seul coup moins « imposant ». Des trucs genre : kuroro, kuro-chan, kuropin, kurorin, kurocroco…. Et tellement d’autres choses, ô tellement amusantes pour le jeune homme ! Tsukiyo observa le jeune homme essayer de boire ce que la jeune fille aurait pu laisser, en vain. La brune lui avait dérobé tout le whisky dans demander son reste et son avis. La seconde phrase de l’asocial ne l’étonna pas. Un jeune misanthrope dans ce monde ne pouvait faire que ces deux métiers, bien que sa tête lui rappelait vaguement quelque chose. Elle s’efforça de chasser les souvenirs de cette période de sa tête. Elle ne devait pas souffrir d’avantage.


End – « Et tu fais quoi dans un quartier aussi miteux Avec ces deux métiers t’as largement de quoi te payer un appart’ à Shirogane, non ? »

La réponse du jeune homme l’étonna énormément. Coucher avec lui ? Pourquoi pas. Après tout, ca devait bien faire une demi-heure qu’elle le charriait sur sa merveilleuse carrure d’étalon noir. Cela dit, l’argent lui manquer, et quitter son métier de pute pour coucher avec un gigolo ne l’intéressait pas réellement. Elle avait ses limites, et elle ne pouvait pas enchainer trois jours d’affiler a faire cet acte, tout de même. Hyperactive, certe, mais elle restait humaine. L’histoire lui apprendra plus tard qu’elle peut parfaitement enchainer une nuit et une matinée. Mais gardons cela pour plus tard, voulez-vous ?

End – « C’est quoi tes tarifs ? »

Dit-elle avec le même sourire aguicheur que son interlocuteur emo-boy. Finalement, après avoir scruté tant le corps du brun, elle inspecta enfin réellement son visage. De cheveux trop long pour un homme, un visage légèrement angulaire, des lèvres fines et ces yeux…. Des yeux rouges comme le sang, empli de nostalgie, de haine et de rancœur. Mélange de sentiments qui lui rappela que ses yeux à elle était porteur des mêmes. Elle détourna rapidement le regard avant que le type puisse voir la même chose et but son verre d’une traite.

Une chanson anglaise passait en fond. Quelque chose d’un peu rock électronique. De la bonne musique. Etrangement, Tsukiyo, en écoutant attentivement les paroles et en les traduisant en même temps, trouvait que ca leur allait bien. Cela la fit sourire, un sourire en coin, perdu quelque part dans son monde.

End – « J’aime cette chanson, pas toi ? »

Lança-t-elle dans le vague. Puis elle se ressaisit, hors de question de paraître sentimentale. C’était une hyperactive, elle !

End – «Alors, au fait, c’est quoi tes tarifs, déjà ? ! »


---------------------------------------------
Pour la chanson je parle bien évidemment de Supermassive Black Hole, et non pas de Jerk it out.


Dernière édition par le Lun 14 Jan - 7:02, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeVen 28 Déc - 14:04



HRP: Merci à toi ma puce et infiniment pour avoir répondu! Un peu en retard, dsl...

La fille n'était pas folle? Ah bon? le jeune homme n'en croyait pas ses oreilles. Tandis qu'il la regardait s'exciter tout fière devant le barman en faisant sa commande, les yeux ronds, un peu effrayé, il se demanda ce que c'était que cette fille. Un instant il eut envie de prendre ses jambes à son cou pour échapper à cette mangeuse d'homme et de whisky-coca. Mais il soupira simplement, comme il l'avait fait tant de fois déjà, et resta assis là.

Il ne lui avait pas rappelé le "merci" qu'elle devait lui donner en retour, ou comme d'autres hommes auraient pu le faire, il ne lui avait pas demandé de payer en nature, un sourire suffisait amplement. C'était vrai, même si elle semblait proche de l'anorexie, cette fille était vraiment belle quand elle souriait. Après tout elle n'était peut être pas si effrayante que cela. Et puis, ne s'était-il pas dit lui même qu'il aimait les filles avec un caractère qui ne ressemblait à celui d'aucune autre? Ainsi, il ne pouvait pas se plaindre.

Un doute se glissa en lui. Plus il regardait ce sourire, ces yeux verts, et plus il lui semblait qu'il connaissait cette fille. Qu'il l'avait déjà vue quelque part. Il chercha un instant dans ses souvenirs. Il en était sûr pourtant... Il l'avait forcément rencontrée, pourtant, comme il ne trouvait pas, il se résigna et se dit que cela devait être juste une impression.

Il y avait quelque chose qu'il ne pouvait pas supporter, et cela Tsukiyo l'avait compris. Il détestait les surnoms en tous genres. Et c'était parce qu'elle l'avait remarqué qu'elle s'obstinait à en répéter les uns après les autres. il s'ordonna en lui même de ne pas s'énerver, et dit simplement, en contenant son agacement le plus possible:


" Je t'ai dit mon nom, non? Cesse les surnoms stupides s'il te plait. Je déteste ça. "

A première vue, on put se dire qu'il détestait beaucoup de choses, même si ce n'était pas forcément vrai, mais il détestait vraiment qu'on lui donne des surnoms. car ça lui rappelait Satsuki. La grande de la Mafia qui lui accrochait un nombre incalculable de surnoms en tous genres, allant de "mon poussin" à "ma belle gueule" qui revenait beaucoup, décidément. Soudain, elle lui demanda ce qu'il venait faire ici. Cette question le surprit. Il sembla réfléchir un instant, puis répondit, d'un ton las:

" Rien de spécial... Je viens ici de temps en temps, quand j'ai besoin de décompresser. J'aime cet endroit... Et toi? Que fais-tu ici? "

Il était vrai qu'étant une des seules boîtes dans toute la ville qui n'étaient pas louches, celle-ci était très fréquentée par les jeunes. Il ne sortait donc pas de l'ordinaire que celui-ci lui réponde qu'il n'avait pas de raison particulière de venir. Ensuite, elle lui demanda ses tarifs. Cette fois-ci, cela le fit sourire. D'après ce qu'il s'était dit quelques instants plus tôt, cette fille travaillait sûrement pour un proxénète, et ne devait pas avoir le luxe de se payer quoi que ce soit, et surtout pas une nuit avec lui. D'ailleurs, ce devait être la raison pourquoi elle avait tant insisté pour qu'il lui offrit un verre, la générosité du barman ne devant pas être gratuite non plus.

Il n'hésita pas. Il ne pouvait pas lui faire le coup du mec intouchable à présent, qui faisait payer ses services à prix d'or et qui se foutait de ce que pouvaient ressentir les filles autour de lui, il dit alors, avec un regard charmeur:


" Je ne fais pas payer les amies. "

A ces mots, il sortit un paquet de cigarettes, en prit une qu'il mit à ses lèvres et en proposa une à la jeune fille qui refusa. Étonné de cette réponse, il regarda un instant le paquet, pensif, et déclara:

" Tu sais quoi? Tu as raison... Je devrais peut être arrêter... C'est mauvais ces trucs là... "

Pourtant, après avoir pris soin de ranger le paquet, il alluma tout de même celle qu'il avait au bec. Quelle détermination! On pourrait l'inscrire dans le livre des records. Il prit soin d'en souffler la fumée du côté opposé où elle se trouvait. Il ne voulait pas la gêner.

A son tour, il prêta attention à la musique qui passait. Il connaissait déjà ce morceau. Il aimait assez le groupe, d'ailleurs. Il se mit alors à faire comme elle, et, les yeux éternellement perdus dans le vide, se mit à chanter doucement, d'une voix imperceptible, pour lui seul. Lui qui avait appris à parler l'anglais aussi bien que le japonais, il n'avait aucun mal à distinguer les paroles, et, en les traduisant à son tour dans sa tête, il conclut tout comme elle qu'elles leur allaient bien.


" Oh Baby Don't You Know I Suffer? "

" Oh Baby Can't You Hear Me Moan? "


Et enfin, la phrase qui lui resta:" You're The Queen Of The Superficial ",qui le fit rire tandis qu'il regardait la demoiselle.

" Oui, en effet, c'est exactement ça... "

Lui qui ne riait pas souvent, ce fut un peu surprenant d'abord, (et même le barman en resta un instant perplexe) pourtant, cela ne lui allait pas si mal, et pendant ce temps, le morceau changea. Et là, vers la fin de la chanson, le chanteur répéta plusieurs fois un mot qui lui resta également:

" Infinity... Infinity... "


Car les doux yeux verts de Tsukiyo semblaient eux aussi cacher une infinité de choses. Soudain, prenant conscience du temps qu'il perdait malgré lui, il regarda l'heure sur son portable, et se dit, alarmé, que s'il voulait rester vivant il devait se dépêcher de se mettre à ses deux dissertations. Il aurait voulu discuter un peu plus longtemps avec elle, mais malheureusement il avait oublié tout le travail qu'il avait sur les bras, et avec les grands de la mafia, on ne blaguait pas. Il écrasa sa cigarette, et en soufflant une dernière fois la fumée, et demanda, un peu préoccupé:

" Bon, je croyais que tu voulais coucher? "

* Pourquoi faut-il que j'aie autant de travail, pile le jour où je rencontre enfin une fille intéréssante... *


Il plongea une dernière fois son regard dans celui de la jeune fille, pensif. Qu'allait bien pouvoir lui répondre l'imprévisible Tsukiyo?
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Tsukiyo

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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeLun 14 Jan - 8:13

Tsukiyo s’amusait bien. Non seulement Ash envoyait la meilleure musique du monde – sans que ce soit Royal Gigolo ou Daisy box, mais ca restait acceptable – et de plus elle avait trouvé la perle rare. Le type qui vous offrait un verre pour vos beaux yeux verts – ou par désespoir, tout dépend des versions. C’était merveilleux, hors de question qu’elle le lâche. Alors, elle l’appellerait toujours par des surnoms crétins – d’autre s’ajoutant au fil de la conversation – histoire qu’il crise. C’était toute sa vie de faire cela. Embêter les gens, agacer les personnes qui prenaient la peine de l’écouter, c’était… jouissif. D’autant que le concerné, bien que revendiquant le fait qu’il ait un prénom à faire pâlir d’envie Barry le Boucher, restait là, à l’écouter déblatérer ses dix conneries par minute.

End – « Jamais bel au bois dormant. Je trouve, je te garde. Et tu n’avais qu’à prier ta mère de te donner un prénom qui ne puisse pas faire autant de dérivé, Ku-ro-rin. »

Dit-elle, en insistant bien sur les syllabes du dernier surnom en date après « Emo-boy ». Bien évidemment qu’il avait un nom, un nom très classe même, qui faisait frissonner. Elle soupira et bu une gorgée de ce verre dont elle appréciait d’autant plus la saveur puisqu’il était offert. Il semblait étrange qu’elle, la madame papillon par excellence, s’accrochait tant à un homme. Mais ce phénomène étrange s’expliquait de bien des manières. Et la première raison était probablement le fait que le type s’intéressait à elle et ce qu’elle avait dans le crâne plus que dans son petit bonnet. Belle-gueule beau-cul semblait décidément ne pas trop aimer l’adolescente. A cause de tout ces surnoms stupides, probablement. Mais peut être que si leur discussion allait au-delà de cela, ils pourraient se trouver des affinités ? L’espoir fait vivre disait l’autre.

Bien qu’il eût assez d’argent pour se payer un appart deluxe, de s’offrir les plus belles prostituées, de faire grève contre la Mafia, bref d’avoir cette vie dont tout le monde rêvait, et il venait se détendre, ici, dans cette discothèque repère de drogué et suicidaire. D’un certain côté c’était compréhensible, ce night-club avait bien des barres de pole-danse, mais c’était généralement les jeunes filles bourrées souhaitant s’éclater qui s’en servait. C’était de loin le seul endroit non perverti de ce monde. Elle sourit, et prépara soigneusement sa réponse, essayant pour une fois de paraître sérieuse.


End – « Parce qu’après une journée de travail, venir boire un verre, taper la discute’ avec Kyo et sa clique et s’offrir le luxe de draguer des bellâtres emo-boy est le meilleur moyen de se décontracter. »

Et c’était vrai, elle était très sérieuse en disant cela. Elle fixa le fond de son verre, y voyant un vague reflet trouble. Une personne trop grosse, des yeux trop tristes, un visage terne, voici ce qu’elle voyait dans ce verre. Reflet de cette horrible réalité, ou plutôt horrible pensée. Oui, Tsuki était au contraire trop maigre, ses yeux exprimaient la joie et son teint était parfait. Alors pourquoi se sentait-elle si mal… Puis elle écouta vaguement les phrases que lui disait sa rencontre du soir. Cela lui fit reprendre des couleurs ! Il ne fallait surtout pas dire ça à une Tsuki enragée – ou shootée…

End – « Je passe de la voleuse de verre à amie ? C’est touchant… »

Elle gardait le reste de sa phrase pour plus tard, car bien évidemment ayant apprit un petit peu de l’ours mal léché, elle se doutait qu’il le prendrait mal. Juste après ça il alluma une clope. Un haut le cœur envahi Tsuki. Elle ne supportait pas cette horreur de tabac qui lui rappelait… Avant. Cette odeur de nicotine forte, le sourire mesquin de Masamune… sa musique couvrant les pleurs de sa mère… Des souvenirs atroces. Elle soupira. Kurogane lui fit remarquer qu’il devrait arrêter, mais cela ne l’empêcha pas de tirer une taffe. Elle éclata de rire.

End – « Quelle volonté emo-boy ! J’adore. »

Elle le remerciait néanmoins intérieurement pour avoir soufflé la fumée ailleurs que sur elle. Puis l’emo-boy se mit à chantonner doucement les paroles de Supermassive Blackhole. C’est que ça chantait bien, un emo-boy, maintenant. Voir même trop bien. Depuis quand la perfection existait-elle déjà ? Elle n’avait jamais existé ? Raison de plus donc pour définir l’homme devant elle parfait. Parce que ce type devait probablement être un mirage ou quelque chose dans le genre.

Emo-boy fit alors la chose qu’aucun emo-boy digne de ce nom faisait : il riait. Lui, qui était proclamé (par Reine Tsuki première et dernière du nom) asocial riait aux éclats à cause d’une stupide phrase d’une stupide chanson. Tsukiyo grogna et tourna la tête de manière a ce que Kurogane ne puisse voir que sa nuque. C’est que ça boudait, ces adolescentes !


End – « Non, je ne suis pas superficielle ! è_é. Moi, je ne suis pas habillée en Diesel ! »

Mais le fait était là : Quand Kurogane riait, Kurogane était mignon, et quand Kurogane était mignon, Tsukiyo craquait. Elle décréta donc officiellement qu’elle ne lui faisait plus la gueule. Elle fut cependant vexée que le type s’ennuie avec elle au point de regarder sa montre. Pour la peine, elle allait lui lancer la phrase dont elle s’était abstenue il y a quelques minutes, tout ceci valait bien une petite vengeance personnelle. Et oui Tsukiyo connaissait aussi ce plat qui se mange froid – ou surgelé – qu’était la Vengeance. Elle ignorait, toutefois, si elle savait en apprécier la saveur.

End – « Hey, je t’ai juste demandé tes tarifs, alors l’adolescent en chaleur retiens ses hormones ! »

C’était bas, c’était bête, c’était méchant, c’était Tsukiyo. Mais ce n’était pas qu’elle ne voulait pas passer une nuit avec ce bellâtre, c’est qu’elle ne pouvait pas, et que franchement, elle aurait aimé baser une relation sur autre chose que du sexe enchaîné (bien que plus tard, ca ne changerai pas de d’habitude). C’était donc sa réponse, qui ravirait sûrement le cœur de l’irascible Kurogane. Elle lui fait un sourire dit « colgate », et attendit la réponse du concernée, qui semblait se faire attendre. Peut-être digérait-il simplement la phrase avant d’hurler un bon coup ? Quoi qu’il en soit, Tsukiyo était certaine que cette phrase mettrait fin à leur rencontre. Kurogane avait visiblement des choses mieux à faire, et Tsukiyo ne devrait pas tarder à reprendre son travail. Long soupir.
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MessageSujet: Re: Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane]   Oh baby, don't you know I suffer ? [PV : Kurogane] Icon_minitimeVen 18 Jan - 0:16

Belle gueule beau cul commençait à désespérer. Cette fille semblait "programmée" pour lui taper sur le système. Il était tellement facile, rien qu'au premier abord, de savoir ce qui faisait perdre à l'impassible Emo-boy sa placidité. Et Tsukiyo, en quelques minutes, avait trouvé la faille, et s'amusait bien à ses dépends. Mais pourquoi Satsuki avait-elle choisi un nom pareil? Pourquoi fallait-il que le monde entier s'obstinât à lui coller les surnoms les plus stupides, alors que celui qu'il portait inspirait plus la crainte qu'autre chose? Pour casser la prestance du personnage, peut être. Ou, peut être encore, parce qu'il devinaient, derrière les yeux rouges du jeune homme, une personnalité toute autre, ouverte et spontanée, que peu de personnes en ce monde avaient eu l'occasion de voir.

Et voilà, comme le disait Tsukiyo, tout était, comme d'habitude, de la faute de Satsuki. C'était Satsuki qui avait choisi ce nom, et c'était parce que Satsuki n'avait trouvé que celui là pour nommer son toutou de fils (la production de surnoms en tous genres ayant été sans doute préméditée) que maintenant on passait de Belle gueule beau cul à la Belle au Bois Dormant. Tout ado misanthrope qui se respecte, et dans le cas de Kurogane, se serait levé de son tabouret, furieux, et aurait beuglé qu'il n'avait rien d'une princesse. Mais celui-ci se contenta de la snober royalement, de lui lancer un regard noir semblable à celui auquel avait eu droit Kyo précédemment, et tourna encore ses yeux vers les comptoirs, semblant chercher une réponse, entreposée par hasard parmi les bouteilles d'alcool.

Et puis Kurogane, las de toujours fuir son regard, se remit à observer les faits et gestes de la jeune fille, histoire de voir si elle était si intéressante que cela. Ce qu'elle venait de lui dire sur les raisons de sa venue avaient un peu calmé son scepticisme envers tout ce qu'elle disait. Alors elle aussi, finalement, avait un peu la même façon de penser que lui. Oui, même si la reine du verre volé avec des yeux de biche paraissait un peu étrange parfois par les propos qu'elle tenait, celle-ci était finalement comme toute adolescente de Tokyo II: elle cherchait à s'amuser et à se détendre avec d'autres jeunes, pour essayer d'oublier un peu la cruauté de la sombre mégalopole dans laquelle elle vivait, d'où ses phrases loufoques et ses mimiques enjouées qui ne dérangeaient pas tant que cela le garçon. Cela faisait du bien, parfois, de voir quelqu'un d'un peu optimiste, qui vivait la vie pleinement, contrairement à lui, qui semblait en être lassé.

C'était une des raisons qui justifiaient l'incroyable motivation dont il faisait preuve pour arrêter de fumer qu'avait relevé la jeune fille. Bien sûr, avec les cours de sciences de Daikirai, il connaissait tous les produits ô combien nocifs contenus dans une cigarette, en partant du goudron au dissolvant, mais, dans le monde dans lequel ils vivaient, à quoi bon? La seule chose qui le poussait à vivre était son devoir de vengeance... Et, paradoxalement, il se tuait à petit feu avec le tabac, mais pourtant... Il s'en fichait. Puisqu'il n'avait plus goût à la vie, et du moment que cela ne le tuait pas sur le champ, histoire de lui laisser le temps de retrouver et tuer son frère, ce n'était pas une grande peine. C'était peut être une des seules choses qui le relaxaient vraiment, si on comptait les bains brûlants et ses contemplations périodiques de la lune, quand il trouvait le temps...


Une chose le contraria encore: lorsque la demoiselle lui renvoya le sarcasme de la Fashion Victim. Kurogane, lorsqu'il avait entendu les paroles de la chanson, avait dit cela pour plaisanter, mais maintenant qu'elle l'appliquait à lui, en guise de vengeance peut être, celui-ci le prit mal et lui envoya un second regard noir, avant d'ajouter:

" Ce n'est pas parce que je porte des marques que je suis "à fond dedans". "

C'était vrai, il aimait bien s'habiller, car à force de leçons passionnées de Gin sur l'apparence que le garçon renvoyait, celui-ci avait été bien obligé de se plier aux exigences du parrain et de commencer à s'y intéresser. Pourtant, c'était le grand qui s'occupait majoritairement de son style, et le jeune homme, tant que cela lui plaisait, portait ce qu'on voulait qu'il portât, et comme, au fond, ce n'était pas lui qui choisissait directement ses habits, il n'apprécia pas sa remarque. Mais comment expliquer à une Tsukiyo tout cela? ce serait une perte de temps.

Maintenant qu'il avait à peu près étudié la façon de penser jeune fille et son comportement, il était passé à la dernière étape de son évaluation. Car le fait d'être originale, de faire des sourires d'ange, d'avoir de beaux yeux, et un bon sens de l'humour ne suffisait pas pour avoir le privilège de devenir la petite amie de Kurogane: la preuve était qu'il n'en avait encore jamais vraiment eu. Jusqu'à maintenant, toutes ses conquêtes n'avaient abouti qu'à un soir, et c'était fini. Mais depuis peu, il s'était mis à chercher quelqu'un qui voudrait autre chose que de coucher avec lui. Et c'était l'ultime phase de son test pour savoir si cette fille était véritablement valable, finement dissimulée sous une phrase type d'adolescent masculin moyen: lui faire des avances un peu poussées, et voir comment celle-ci réagirait.


* Si elle accepte, ça ne durera pas plus que cette nuit, et si elle refuse, elle aura mon numéro * s'était-il sournoisement dit.

Et dès que la jeune fille refusa, contrairement à ce que l'on put attendre de lui, Kurogane sourit. On ne sut pas, au premier abord, si c'était parce qu'il était blessé dans sa fierté de jeune homme, ou parce qu'il se réjouissait de la chose: en tous cas, la jeune fille avait véritablement réussi son test, puisqu'elle l'avait royalement envoyé balader, ce qui l'avait presque véritablement vexé, mais le fait d'avoir trouvé enfin une personne qui ne s'arrêtait pas à l'apparence le fit jubiler.

* A partir de là, cette fille devient véritablement précieuse... * Se dit-il.

Mais le temps tournait toujours, et ses dissertations l'attendaient. Alors, faisant mine d'avoir pris mal son refus, sans rien dire, il paya, se leva, et avant de partir, il dit enfin, avec un regard envoûtant, en embrassant la main de la jeune fille, dernier chose à laquelle on aurait penser qu'il pût faire.

" J'aurais poursuivi cette conversation avec joie, mais le temps m'est compté ce soir... Sur ce, au revoir, Melle la péripatéticienne... Ce fut un plaisir... "

* J'espère qu'elle me rappellera * Se surprit-il à se dire, alors qu'il tournait les talons.

Car sans que l'on pût le voir, il avait glissé dans la main de Tsukiyo qu'il avait prise un petit morceau de papier sur lequel il avait griffonné son numéro, et s'en alla, un sourire aux lèvres, tel un prince quittant sa cour, passer la nuit, au lieu de le faire entre les bras de la jeune fille, entre ceux de deux immenses copies qui l'attendaient sur son bureau.


>>Suite à Aoyama.


Dernière édition par le Ven 18 Jan - 19:08, édité 1 fois
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